CONTROLLED [Bucky Barnes/Steve Rogers/Avengers Fanfiction] 🔞🍋

Chapitre 11

Je suis dans une cage. Je n'ai plus de cordes autours de mes poignets, mais la sensation de brulure sur ma peau me rappelle encore leurs présences.

Je suis déshabillée, je tente de cacher ma nudité comme je peux en repliant mes jambes sur moi-même et en entourant mon corps frêle de mes bras. Ma vaine tentative de garder une once de dignité s'envole lorsque j'entend les rires des soldats autours de moi.

Le bruit d'une lourde porte qui s'ouvre se fait entendre dans toute la pièce, ce qui fait taire instantanément les rires des autres hommes. Une lumière vive s'engouffre dans la pièce sombre beaucoup trop brutalement pour mes paupières, je cligne des yeux plusieurs fois pour essayer d'appercevoir ce qui se passe.

Je réussi à discerner deux silhouettes, dont une d'elle que je reconnais comme être celui de mon tortionnaire. Je recule vivement dans un coin de ma cage, essayant de mettre tant bien que mal un peu de distance entre lui et moi, la peur s'engouffre doucement dans mon corps, me provoquant des frissons tout le long de ma colonne vertébrale. Cette sensation viscérale étant trop forte, je me mets à pleurer en pensant à ce qui va m'attendre. Je supplie intérieurement James de venir me sauver, qu'il vienne à mon secours. Mais il ne viendra jamais.

-          Enfin réveillée ! Je te présente mon fils Andréas, on m'a rapporté que tu n'étais pas assez coopérative, trop émotive, j'ai décidé que mon fils pourrait sans doute te remettre les idées en place, explique l'homme avec un sourire malsains.

-         Il va falloir de la patience pour te dresser, mais tu finiras toi aussi par être notre chien de garde, crache Andréas.

-         Bien, je te laisse t'en occuper fils, tout le monde dehors, ordonne le père.

Une fois, tout le monde parti, Andréas s'approche de la cage, et glisse une clé dans la serrure afin d'y rentrer. Lorsqu'il rentre il enlève lentement sa veste en souriant, la peur déformant mon visage, lui procure une satisfaction évidente.

-          Tu vas apprendre à obéir, petit monstre, souffle l'homme tout en baissant son pantalon.

Je sens mon cœur ralentir face à ses paroles. J'écarquille les yeux, et reste tétanisée. Non. Non. James s'il te plait, viens me sauver.

-          Non, je souffle, si doucement que je ne suis pas sûre de m'être entendu moi-même.

Et pourtant, lui, m'a entendu.

-          Comment ça, non ? Je ne te demande pas ton avis, tu es ici pour obéir, hurle-t-il en m'assénant un coup au visage qui me sonne immédiatement.

Je sens sa main se refermer sur mes cheveux pour me relever la tête, je ne cesse de pleurer, je suis morte de peur, mes larmes coulent sans pouvoir s'arrêter. Puis dans une envie de vivre, dans un instant perdu, je décide de me débattre pour empêcher l'inévitable. C'est avec une rage non dissimulée, qu'il m'assène une nouvelle fois d'un coup sur la tête, celui-ci plus fort que le précédent, me laisse inconsciente quelques minutes.