DRARRY(2) - Cœur de loup [EN PAUSE]

Chapitre 12 : Bruits de couloirs

Eh nouveau chapitre ! J'avoue que je n'aime pas trop celui-ci, mais il contient quelques révélations importantes pour la suite... J'espère que ça vous plaira quand même, bonne lecture !

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J'entends des murmures autour de moi et je sens un poids bouger légèrement sur mon ventre. Il me faut quelques minutes pour comprendre où je me trouve. Le canapé de la salle commune. Avec Malefoy. Malefoy qui est allongé contre moi. J'ouvre brusquement les yeux. Tout le monde nous regarde avec un air ahurie collé au visage. J'essaie de me relever légèrement, mais Malefoy dort toujours et je n'ai pas la force de le soulever pour me libérer de son emprise.

- Malefoy, je chuchote à son oreille en le secouant doucement. Malefoy, réveille-toi, tout le monde nous regarde.

Il ouvre les yeux sans prévenir et regarde autour de lui, affolé. Se redressant d'un coup sec, il me repousse, se relève en titubant et remet son masque froid. Son visage n'a plus rien de l'apaisement que j'y ai vu les quelques heures précédentes.

- Ne me touche pas, Potter, dit-il d'un air méprisant. Qu'est-ce que vous avez à me dévisager ? Allez donc voir ailleurs si j'y suis.

Sur ces mots, il quitte la salle commune pour se rendre dans le dortoir, d'où il ressort à peine quelques secondes après et entre dans la salle d'eau en claquant la porte. Je ne peux m'empêcher d'être en colère contre les autres : tout ce que nous avions réussi à établir hier soir vient d'être balayé en quelques minutes, la bulle de confiance que nous avions formée a été brusquement éclatée et j'espère que tout n'a pas été réduit à néant. Je ne veux pas avoir fait tout ces efforts en vain, je voudrais vraiment l'aider.

- Harry, qu'est-ce que cette fouine faisait dans tes bras ? demande brutalement Ron venant briser le silence gênant qui nous entoure.

- Fais attention à ce que tu dis Ron, intervient Hermione. Tu ne voudrais quand même pas te retrouver à nouveau avec les cheveux roses ! Harry, reprend-t-elle en se tournant vers moi, explique nous pourquoi tu dormais sur ce canapé avec Malefoy.

- On n'arrivait pas à dormir hier soir, alors on est venu dans la salle commune pour ne pas vous réveiller. On a parler un peu puis on a fini par s'endormir, je dis en baissant les yeux.

- Vous avez parlé de quoi ? demande Padma, curieuse.

- De rien, réponds une voix traînante dans mon dos. Rien qui te regarde, Patil. Potter, va donc t'habiller, tu es le seul encore en pyjama et il est l'heure d'aller manger.

Malefoy agis comme si rien ne s'était passé, comme si les autres n'étaient absolument pas en train de nous dévisager comme deux bêtes de foire, et ç'a le don de me déstabiliser encore plus. Comment peut-il garder son sang froid en toutes circonstances ? Il faut qu'il m'explique comment il fait ça. Sur ces pensées, je me lève et me prépare en quatrième vitesse, rejoignant les autres pour aller à la Grande Salle moins de cinq minutes plus tard.

Je suis le premier à avancer dans les escaliers, mais en voulant me dépêcher, mon pied dérape sur l'une des marches et je me retrouve à dévaler le reste sur les fesses, ne m'arrêtant qu'une fois arrivé à l'étage inférieur. Une main se tend devant moi et je la saisis, me retrouvant nez à nez avec Malefoy qui me suivait dans les escaliers, avant ma chute monumentale.

- Tu es une catastrophe ambulante, Potter, me dit-il en me dévisageant avec un sourire en coin. Ce genre de situation n'est pas censé arriver dans la vraie vie, seulement dans les histoires drôles.

- Eh bien je viens de te prouver que c'est manifestement possible d'être aussi maladroit que ça. Au moins, je t'aurais fait rire, je dis étirant ma lèvres dans un léger sourire.