Chapitre 4

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Les lumières de la ville défilaient dans la limousine qui menait Kiku et Heraclès à la fête spéciale « Vampires » de Francis. Heraclès avait reçu un costume simple et sobre qu'il décrivait comme « Jésuite » auquel il fallait juste ouvrir trois boutons pour faire tomber le pantalon.

Kiku se sentait étrange dans sa robe. La sensation d'avoir les jambes libres et pourtant être habillé était une chose à laquelle il n'avait pas été habitué. La robe était très belle et d'une étoffé si douce qu'elle paraissait une brise de printemps, les jupons frottaient ses jambes d'une caresses souple. Roderich, le couturier, lui avait fait grâce des baleines ainsi il pouvait se déplacer avec une aisance plus moderne. Les couleurs était pales et rappelait l'innocence et l'ingénuité des héroïnes de romans de vampires. Durant les mesures, il lui avait avoué que tout le monde avait reçu un costume particulier de la part de Francis pour sa fête. Serait-il le seul à être travesti ? Le fait d'être habillé en femme Kiku s'était un peu inquiété : connaissant les tendance perverses... enfin françaises, de Francis, comment pouvait-il douter une seconde que la soirée ne finirait pas en partouze générale. Peut-être extrapolait-il un peu trop ? Il ne savait pas.

— Ne t'en fais pas, dit Heraclès, tu es très belle dans cette robe. — Oh, mais quel flatteur vous faites, cher monsieur, répondit Kiku en le tapant avec son éventail. Heraclès éclata de rire et glissa sa main sur la cuisse de son amant. — Chère amie, sachez que je me réjouis au plus haut point d'être votre cavalier ce soir. Cela me rempli d'une joie sans précédent. — J'espère que vous ne serez pas rempli que de joie ce soir ! Rajouta Kiku d'un air coquin.

Heraclès rougit subitement, cette remarque très tendancieuse l'avait surprit. Il n'en était que plus agréablement surpris. Déjà, il sentait le sang lui monter à la tête ; il ne faudrait pas beaucoup de temps pour qu'il redescende entre ses jambes. À ce moment, la limousine roula sur un nid de poule et Kiku tomba sur Heraclès.

— Oh ! Je tombe. Gémit-il. — Chère amie, ne vous êtes pas fait mal ? — Je ne sais pas, j'ai heurté quelque chose de dur près de votre ceinture, est-ce donc votre besace ? Susurra Kiku en se rapprochant des lèvres de son bel ami. — Ma chère, ce que vous avez heurté n'est d'autre que mon arbre de chair, mon épée d'amour, ma lance d'Apollon...

Kiku le coupa d'un baiser passionné, « Espèce de malotru, pensez-vous trompez ainsi une douce dame ? Vos effets de langage n'ont aucun effet sur moi, je sais bien que ce n'est que votre pine durcie par l'excitation que je vous donne. »

— Ah madame ! Vous me prenez à court, je ne sais que répondre ! — Cher monsieur, sachez que moi aussi, j'en ai une ! — Madame ! Quelles sont les choses que vous me dites là ! Une femme de votre classe aurait-elle aussi hérité des attributs masculins ? — Oui, je l'avoue, d'ailleurs regardez la bosse qui déforme de manière gracieuse mes jupons. Je n'ai pas trouvé l'usage de mettre une culotte, me voilà bien punie pour avoir été une mauvaise fille !

Kiku se releva et Heraclès pu voir qu'entre se nombreux jupons se dressait timidement une excroissance qu'on devinait palpitante.

— Madame, donnez-moi la permission d'embrasser vos monts de Vénus... Pardon, votre pic de Mars. Chuchota Heraclès en embrassant le coup parfumé de sa compagne. — Oh, monsieur est aventureux. Dit Kiku en soulevant ses jupons, dégageant des toiles son membre épilé et rougeoyant qui pulsait au rythme de ses battements de cœur.

Heraclès plongea entre les jambes de son amante et embrassa doucement la tête de gland. Puis, d'un mouvement savant de la langue décalotta le fier soldat et humecta doucement la peau ainsi révélée. Heraclès sentit les mains de Kiku se glisser entre ses cheveux alors qu'il enfonçait la bite dans sa bouche. Kiku souleva ses jambes et les enroula autour du cou du grec qui donnait de la tête.

— Oh mon amour, c'est bon !

Heraclès glissa une main sous la croupe du japonais languissant en titillant doucement son trou du cul. Pendant ce temps, il avait délaissé le membre durcit pour les bourses généreuses dont Kiku était pourvu. Kiku sentit des vagues de voluptés monter en lui, le tissu de sa robe semblait avoir prit une autre texture. Plus sensuelle, plus douce, elle caressait sa peau comme un souffle de vent chaud de printemps. Kiku perdit la tête instantanément lorsque Heraclès le pénétra en douceur. Il sentit son épée de chair rentrer dans son fourreau avec douceur et remplir son corps de l'amour physique de son amant.

Kiku agrippa la chemise d'Heraclès et l'ouvrit en faisant sauter quelques boutons, griffa presque possédé son torse musclé qui perlait d'un fil de sueur. Heraclès se jeta sur sa bouche avec faim et l'embrassa avec fougue. Très vite, il déchargèrent ensemble mais ne s'arrêtèrent qu'après la troisième fois. Là, comme réveillé d'un songe, ils virent que la limousine était en train de se garer. La fête pouvait commencer.

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