𝐌

302 11 0
                                    

J'étais vraiment anxieux de ce retour, je rentrais sur le terrain dans dix minutes. J'ai crié, tapé dans le premier truc que j'avais sous la main.

J'étais devenu complètement fou, je ne me contrôlais plus, j'avais beaucoup trop peur. J'étais traumatisée.

Paul et les autres avaient essayé de me calmer mais je savais que ça n'allait pas arriver d'aussitôt alors ils ont laissés tomber.

Mais Paul était loin d'abandonner, il voulait que je montre que j'avais la rage de vaincre, je l'avais, c'était sûr mais le stress était arriver bien avant malheureusement.

Il a appelé Leïla en vitesse en lui disait que j'étais incontrôlable, il savait qu'il n'y avait qu'elle qui pourrait un minimum me calmer.

Elle est venue à une vitesse impressionnante, j'étais assis et elle s'était mise en face de moi.

Kylian, regarde moi s'il te plaît.

Elle me suppliait, je ne voulais pas qu'elle ai du pouvoir sur moi mais je l'ai quand même regarder, son regard m'a apaiser directement.

Je ne serais jamais à la hauteur Leïla, je n'y arriverais pas. Je ne veux pas rentrer sur le terrain. J'ai trop peur. Ils vont continuer.

Sérieusement ? Tu vaux mieux que tout ces gens. Ils continuerons toute ta vie, ne les laisse pas avoir raison une seconde fois.

Elle m'a caressé la joue pour essayer de me calmer, ça marchais à moitié. Elle a pris mes joues entres ses mains, si douces, et elle m'a embrassé.

Maintenant, vas-y et montre leur, je t'aime Kylian.

C'était la chose que j'avais besoin d'entendre, quelqu'un m'aimait, sincèrement. Je l'ai remercié et je suis rentré sur le terrain.

Ils ne me huer pas, au contraire, beaucoup étaient heureux de me revoir sur le terrain. Mais, malheureusement, mes oreilles ont fini par n'entendre que les critiques.

Mon regard cherchait du réconfort, sinon, j'allais faire une crise. Encore. Je n'en pouvais plus.

Elle a claquée des mains et je l'ai regardé, mon regard était encré dans le sien. J'étais calmé même si j'étais déjà exténué.

Elle m'a fait des sortes de bisous avec ses mains et le match à commencé. Je n'étais pas très bon mais j'étais là. J'avais l'impression que l'histoire se répéter.

Sauf que les règles avait changés, je n'allais pas les laisser faire cette fois-ci, pas une seconde fois. J'étais fatigué certe mais je ne devais pas faire le faible une seconde fois.

J'ai fini ce match, je n'ai même pas célébrer à la fin, j'ai pris fuite à la seconde où l'arbitre avait sifflé la fin.

Je voulais retrouver ses bras, elle me manquais déjà beaucoup trop et je savais qu'elle allait avoir les mots pour me réconforter.

Je l'ai retrouvé dans les vestiaires, elle m'attendais. Je l'ai pris dans mes bras, j'étais enfin décontracter, elle avait un effet de dingue sur moi.

Je suis très fière de toi, même beaucoup trop.

Ses mots me réconfortaient à un point que personne ne pourrait imaginer. Elle avait ce don, ce don de me calmer. Juste le fait de la voir me faisait aller mieux.

Cette fille avait un pouvoir incontrôlable sur moi, elle me contrôlait presque et ça ne me faisait pas peur. J'avais une confiance aveugle en elle, c'était ma sauveuse.

J'avais susurré quelques mots dans son cou pour la remercier de ce qu'elle faisait. On a passé la soirée ensemble avec mon petit frère.

J'avais une relation particulière avec Ethan, c'était comme mon meilleur ami, il savait tout de moi et je savais tout de lui. Je ne sais pas ce que j'aurais fais sans lui. Je sais que c'est très niais ce que je dis mais c'est la stricte vérité.

Ces deux là étaient mes piliers, si j'en perdais un, je me perdais. Je les aimais beaucoup trop.

Le reste m'importait peut maintenant que je les avais à mes côtés, je m'étais promis de ne plus jamais me laisser aller.

Je n'allais pas bien, ok, mais j'allais me battre pour ces deux personnes et pour tout ces gens qui m'entourent.

Ils m'aimaient, j'avais cette chance d'être aimé. J'avais aussi cette malchance d'être mal-aimé par le monde entier mais je n'en tenais pas compte à ce moment là.

Ma mère n'avait pas élevé un enfant qui allait laissé tomber, j'avais tout ce dont j'avais besoin. Pourquoi me plaindre ?

Je m'étais délaissé une fois et je comptais ne pas le refaire plus tard. Ils ne m'atteindront plus.

J'ai été insulté pendant encore longtemps, ils ne voulaient pas me lâcher. Ils étaient décider à me pourrir la vie.

J'allais un peu mieux, j'étais enfin un petit peu heureux, j'étais encore accroché à la réalité. Je ne savais pas si ça allait durer.

Mais c'est arrivé plus tard, trop tard.

𝐛𝐚𝐧𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞𝐝 • Kylian MbappéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant