Chapitre 3

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Maeva...Maeva...

Une voix prononçait mon nom au fond  de cette salle qui m'étais inconnu. En fait je ne connaissais pas cet endroit dont j'étais assise sur le banc il y a quelques secondes. Tout était peint en blanc le carrelage, le plafond ainsi que les murs. Un grincement de porte retentit  dans cet espace calme et paisible, ce qui me fit sursauter. Mais je n'ai pas peur au contraire je ressens une immense paix dans mon cœur. Je suis vêtue d'une robe blanche. Un homme habillé en blanc entouré d'une lumière étincelante se tient debout devant moi je n'arrive pas à voir son visage juste ses pieds. Ils sont percés. Les yeux écarquillés je reconnais celui qui est en face de moi. Je ne me fais pas prier et me prosterne devant lui les larmes aux yeux.

-Maeva tu dois retourner auprès de ta famille. Le temps n'est pas encore venu pour toi de quitter ce monde tu as encore beaucoup de choses à accomplir, car mon retour se fait proche.

Sa main vint se poser sur mon épaule. Comment ça mon temps n'est pas encore venu ? Que s'est-il passé ? Pourquoi dit-il  cela ? Je suis ici depuis combien de temps ?
Il se relève, ses pas se font légers sur le sol. Il avait l'air de flotter dans les airs comme si ses pieds ne  touchaient pas le carrelage que je sentais froid. Il était maintenant face à une porte entrouverte. Je me levai dans un mouvement rapide pour le suivre. Mais il me stoppa avec l'une de ses mains, dans son creux on pouvait apercevoir une plaie séchée au milieu de sa paume.
Des bruits rapides d'amplitudes se fit entendre au fur et à mesure que je m'approchais de lui. Des pleurs, des voix, des cris stridents...Mais pourquoi pleurent t'ils ?? Ma tête me fait soudainement mal ce qui déclenche une vague de pensée ou plutôt un rafraîchissement de ma mémoire et là je comprends tout. Mon âme est entre la vie et la mort. Et si je passe cette porte je quitterai alors le monde des vivants. Je ne veux pas y retourner pour autant c'est comme un aimant qui m'attire. Je veux passer cette porte.

Puis j'entends une voix qui m'est si familière. Celle de mon mari qui sanglote en me suppliant de revenir près de lui...de la tristesse  se fait ressentir dans sa voix...

-Vas-y ma fille que le Saint-Esprit demeure ton allier et garde dans ta bouche la Sainte Parole qui est de l'eau vive pour tout ceux qui me suive.

Et il disparut derrière cette porte. Je revins en moi mes yeux étaient toujours clos. Mes oreilles bourdonnaient tellement l'endroit où je me trouvais étais brouillant. À côté de moi des sons de « bip » raisonnait.

-On a eu de la chance ! Son état s'est stabilisé mais elle est toujours dans le coma. Je veux que tout le monde reste vigilant il se peut qu'elle refasse une rechute et nous ne pourrions plus rien y faire. Dit la voix étrangère.

Des pas s'éloignent de moi. Un silence règne à présent dans la pièce. Je ne peux pas ouvrir les yeux, ni même bougé mon corps. Je veux crier que je suis de retour que le Seigneur m'a demandé de revenir mais ma gorge n'émet aucun sons. Alors je reste là à observer les quatre coins de la pièce sans pourtant qu'on ne me vois c'est vraiment étrange comme sentiment. La porte s'ouvre à nouveau, il est là, des larmes qui ont séchées ne passent pas inaperçu sur ses joues creuses. Son visage à l'air meurtri je ne reconnaît pas mon mari. Des cernes entourent ses yeux, son corps d'athlète que j'aimais tant n'est plus qu'un vulgaire squelette. Sa main vient retrouver la mienne.

-Oh mon amour ! Commence t-il, d'une voix à peine audible. J'ai tellement eu peur que tu nous quittes...que tu me quittes...je ne peux pas le supporter non impossible après un mois de mariage notre vie tourne subitement à la catastrophe. Je refuse de te laisser partir je m'en fous si je ne suis qu'un égoïste. J'ai besoin de ma petite femme au caractère explosif. Celle qui me réprimande quand je fais quelque chose à l'encontre de la volonté de Dieu. Tu me rappelles ce pourquoi nous sommes venus sur terre. C'est vrai qu'un jour nous sommes appelé à mourir, mais je sais que pour toi ce n'est pas encore le moment. Non tu as encore beaucoup à faire mon amour...ne me laisse pas stp...j'ai encore besoin de toi, ta mère et la mienne ne cesse de pleurer. Grâce va finir par devenir folle. Et ta petite sœur Karene ne parle plus...elle reste enfermée dans sa chambre ne voulant voir personne. Stp reviens nous... ils veulent te débrancher mais je m'y suis opposé fermement...tu n'es pas morte...tu es encore là et je le sens...je ne fais que prier et crier à Dieu pour qu'il te ramène. Je t'aime Maeva.

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⏰ Última atualização: Jun 07, 2022 ⏰

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Un mariage presque parfait.Onde histórias criam vida. Descubra agora