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Juin 2018

France

PDV VICTORIA

Le procès s'ouvre aujourd'hui pour trois jours. Idriss est là, une partie de l'entourage à tenu à être là. On est devant de tribunal et il y a beaucoup de journaliste. Ma grossesse va être révéler au grand jour. Et ça me fait un peu chier mais c'est le jeu. 

On a été s'installer dans la salle, je suis seule avec mon avocat. Derrière il y a le reste de la famille. La porte du box s'ouvre je vois mon père. Je ne l'ai pas vu depuis ce midi là. Il est là, il me regarde les larmes aux yeux et je le regarde dans le même état. Mais la dernière vision que j'ai de lui me reviens en tête et j'ai qu'une envie c'est de lui sauter dessus. 

La cour entre, il voit mon ventre arrondi et semble démunit. Ces larmes coulent. Je reste de marbre, le procés commence. La journée à été longue, elle est centré sur la vie de mon père. Beaucoup de monde témoignent des anciens amis de mes parents, des membres de ma famille. Je suis rentré et je me suis endormi dans les bras d'Idriss épuisée de mes larmes. Le lendemain cela concerner ma mère. Toute la matiné on a parler d'elle, de qui elle était, de leur rencontre, de ma soeur, de moi. L'après midi c'était les faits.  Je me suis retrouvée seule, Anouchka est parti dès la première photo suivit par Ken pour la réconforter. Ma tante et mon oncle n'on pas tenu quand ils ont entendu le nombre de coup de couteau. Nathan est parti quand il a vu des photos de moi couverte du sang de ma mère. Je suis rester, la main de mon mec sur mon épaule. Quand je me suis retrouver chez moi, j'ai vomi et j'ai pleurer. Idriss m'a forcé à manger et je me suis endormi à nouveau dans ces bras. C'est le dernier jour de procés, c'est les playdoyer des avocats, du procureurs.

-Maitre, est ce que votre cliente veut prendre la parole avant l'accusé? 

-Oui. je dis.

-Avancez vous à la barre. Nous écoutons mademoiselle Victoria Durant né Royez. Fille de la victime et de l'accusée.

-Je ne voulais pas parler. Je ne pensais ne pas en être capable. Je n'ai rien écrit. Pourtant mon avocat m'avez conseillez de le faire. Elle m'a conseillé tout un tas de chose, mais qui ne représente pas ce que j'ai vécu.  C'est vous qui allez décidé de la peine. je dis en regardant les jurés. Alors je vais vous raconter ma vie, notre vie. J'ai grandi dans une merveilleuse famille. Avec un père et une mère aimante. Et une grande soeur casse pied. je souris. Julia ma grande soeur était une personne merveilleuse. Elle était la fille, la soeur parfaite. Et je ne parle pas de quelle bout de femme elle était. On ne voyait qu'elle, j'étais si fière d'être sa soeur. je sourit. Elle est parti, j'avais 15 ans. C'est dur à 15 ans d'avoir un peu de trop de forme, de faire le deuil de sa soeur. Mais quand on a eu des parents comme les miens on y arrive parfaitement. D'abord il y a eu mon père. C'était un homme merveilleux, il était mon idole. Il était beau, grand, fort, il était parfait. J'étais sa petite fille, et il me protéger de tout. Il m'a toujours tiré vers le haut dans tout. J'ai eu le meilleur père du monde, c'est une certitude. Et il y a eu ma mère. On me dit que je lui ressemble et c'est ma plus belle fierté. Ma mère était mon modèle, mon pilier. Elle a toujours était là pour moi, elle prennait soin de moi, elle savait me parler et me rassurer. Et je ne vous parle pas de ces petits plats. je dis en souriant. Elle était d'une beauté incroyble, quand on rentrait dans une piéce on ne voyait qu'elle. Je me rappel parfaitement de ce matin là. je dis. J'étais en retard à l'entrainement. Ma mère dormait, papa m'a dit qu'on devait y aller. Je ne suis pas aller l'embrasser et je parti. En fermant la porte de notre maison, j'ai perdu ma mère et mon père. 

-Prenez votre temps. me dit la juge. 

-Il est midi 18 quand j'ai passer la porte. J'ai crier que c'était moi et je me suis arrêter en sentant cette odeur. Ca ne sentait pas comme d'habitude, ça ne sentait pas les bons plats en sauces de ma maman. Ca sentait le sang. J'ai découvert à cette instant que ça avait une odeur. Je me souviens de poser mes affaires et je rentre dans un cauchemar. Dans le salon là ou je jouait avec ma soeur, ma mère était étendu et cet homme était debout et avait un couteau dans sa main droite. Il y avait du sang partout. je pleure. Je me suis jeter sur ma mère pour arrêter le sang. Mais là ou j'appuyer sa faisait pression et ça sortait ailleurs. J'ai crier à l'aide, il n'a rien fait. J'ai du appeler les secours moi même. Tout ce que je voyais c'était ma maman par terre méconnaissable. Ces beaux cheveux blond étaient devenues rouges. Les secours sont venu, et on prononcé le décès directement. 95 coups de couteaux. Décès à 11h45. J'ai perdu ma grande soeur et ce jour là j'ai perdu mon papa et ma maman. L'homme qui est là à arrêter d'être mon père à la seconde ou il a poignardé ma mère. je dis en le regardant. 

Il pleure et moi aussi. 

-Ca va faire 2 ans. je dis en le regardant. Tu m'as pris tout ce qu'il rester. Tu n'est plus rien pour moi. J'avance parce que maman aurait voulu ça. J'ai eu mon bac, parce qu'elle l'aurait voulu. J'ai eu de l'or parce que je l'ai promis pour Julia, pour celui qui était mon père, pour maman. Je vais avoir un bébé. T'as privé maman de vivre ça avec moi, tu m'as privé de mon père et t'as privé mon bébé de ces grand parents. T'es plus mon père, t'es mort à mes yeux. Je regarde à nouveau les jurés. Je vous demande de trouvé la peine juste pour tout le mal qu'il m'a fait à moi et à ma maman. Parce qu'on ne méritait pas ça. Merci.

Je suis aller m'asseoir, tout le monde pleure. Je séche mes larmes. C'est au tour de mon père de parler.

-Ce que j'ai fais, ne s'explique pas. Je sais ce que j'ai fait et c'est impardonable. Parce que j'étais jaloux, j'ai perdu ma femme et ma petite fille. Je ne vous demande pas votre clémence, mais la vie m'a assez punie comme ça. Vicky.

-Ne vous addresser pas directement à elle.

-Alors, j'aimerai que ma petite Vicky sache qu'elle reste ma fille, que je l'aimerai toute ma vie. Que je suis incoryablement fier d'elle et qu'elle sera une mère incoyrable.

Ils ont délibérer, on a attendu. Je n'ai pas dit un mot durant l'attente. Il a pris 35 ans. Je suis reparti sans un regard pour lui. Je suis rentrée et j'ai dormi, je veux simplement que cette journée soit terminée.

Lui ou rien FRAMALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant