Le Hobbit : The Longest Road - FanFiction

Chapitre 46 - The Beginning Of The End

Aujourd'hui cette hargne qui m'avait poussée a cet acte de rébellion quelques mois plus tôt devait plus que jamais revenir. Cette Akëla, la rebelle, l'indomptable, celle qui brûle d'un feu incontrôlable et propagateur, c'était maintenant à son tour de resurgir.

Je sautais de mon perchoir et reportai mon regard sur le magicien qui me dominait de toute sa hauteur. Il me toisa en retour de son regard inquisiteur.

- Il y a bien pire que ces Nains capricieux. Avoua Gandalf.

Piquée au vif, je me rapprochais doucement de lui.

- Comment ça ?

- Une légion d'Orques s'en approche. Regarde le ciel, il est aussi sombre que les abysses, c'est le signe. Les ténèbres s'apprête à nous tomber dessus.

Mon cœur battait à toute vitesse contre mes cotes. L'annonce du magicien venait définitivement de me faire atterrir sur la terre ferme. Le danger était là. Il arrivait. Droit sur nous.

Je commençais alors à le dépasser pour retourner vers la tente du Seigneur Elfe.

- Akëla, que va tu faire ?

Je me stoppais cependant et tourna la tête en direction du vieux mage.

- Ce pourquoi je suis destinée. Je vais me battre.

- Oh, je pense bien qu'il te faudra plus que tu courage pour affronter la suite des événements. Il nous en faudra à tous.

Je me mordit les lèvres en proie à mes réflexions.

- Gandalf ?

Il reposa les yeux vers moi, dans une moue quelque peu inquiète.

- J'ai une faveur a te demander.

- Et bien tout dépendra de ta requête, mais si elle est faisable, alors je m'engagerais à tenir ma promesse.

- Mithrandir... Si les combats venaient à débuter. Promet moi de veiller sur Baggins. Tien le à l'écart de tout danger. S'il lui arrive quoi que ce soit, je ne me le pardonnerais jamais.

Gandalf étira un faible sourire, visiblement fier de lui.

- C'est drôle. Il m'a fait exactement la même requête te concernant.

Un étrange frisson me traversa le corps. Et je ne savais plus quoi dire. Tout se mélangeait dans ma tête. Un bordel infini.

- Ce fus une route longue et sinueuse. N'est ce pas ? Souris Gandalf.

- Et pourtant, je ne changerais rien.

- Je n'en doute pas. Mais, il y a encore une chance Akëla. Les Nains son têtues, mais nous pouvons leur redonner raison. Dain, le Seigneur des Monts de Fer peut encore nous écouter et se battre à nos cotés. Je l'espère du moins.

- Qu'attendons nous ?

- Rien. Part donc enfiler une armure et rejoins nous sur le champ de bataille. C'est le moment où jamais.

*****

Comme convenu j'enfilais une armure elfique que le Seigneur Thranduil m'avais dignement prêté. Forgée dans un acier pur, elle était belle et raffinée, et elle ne pesait étonnement rien, n'obstruant aucun de mes mouvements. C'était une bonne chose, car si Gandalf disait vrai et que les Orques étaient revenu, alors le combat risquait d'être sanglant. Parée à toute éventualités, j'accrochais alors à ma taille l'épée venant quant à elle, du Royaume des Nains.

J'aurais presque rie du comique de la scène si l'atmosphère n'était pas si tendu.

J'empruntai une monture, et suivie Thranduil et Bard au devant des bataillons de soldats. J'avais perdu Gandalf de vue et il me semblait presque impossible de le retrouver parmi toute cette agitation qui se dirigeait droit vers la nouvelle armée qui nous faisait face sur la plaine.