Chapitre 7 👑

1.1K 67 1
                                    

Mena

Je ne bouge pas, j'essaye de visualiser dans ma tête la situation. J'ai crus que j'allais m'écraser au sol. Mais mon dos est appuyé contre quelque chose de dur, que je pense être un torse vu que 2 bras m'entourent la taille.

Je croise le regard de Amelia qui est choquée et a ses mains devant sa bouche. Je me redresse sur la marche du mieux que je peux et les mains de la personne se pose de chaque côté de ma taille. Je me retourne et croise le regard du prince qui a l'air, plutôt inquiet de la situation.

— Vous allez bien ? me demande-t-il en me regardant de haut en bas.

— Oui enfin, je crois. Merci de m'avoir rattraper.

— C'est normal voyons, moi je vous remercie d'avoir rattraper ma fille.

— Oh, c'est...c'est normal aussi.

Ses mains quittent ma taille et il monte quelques marches pour être en face de sa fille.

— Amelia, combien de fois t'ai-je déjà dis de ne pas courir dans les escaliers ! gronde-t-il d'une voix forte.

Amelia baisse la tête et se met à pleurer.

— Je suis désolée papa.....

Le prince souffle puis s'accroupit pour être à sa hauteur et pose une main sur sa tête.

— Ne pleure pas d'accord ? Je veux juste te faire comprendre que cela est dangereux et que ça aurait pu être très grave. Heureusement qu'il y a eu plus de peur que de mal.

Elle hoche la tête et entoure le cou du prince de ses bras.Il la porte dans ses bras puis me dit de le suivre. Il nous conduit dans la chambre d'Amelia et la dépose par terre.

— Bon, je vais vous laisser, j'ai du travail.

Il sort de la chambre nous laissant toutes les deux. Amelia ne dit rien et a toujours la tête baissée vers le sol. Je m'approche d'elle et pose une main sur son épaules.

— Et tout va bien d'accord ? Ne t'en fais pas.

— Tu ne m'en veux pas ? me demande-t-elle d'une voix tremblante.

— Non, bien sûr que non, c'est un accident et les accidents, ça arrivent.

Elle relève la tête et je peux enfin voir son joli petit visage avec un petit sourire.

***

Assis à table, nous mangeons tranquillement. Des cuisinières entrent et sortent, j'ai l'impression qu'elles ne s'arrêtent jamais de travailler. Je mange en regardant mon assiette, n'osant pas relever le regard par peur de croiser celui du prince. Il m'intimide depuis la chute dans les escaliers. Et son regard envers moi ne m'aide pas, j'ai l'impression qu'il ne fait que me regarder.

Une fois finit de manger, il se lève et ajuste son blazer, me faisant relever le regard sur lui.

— Bon, Amelia, tu vas aller jouer un peu dans ta chambre, Austin te surveillera. Je dois m'entretenir avec mademoiselle Mena, dit-il le regard plongé dans le mien.

Elle répond qu'elle est d'accord puis disparaît aussitôt, suivi du manager du prince.

— Suivez-moi, nous allons aller dans mon bureau.

— Très bien.

Nous montons jusqu'au dernier étage, donc le deuxième étage et nous rentrons dans un bureau assez moderne. Il s'installe derrière le bureau et je m'installe en face de lui après avoir refermé la porte.

— Je suppose que vous avez une idée du pourquoi je dois m'entretenir avec vous.

— En effet.

— J'aimerais vraiment que vous devenez la baby-sitter de ma fille. Je l'ai observé avec vous et elle semble très à l'aise. Elle a confiance en vous, je peux le voir à travers ses yeux. Ses agissements envers vous ne trompent pas.

— Oui mais elle a dû être comme ça avec les autres baby-sitter je pense.

— Non, pas du tout. Elle était le contraire. Elle ne voulait pas rester avec elles, elle avait peur de ses anciennes baby-sitter. Même moi cela m'a surpris qu'elle vous fasse confiance aussi vite. Je ne l'ai jamais vu aussi proche de quelqu'un à part moi, me confie-t-il.

— Vraiment ?

— Oui, alors je vous le demande une dernière fois, pouvez-vous être la baby-sitter de ma fille ?

Je réfléchis en silence, même si cela ne fait pas longtemps que je la connais, il est vrai que je l'aime bien cette petite.

— Le problème s'est par rapport à mes horaires de travail.

— Je sais que vous ne travaillez pas le samedi, dimanche et lundi. Et les autres jours, vous faites 9h30 jusqu'à 15h30, n'est-ce pas ?

— Oui, c'est bien ça.

— Ma fille va dans une école hautement réputé dans le centre de Londres. Elle est, bien évidemment, en primaire. Elle y va que 3 jours semaines, le lundi, mardi et jeudi. De 8h30 jusqu'à 15h30. Donc je vous propose ceci, je suis déjà très occupé vers 8h du matin et je fini vers 18h ou des fois vers 16h, cela dépend des jours et du travail. Alors, j'aimerais savoir, si vous devenez la baby-sitter de ma fille, si cela vous dérangerais de venir habiter au palais.

J'ouvre grand les yeux fasse à ce qu'il me dit. Habiter au palais?

— Euhhh, je....je ne sais pas trop....

— Je vous propose cela parce que sinon vous risquerez de faire trop de trajet. Alors que si vous habitez ici, vous pourrez conduire Amelia a son école le matin, puis allez directement à votre travail. Vous irez la cherchez après votre travail et vous revenez ici.

— Et pour les jours où je travaille mais que Amelia n'est pas à l'école, comment allez-vous faire ?

— Elle a des cours particulier ici au palais, évidement il ne dure pas toute la journée, et je m'occupe d'elle soit le matin soit l'après-midi, cela dépend. Et si jamais j'ai une urgence, ce qui arrive malheureusement souvent, je demande à la femme de ménage ou à une cuisinière. Ma fille restera ma priorité donc je pense que c'est normal que je passe du temps avec elle.

— Je vois.

— Ce n'est pas que je veux vous mettre de la pression mais j'aurais besoin de votre réponse maintenant car sinon je dois faire des recherches.

— Alors si je comprends bien, je devrais garder Amelia tous les jours le matin et le soir sauf pour le samedi et dimanche qui sera toute la journée. Et le lundi, vu que je ne travaille pas, je resterais au palais ?

— Oui, vous avez le droit de vous reposer donc je pense qu'une journée de repos vous fera du bien.

Je réfléchis calmement dans ma tête, c'est vrai que ce travail ne m'intéressait pas au début, car j'avais peur avec mon autre travail, mais comme il a expliqué, je pourrais continuer de travailler normalement. Donc j'en viens à la conclusion que je peux accepter ce travail.

— Très bien, j'accepte d'être la baby-sitter d'Amelia. 

Le Prince et la Baby-sitterDove le storie prendono vita. Scoprilo ora