"En un hiver"

29.

Ses lèvres sont sûrement la meilleure saveur du monde. Une larme coule sur mon visage et sur son visage d'ange également. Nos larmes se croisent pour en former qu'une.

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On se détache à bout de souffle puis je m'allonge à côté de lui. Il met sa main dans mes cheveux et me les caresses.

- Tu m'a manqué. Et pour être honnête, j'ai vraiment cru que tu allais partir.

- Payton : Arrête May. Tu as toujours cru le meilleur pour moi, te décourage pas quand j'y arrive.

- Ta mère m'a dit la même chose.

- Payton : Tel mère, tel fils.

Je rigole puis quelqu'un entre brusquement dans la chambre. Nous sursautons et cette personne n'est d'autre que l'infirmière.

- Infirmière : Non mais c'est une blague ! Vous enlevez votre casque alors qu'il est encore fragile ?!

- C'est bon je vais le remettre.

- Infirmière : Sortez tout de suite d'ici avant que j'appelle la sécurité.

- Payton : Non elle reste ici ! J'ai besoin d'elle !

- Infirmière : Désolé elle peut pas. Je resterai avec vous si vous le souhaitez.

- Jamais de la vie ! Sois moi sois personne !

- Payton : Exactement !

L'infirmière plisse son regard sur moi avant de s'en aller. Je pense qu'elle va ramener quelqu'un pour me faire sortir mais si il pense que je vais sortir.

- Elle va me dégager d'ici.

- Payton : Qu'elle essaye et quand je serai sur pieds, je lui en collerai 3 !

Je rigole avant de l'embrasser.

- Payton : Pars pas.

- Je serai obliger à mon avis vu que je n'ai pas respecté la règle.. Désolé.

- Payton : J'aurai aussi enlever mon casque pour t'embrasser donc c'est pas de ta faute si la tentation entre nous est trop forte pour résister.

Je lui souris puis la chiante d'infirmière re rentre dans la chambre accompagnée de deux hommes sûrement de la sécurité.

- Infirmière : Voilà elle ne porte même pas son casque, elle pourrait mettre la vie de mon patient en danger ! Sortez là !

Les deux hommes arrivent vers moi et me prennent les deux bras.

- Payton : S'il vous plaît monsieur laissez la ! J'ai besoin d'elle auprès de moi.

- Infirmière : Non t'as pas besoin c'est pas dans ton traitement.

Je sors donc de force sa chambre. Je sais très bien qu'il a les larmes au yeux c'est pour ça que je ne dis rien.

- Bon vous pouvez me lâcher je suis sortie. dis-je en essayant de débarrassant leur main de mes bras.

Ils ne répondent pas et m'emmène carrément à la sortie de l'hôpital.