𝐂̧𝐚 𝐯𝐚 𝐭𝐞 𝐛𝐨𝐮𝐟𝐟𝐞𝐫 𝐅𝐞́𝐥𝐢𝐜𝐢𝐞.

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(...) 

- Bon, aujourd'hui c'est journée plage ! déclare Marie alors que j'arrive dans la cuisine pour prendre mon petit déjeuner. 

          Je frotte mes yeux et attrape mes cheveux pour les attacher en chignon éclaté. 

- J'ai pas envie de conduire, je déclare en en grognant 

          J'attrape un bol dans un placard. 

- Ça y est. Elle est à peine debout qu'elle râle déjà, rigole Harry alors que je m'assoie à côté de lui. 

           Je lui claque l'arrière de la tête. 

- Haz a eu une super bonne idée : on va prendre le métro. Comme ça, se soir si on veut se faire un resto et boire un peu on pourra, explique Marie. 

- Moi j'arrête de boire pour un petit moment, je déclare en plongeant ma cuillère dans le lait de mon bol. 

          Harry pouffe de rire. Je lui re-claque l'arrière de la tête. 

- Moi, je suis pour, dit Harry. 

           Son frangin accepte aussi lorsque Marie lui demande son avis. 

- Où sont Tom et Chloé ? je demande. 

- Partis chercher de quoi faire les piques-nique. 

- Maintenant allez vous préparer ! On part dans 45 minutes ! nous presse Marie. 

          Je regarde Harry qui lève les yeux au ciel. Pourquoi on doit toujours se dépêcher ? 

- Vous êtes prêt ?! crie une vois depuis l'entrée. 

- Vous êtes déjà là ? s'étonne Marie. 

- Ouais ! On a pris des baguettes, du jambon, du fromage et des boissons, explique Chloé qui entre dans la cuisine avec des baguettes pleins les bras. Félicie ! Tu n'es toujours pas prête ? C'est pas vrai ! 

- Arrête de crier, Chloé ! Tu m'exploses la cervelle, je râle avant de mettre des céréales dans ma bouche. 

- Va t'habiller ! Tu mets tout le monde en retard. 

          J'écarquille les yeux puis je balance mes bras en direction d'Harry . 

- Et lui ! Pourquoi tu ne lui gueules pas dessus ?! Il n'est pas prêt non plus, je te signale. 

- C'est pas beau de balancer, souffle Harry.

- Parce que lui, en cinq minutes, il est près. Dépêches-toi ! 

          Pour la peine, je laisse mon bol en plan et je quitte la pièce d'un pas lourd. Des fois, j'ai vraiment l'impression d'être un gosse sur qui on passe ses nerfs. 

          Quand je sors de la cuisine, je tombe sur Tom qui a un sourire aux lèvres. 

- Qu'est-ce que tu as ? je lui dis avec froideur. 

- J'ai raison quand je dis que tu ne te fais pas respecter. 

          Je le fusille du regard. Tout en restant plongée dans son regard, je donne un coup dans son sac de course qu'il tient à bout de bras. Le sac en carton tombe et tous les sachets s'éparpillent par terre. Il lève les yeux au ciel. 

- Et j'ai aussi raison quand je dis que tu es une vraie gamine. 

- Et alors ? C'est pas se qui t'empêches d'avoir un faible pour moi.

" Et toc ! Touché beau gosse.  "

          Je vois dans son regard qu'il est déstabilisé. Puis une pointe de déception et de triste passe dans ses pupilles. Soudain je m'en veux. C'était la cause première de notre dispute à la soirée. Encore une fois, j'ai agis sans réfléchir et je n'ai pas fais attention aux sentiment de la personne en face. Je ne me souviens pas de tout ce qui c'est passé à cette soirée mais je suis presque sûre que c'est pour se genre de chose que j'ai blessé Tom. 

Tu restes avec moi ?Where stories live. Discover now