Chapitre XII : Remise à zéro

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10 minutes plus tard.

« Dans quoi je me suis embarqué avec toi ? »

Iwaizumi entre dans ma chambre et se met devant moi. Il retire d'un coup ma couverture.

« Allez dépêche toi. Lève toi. »

Je lui re-tourne le dos.

« Laisse moi tranquille, je t'ai dit que je voulais pas. »

« Tu l'auras voulu. »

Il met un bras sous mon dos et un sous mes jambes et me porte pour me ramener dans le salon.

« Lâche moi ! Laisse moi descendre ! »
Je dis en bougeant dans tous les sens.

« Tu m'casses les couilles. Viens manger et après tu pourras aller faire la gueule si tu veux. »

Je le laisse faire jusqu'au salon, il me pose devant mon assiette déjà servie, mais je croise les bras, je refuse de manger.

Il s'assoit en face de moi et entame son repas.

« Tu boudes espèce de gamine ? »

Je ne lui réponds pas, il n'a pas le droit de me parler sur ce ton.

« Arrête de faire cette tête et mange, ça va refroidir. »

Je reste ainsi pendant un moment, mais je me décide à manger car l'odeur de mon plat appelait mes papilles. C'était trop bon.

« Ben voilà. Bravo, gagné, t'as tout fini comme une grande. »

« Me parle pas comme à un enfant. »

« Tu fais l'enfant, alors je vais te traiter comme tel. »
Il me dit en se levant de table. Il prend son assiette et vient prendre la mienne aussi.

Il fait la vaisselle, et je me précipite dans ma chambre sans lui répondre. Nos personnalités ne collent pas, je veux qu'il s'en aille.

J'entends le robinet se fermer, il revient dans la chambre. Il rentre et monte sur le lit. Il vient poser un baiser sur mon épaule.

Je me retourne d'un coup vers lui, le cœur battant à mille à l'heure, et les joues rougies.

« Qu'est-ce que tu fais ? »

« Je sais pas, j'avais juste envie de le faire. »

« Laisse moi tranquille s'il te plaît. »

*POV de Iwaizumi*

En temps normal, son comportement aurait suffit à me repousser, mais à chaque fois qu'elle fronce les sourcils contre moi, j'ai d'abord envie de rire, parce que ça la rend incroyablement mignonne et que ça me donne encore plus envie de l'embêter, mais ensuite, je ressens de la peine pour elle, parce que je sais qu'elle le prend mal.

Alors je me rapproche d'elle, et je pose un bras sur le sien, en laissant ma tête reposer sur la sienne. Je la sens rougir, et je sais qu'elle n'a aucune idée de pourquoi je fais tout ça pour elle, mais elle le comprendra très bientôt.

« C'est pas parce que je te mène la vie dure que je te déteste T/p. »

« Si. »

« Non... C'est pour une raison personnelle que je fais ça. »

« C'est quoi cette raison personnelle qui me concerne, qui est tellement personnelle que je peux même pas savoir ? »
Elle me dit en me repoussant, se redressant un peu.

« Je peux pas te le dire, je te l'ai déjà dit. »

« Alors je t'interdis de me toucher temps que je le saurai pas ! »

Iwaizumi x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant