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11 - La galerie d'art

Il n'y a rien de plus réellement artistique que d'aimer les gens.

Van Gogh

20:02

 Cette magnifique affiche, doit attirer ma curiosité depuis bien quelques minutes. Une galerie d'art va ouvrir demain. J'ai toujours aimé l'art, j'avais cette impression de pouvoir me délivrer de tout ce qui me bousculait. Peinture, Aquarelle, encre de Chine, feutre, fusain ou simplement au crayon de papier, je pouvais passer des heures accroupie a même le sol, déversant mon âme sur c'est papier granuleux. Ma chambre était remplie de tableaux, de feuille accrochée avec de simples boues de patafix. L'art était un moyen pour moi de tout lâcher. Que ce soit joyeux ou triste. Toutes les émotions passées à travers c'est couche de couleurs. Mais maintenant, toute ses affaires sont dans une vielle valise bien trop poussiéreuse que je n'aurais pas pris si Finn ne m'avait pas obligé.
J'avais fini par lâcher ceux qui m'avaient aidé à lâcher prise dans des périodes difficiles, je ne pouvais plus prendre mes pinceaux sans repenser à tous ses moments qui étaient devenus des souvenirs aussi rapidement qu'une mine qui se casse. J'aime pensé à cette bulle si apaisante qui se créé autour de moi quand je dessinais. Des souvenirs si doux pour mon esprit. Plus d'une fois, j'ai hésité à la rouvrir. Mais je crois aimer me trouver des excuses à répétition. Et puis mon niveau doit avoir baisé, mes traits plus aussi assuré. J'avais un niveau, plusieurs années d'apprentissage derrière moi, dans mes premier souvenirs mon père m'aider à dessiner des fleurs. Un immense jardin de fleurs. Des fleurs que j'appelais les fleurs du beurre. Si tu l'es m'était sous ton menton, on te disait si tu aimais le beurre ou non.
Le bouton d'or.
C'est devenu rapidement une de mes fleurs préférées, remplies de souvenir et de passion que m'avait offert mon père. Un héritage que j'avais accepté avec joie. Est cette simple affiche me rappelle tant de souvenirs. Cette galerie d'art pourrait m'en rappeler bien plus. Un moment de pure nostalgie s'offre à moi. Pourquoi ne pas l'accepter. Et puis j'aime espéré réussir à ouvrir cette malle, récupérer une palette, déversée tout c'est moment joyeux qui me sont arrivé depuis que je ne l'ai plus toucher.

 - C'est cette affiche qui te met en transe ?

Je sursaute violemment. Avant de soupiré comprenant qui est à côté de moi. Je ne l'ai ni vu ni entendu arriver.

- Tu m'as fait peur, dis-je en posant ma main sur ma jambe qui venait de commencer à trembler nerveusement. 

- Je vois ça, désolé, ça va ?

Je relève quelques-unes de mes dread qui venait de tomber sur mon visage.

- J'étais dans la lune, je pensais te voir arriver.

- Une galerie d'art va ouvrir. Lit t'elle sur l'affiche monochrome

- C'est intéressant, j'aimerais bien jeter un œil un de ces jours, mais je ne sais pas si j'aurais le temps.

Je lui réponds intéressé.

- Elle n'est pas éphémère, les œuvres ne vont pas changer tout de suite. Mais tu trouveras peut-être le temps plus tard.

- J'espère, je suis nul avec un pinceau ou un crayon dans les mains. Je crois que j'ai évité ces lieux, par simple orgueil. J'ai l'impression que les tableaux me narguaient. Qu'il me dise " tu vois comment tu es incapable de refaire ce que tu vois"

- Tu n'es pas obligé de tout maîtriser tout le temps. Tu peux aussi te poser et simplement regarder, sans penser au reste.

- Tu es convaincante, mais j'en suis incapable. Je n'arrive pas à lâcher prise.

- Ça s'apprend, c'est long surtout si c'est ce qui te forge. Mais avec de la volonté, je suis sûr que tu peux réussir.

Elle hausse les épaules, avant de me questionne.