Tokyo Revengers - [Wakasa × Reader]

Y croire.

- Wakasa...Ima...ushi ?

Il pris soigneusement mes poignets qui étaient posés sur le bord du lit puis décala légèrement sa tête vers mon cou. Sans m'en rendre compte car j'étais perdue dans mes pensées, il commença à m'embrasser délicatement la peau. C'est ses lèvres, qui me chatouillaient, qui m'ont réveillé de mes pensées.

- Att- Attends ! Qu'est-ce- Wa- !

Il se rapprocha de plus en plus, mettant son genoux droit sur le lit. Cela m'obligea à m'allongée à moitier. Il continua dans sa lancée et d'une main il me caressa le ventre jusqu'à arriver à l'armature de mon soutien-gorge. Inconsciemment ma main qu'il avait lâchée, s'était agrippé sur le côté de ses vêtements. Je pouvais facilement sentir ses côtes et surtout son souffle qui longeait lentement mon cou. Je n'étais pas contre ce qu'il me faisait mais une sensation désagréable, suivi de flashs à répétition n'arrêtaient pas de se succéder dans ma tête. À la place de Wakasa, je revoyais mon petit ami... des souvenirs de "ces" moments avec lui. J'avais la boule au ventre et mon corps ne pouvais s'empêcher de se crisper. Sans rien dire, sans bouger d'un pouce, je fixais le plafonds d'un regard vide.

Après quelques secondes, Wakasa avait cessé d'entreprendre quoi que ce soit et c'était remis droit.

- Wakasa ?

- Quoi ? Tu veux que je te force à coucher avec moi ? Dans ce cas, pas de soucis ! Dit il sur un ton aigrie sans pour autant bouger.

- Nan... mais si tu veu-

- J'en ai rien à foutre de ce que je veux. C'est ce que Toi tu veux. Et en l'occurence, tu ne veux pas.

- Nan ! Ce n'est pas ça...

- Alors explique moi pourquoi tu t'ai crispé et que tu tremblais ?

- Je...

- Hmpf. De toute façon, ton regard de poisson mort m'a coupé toute envie.

- Pardon...

- ...

Il s'est dirigé vers sa porte d'entrée. Sur son chemin il pris deux ou trois affaires et au moment où il allait partir, il s'est retourné vers moi.

- Dernière chose : Soit tu me paye en nature, soit tu me trouve du pognon. Dans les deux cas, tu disparaîtra pas sans m'avoir payé.

- ...

- Et si l'idée de partir sans me payer te vient en tête... Je te jure que tu passera le pire moment de ta vie. Bien plus pire que les moments que t'as pu passer avec l'autre bâtard. Pigé ?

- Oui.

Il est sorti de l'appartement sans un regard, ni même sans une poignée de gentillesse. Il avait radicalement changé en quelques secondes. Je suis restée planté là où j'étais repensant à se  qu'il venait d'arriver.

Je me sentais coupable car c'était sûrement de ma faute s'il s'est énervé comme cela. Je pensais m'excuser lorsqu'il reviendrait mais il n'est pas rentré. Je pensais au moins qu'il allait revenir le soir pour manger ou même dormir... J'avais même préparé un repas pour lui.

Grâce à lui j'avais compris une chose sur moi... j'avais moins peur de me faire frapper ou même de mourir que de rester seule.

Finalement, je m'étais cacouner dans les draps de son lit, envelopper dans son odeur attendant seulement son retour. Plongé dans mes pensées, à comment j'allais me faire pardonner, à stressée également qu'il ne veuille plus me voir, j'entendis soudain le bruit délicat de la poignée s'ouvrant doucement. Je me suis précipité vers la porte en ouvrant celle-ci d'un grand geste.