- 𝑽𝒊𝒏𝒈𝒕 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 - 𝔹𝕒𝕟𝕘𝕔𝕙𝕒𝕟

ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟚

Là première personne à qui je pense là tout de suite c'est à Jeongin. Il faut que je lui raconte tout. Je démarre et fonce le plus vite possible chez lui.

.•.

Je toque trois coups sur sa porte et patiente là avec mes affaires posées au sol.

—Chan?
Il regarde ma valise puis pose à nouveau son regard sur moi.

—Fallait me le dire si tu voulais faire une soirée pyjama.

—Rien à voir.. Je peux entrer?

—Oui viens.

J'entre et dépose mes affaires près du porte manteau. Jeongin m'invite à m'asseoir dans son salon et m'apporte une cannette de soda. Il s'assoit puis prends la parole.

—Alors qu'est-ce qu'il t'arrives pour que tu sois venu avec une si grande valise?

—Mes parents m'ont mis dehors.
Il écarquille les yeux et je continue. D'après mon père je ne fais que profiter de leur argents... Alors il m'a dit d'aller faire ma vie ailleurs, en vingt jours.

—Je suis désolé pour toi. Mais bon c'est un peu vrai que tu profitais de leurs argents.

—Eh! Je te permets pas! Je travaillais dure tu sais?

—Peut-être oui. Du coup tu comptes faire quoi?

Je passe une main dans ma nuque et soupire.

—Je sais pas trop.. Trouver un boulot peut-être.

—Ce serait un bon début! Demain je t'emmènerai quelque part.

J'acquiesce avec un hochement de tête.

—Au fait, ça te dérange si je reste pour cette nuit?

—Pas du tout non, tu peux même rester plusieurs jours s'il faut.

—Merci beaucoup Jeongin.

—Je suis bien obligé de te loger. Sinon tu irais où hein?

Il rit puis bois une gorgée de sa cannette. Je fais de même.

.•.

—Chan, reveille-toi, il est 7h15.

Je l'entends soupirer alors que je suis encore à moitié endormi.

—Ça fait déjà trois fois que ton réveil a sonné. Chaaan.

J'ouvre les yeux. Je suis affalé sur le canapé et Jeongin est debout juste à côté de moi.

—Oh enfin tu as émergé du sommeil Blanche Neige!

—C'est Aurore déjà pas Blanche Neige andouille.

Je me redresse doucement tout en me plaignant.

—C'est pareil. Aller grouille on doit pas être en retard.
Dit-il en allant dans la cuisine jeter les cannettes de la veille.