I Hate You I Love You

Faut que je t'oublie...🥀

Comme Florian nous a dit que c'était sûrement un voisin qui a tiré pour le nouvel an on s'est tous remis à danser.
Mon regard ne cesse de détaillée Olivio.
Il porte la casquette à l'envers, un jean's bleu avec une chemise noir et le premier bouton de celle ci est décroché.
Il est tellement beau...
La voix de ma meilleure amie me fait revenir à la réalité.

Maéva : arrête de le bouffé des yeux comme ça

Moi : c'est faux

Je rougis.

Maéva : t'es mignonne quand tu mends

On rigole toute les deux puis on se remet a danser.
Il est maintenant 1h du matin quand je pense à la lettre de mon père.
Je pars discrètement dans la cuisine des Ordonez en fermant la porte derrière moi.
Je sors l'enveloppe et récupère une lettre que je commence à lire...

"Ma fille,
Pardonne moi,
Pardonne moi pour tous ce que je t'ai fait subir,
Pour la pression que j'ai reposé sur t'es épaules,
Pour ma connerie de se soir.
Si je m'adresse à toi c'est parce que je veux que tu saches la vérité,
Je n'avais en réalité pas de réunion tard le soir, j'avais pas de voyage d'affaire, j'étais avec une autre femme et j'ai honte de moi.
J'ai perdu mon boulot et je n'aurais jamais pu payé les frais médicaux de ta sœur.
C'est pour ça que se soir à minuit, j'ai décidé de vous enlever un poids.
S'il te plaît ne reproduits jamais les erreurs de ton père.
Je t'aime.
Adieux."

Les larmes aux yeux, j'ai du mal à comprendre la lettre mais quand j'assimile le coup de fusil à minuit et la lettre de mon père, mon sang se glace et une angoisse me prend.
J'ai du mal à respirer, je sors de la cuisine des Ordonez en courant, j'entends qu'on
m'appelle mais je ne peux répondre...
Je sors dehors, les larmes coulent sur mes joues.
Il a pas pu faire ça...

Maéva : Ania attends !

Ma meilleure amie est derrière moi.
J'ouvre la porte précipitamment en faisant tomber la lettre par terre.
J'essaye de calmer ma respiration en appelant mon père.

Moi : papa ? PAPA !?

Mon regard tombe sur la porte du bureau de mon père.
J'ouvre celle ci et me fige quand mes yeux tombent sur mon père.
Je me mets à hurler.
J'entends quelqu'un ce précipiter vers moi, c'est Maéva, elle a les larmes aux yeux.
Elle se fige aussi en voyant mon père nageant dans une flaque de sang et le visage déformé par la balle du fusil.
Mes larmes redoublent et j'ai du mal à respirer.

Moi : papa...

Maéva me tire à l'extérieur de la main et me prend dans ces bras en me serrant fort.
Florian et Olivio sont là et pour la première fois je peux voir de l'inquiétude dans les yeux
d'Olivio.

Maéva : respire ma biche, je suis là...

J'aimerai pouvoir répondre mais j'en suis incapable...

Maéva : Florian ?

Florian : oui ?

Maéva : appelle les flics s'il te plaît

Florian : je leurs dit quoi ?

Maéva : qu'il y a eu un suicide