COMMENT SÉDUIRE LA VOISINE D'EN FACE - percabeth

Chapitre 7

Percy n'avait sans doute jamais été aussi heureux de devoir faire un travaille le samedi. Il avait toujours eu pour habitude que le samedi soit un jour de repos et de nation, mais c'était précisément ce jour que lui et Annabeth avaient défini pour travailler sur leur exposé de Grec.

Au plus grand étonnement du jeune homme, sa mère n'avait pas été surprise de le voir si vivace et un brin excité.

- Je vais à la bibliothèque, lui dit Sally en mettant les quelques livres qu'elle avait empreinté dans un sac, je reviendrais dans quelque temps.

Elle déposa un baisé sur le haut de son front et sortit sans plus un mot de la maison.

Le brun s'assit sur une chaise, face à la monticule de cookie bleu qu'il avait entassé pour son petit déjeuné. À peine eut-il le temps d'en fourrer un dans sa bouche qu'il se rendit compte de l'heure tardive.

- La natation, s'écria Percy en se levant en trombe. Pourquoi ça n'arrive qu'à moi !

Il prit tout de même quelques cookies pour la route et sortit directement de la maison sans même prendre le temps de récupérer sweet. Mauvaise idée, dehors la température avait déjà bien chuté.

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Lorsque Percy retourna à l'appartement, il n'y trouva que Paul qui était de passage. Son beau-père repartirait très bientôt pour poursuivre les cours privés qu'il donnait le samedi. Il trouvait ça contre-nature de travailler ainsi durant le week-end.

- Je vais bientôt y aller, lui dit Paul en terminant le yaourt qu'il venait d'entamer.

- A tout à l'heure ! lança-t-il avant que son beau-père n'eût complètement fermé la porte d'entrée.

Percy soupira en passant une main dans ses cheveux encore humide du cours de piscine.

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Couché à plat ventre sur son lit, Percy somnolait encore durant les quelques instants qui lui restaient avants d'aller travailler sur son exposé de Grec avec Annabeth.

- Percy, souffla Nico en déboulant dans sa chambre paniqué, je l'aime.

L'italien se jeta dans ses bras, laissant couler quelques larmes le long de ses joues pâles.

- Je l'aime !

Le brun ne savait plus vraiment quoi répondre, Nico était arrivé sans prévenir et lui avait balancé une bombe à la figure sans qu'il n'eut le temps de s'en remettre.

- Je sais, lui dit Percy en le serrant un peu plus fort.

- Il ne m'aime pas.

Il laissa son cousin s'appuyer tout contre son torse. Les larmes imbibaient le tissu de son t-shirt, alors que Nico s'endormit, encore secoué par les pleurs.

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Percy savait qu'il était loin d'être en avance par rapport à l'horaire que lui et Annabeth avaient défini, et qu'elle risquerait d'ailleurs de le lui reprocher grandement, mais il avait tenu à attendre le retour de sa mère pour partir, car loin de lui l'idée de laisser Nico seul dans un moment pareil. Il avait conscience que son inquiétude envers son cousin avait toujours été démesurée, mais pour sa défense il ne le faisait pas exprès.

- Maman ! cria-t-il presque lorsque celle-ci franchit le pas de la porte. Maman, Nico n'est pas bien, du coup j'ai attendu que tu reviennes, mais j'ai un exposé à faire avec Annabeth, alors je dois y aller. Mais maman, occupe toi bien de Nico, hein ?