A la fin du film c'est toi et moi..
On était posé sur le canapé, Bilel il jouait a FIFA et moi j'étais sur mon téléphone. Il devait être 00:30 quand il éteint la play.
-Bilel : Tu dors la grosse ?
-Moi : Nan nan.
-Bilel : T'es chaude on regarde un film ou une série?
-Moi : Vas-y.
Notre canapé c'était un canapé d'angle, du coup Bilel s'allonge à l'angle Zehma il était couché mais assis j'sais pas si vous capter.
-Bilel : Viens, couche toi sur mes cuisses.
Il mets sa main, j'hésitais mais après j'ai fais ce qu'il m'a dit et je me suis couché. Il ouvre du coup un film, j'men rappel c'était Neuilly sa mère j'sais pas si vous connaissez mais dans notre quartier c'était un des meilleurs films. J'men rappel l'année dernière ils avaient mis un vidéo projecteur ou j'sais pas quoi contre le mur d'un bâtiment ils avaient regarder.
-Bilel : Donne ta main.
Il me donne sa main, je lui donne la mienne, avec son autre main il jouait avec les mèches de mes cheveux. Y'a Allah, fais en sorte qu'il ressente ce que je ressens, fais en sorte que ce moment ne se termine pas.. j'étais tellement bien, j'en oubliais le manque de Baba. Il devait être 1h10 quand je commence à m'endormir, sauf que bah.. je me suis endormie avec lui.
[...]
Il était 12h quand je me suis réveillée, j'étais sur le canapé, avec Bilel qui dormait, nos main était toujours ensemble. Depuis la mort de Baba c'était la première fois je dormais si bien.. sauf que Bilel il ronflait ce gros porc.
-Bilel : *se réveille* wesh.. il est quel heure la ?
-Moi : 12h19.
-Bilel : Waaa starff.
Il baille et me regarde.
-Bilel : Günaydın. (Sbah El Kheir)
(J'sais pas si sa se dit comme sa vous m'excuserez mes vies.)
-Moi : Günaydın.
-Bilel : Aaahhh fdp j'ai mal au cuisse sale grosse vache tu ma tué les cuisses.
-Moi : Ehh, fallait pas me dire couche toi alors.
-Bilel : Jette pas la faute sur moi bagra.
J'enlève ma main direct, j'avais archi pas remarqué que nos mains était toujours ensemble, j'me lève également.
-Bilel : À 14h sois prête.
-Moi : Niye ? (Pourquoi ?)
-Bilel : On va sortir.
-Moi : Uuff, j'ai pas la tête à sortir.
-Bilel : Offf, az sus çıkıyoruz işte kes sesini. (Offf, tait toi un peu on sort et voilà ferme ta voix.)
-Moi : Ayyy tu m'énerve vas-y la.
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La Rue ne meurt pas.
AdventureIl faisait partit des enfants de la Rue, par obligation il respectait le père de la Rue. Je ne le connaissais pas, je ne savais pas qui il était, je savais juste qu'il était en bonne entente avec mes frères. Mon père, il avait ressentit ce sentimen...
