-Chapitre II

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¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡

PDV TON PRÉNOM :

  Un éclat de verre me fut projeté dans le visage après qu'un énorme bruit de balle eut venu frapper ma vitre avant.

  Je profitai de ce petit moment de distraction pour appuyer sur la pédale de ma voiture, et de freiner juste avant de percuter les hommes devant.
 
  Seul le rose était resté, ses agresseurs s'étaient enfuis.
Il afficha un sourire satisfait, et rejoignit la portière gauche de la voiture pour venir s'installer à côté de moi.

  "T'es malade, dit-il dans un calme surprenant, au vu de la situation. Grouilles, y'a des mecs flingués qui arrivent."

  Je venais de tourner la tête derrière moi, et effectivement une bonne trentaine d'hommes fonçaient sur nous. Je vis du coin de l'œil l'homme de ma banquette arrière allongé, le crâne en sang. Il était mort.

  "Il est mort... me murmurais-je.

- Ils foncent sur nous ! Démarre !"

  Je relevai les yeux une dernière fois vers les ennemis avant de me remettre face au volant et de démarrer.

  Je doublais une dizaine de voiture avant d'arriver sur une route plus calme où les voitures étaient plus rares.

  "Ton nom ? Je demandais, profitant d'un moment un peu plus calme.

- Sanzu.

- Ok. Moi c'est...

- Oui je sais. Tp, dit-il dans un soupire"

  Comment savait-il ? Déjà, pourquoi est-ce que j'étais en train de fuir des hommes armés avec un mec nommé Sanzu ?

  La nuit était noire, et les lampadaires eclairaient peu. Je n'eus pas le temps de voir avancer la voiture en face de moi que nous rentrions dans celle de devant. Visiblement ils avaient prévus que nous passerions par ici puisque cette rue était en sens unique.

  J'avais les oreilles qui sifflaient, la tête qui tournait et l'alcool n'aidait en rien. Je voyais trouble et le choc de la collision avait projeté ma tête contre le volant, qui saignait, maintenant. Je fut obligée de reprendre mes esprits lorsque je sentis la main de Sanzu secouer mon bras.

  "Faut qu'on bouge !"

  Je me redressais péniblement, les jambes tremblantes. J'ouvris la portière et Sanzu fit de même après qu'il ait vérifié que j'étais sortie de la voiture.
Mes jambes tremblantes ne me servirent pas longtemps puisque la seconde où je touchais les goudron, elles ne me permirent que d'avancer d'une dizaine de mètres avant que je ne m'étale au sol.

  Nous étions sortis à temps, puisque la seconde d'après ma voiture émis une petite explosion avant de prendre feu.

  "Ma voiture...

- On a pas le temps !"

  Sanzu me prit le bras et m'obligea à me relever, puis nous partions en courant dans une direction qui m'était inconnue, sous l'effort plus qu'admirable de mes jambes qui me faisaient tenir debout.

  Je commençais à perdre de plus en plus mon souffle et dus m'arrêter. Mes mains sur mes genoux, je prenais de grandes inspirations.

           !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  Enroulée dans une couverture, et posée sur mon lit, je regardais dans le vide. Je repensais à ce qu'il venait de se passer.

  Comment est-ce qu'il connaissait mon prénom ? Qu'est-ce qu'on foutait, à être poursuivis par des gens ? Qu'est-ce que j'avais bien pu faire pour en arriver là ? Et surtout, qu'est-ce qu'il cachait derrière son masque ?

  Nous avions échangé nos numéros, mais il était bien trop tôt encore pour que je n'ose lui poser des questions.

  Je m'allongeai face au plafond et soupirai du nez. Il n'était que quatre heures et demi et je n'arrivais même pas à somnoler.

  Je tournai la tête vers la gauche lorsque je vis mon téléphone s'allumer, signe que j'avais reçu une notification.

  Sanzu m'avait envoyé un message.

"Fais gaffe y'a quelqu'un sous ta fenêtre"

 
  Je relevais les yeux de mon téléphone et commençai a entendre mon cœur battre jusque dans mes oreilles.

  Je sortais les pieds de mon lit, et ressus un frisson, non seulement parce qu'il faisait froid, mais aussi car je redoutais la suite.

  Je prenais une lampe qui était posée sur ma table de chevet et m'avançai vers la fenêtre.
Je penchai légèrement la tête et fut soulagée de voir des cheveux roses en bas de ma rue.

  J'ouvris la fenêtre, ce qui lui fit remonter la tête vers moi, puisqu'il était sur son téléphone.
Je posais doucement la lampe sur le rebord de la fenêtre et soupira.

  Je posais mes mains sur le rebord de la fenêtre puis nous nous regardâmes fixement.

  "C'est pas drôle, je dis.

- C'était pas censé l'être, répondit Sanzu."

  Je n'avais jamais détesté le silence, mais celui-ci était différent et me mettait presque mal à l'aise.

  "Je peux monter ? Finissa-t-il par demander.

- Non."

  Il mit son téléphone dans sa poche et commença à s'approcher du mur de l'immeuble. Ses pas résonnerent dans la rue et le chien du voisin commença à aboyer, ce qui me fit sursauter. Ma main glissa sur le rebord et percuta la lampe, ce qui l'a fit tomber avant de s'écraser bruyamment sur le sol.

  Sanzu fronça des sourcils en me regardant, avant que la voisine du dessus, une vieille grand-mère qui vivait avec ses chats, ne vienne crier sur Sanzu du boucan qu'il aurait fait, et que je referme ma fenêtre.

  J'eus un sourire en coin, qui, plus tard, ne m'empêcha pas de regretter d'avoir laisser le pauvre Sanzu tout seul dehors.

  Je me rassis sur mon lit, puis, eus un déclic. Comment Sanzu connaissait mon adresse ? Pourquoi était-il venu me voir ?

  Je vérifiai sur mon téléphone, mais non, ma localisation n'était pas activée.

  Je me relevai, regarda par la fenêtre mais Sanzu n'y était plus, seule ma lampe cassée était restée en bas.

  Je craqua mes doigts avant d'aller dans la cuisine et de boire un grand verre d'eau.

  Malgré que Sanzu n'ai pas l'air méchant, une petite boule restait dans mon ventre à l'idée de toutes ces questions qui restaient dans ma tête...

 

Love shot ×× Sanzu x reader Où les histoires vivent. Découvrez maintenant