Chapitre 4| Emmy

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CHAPITRE 4.

- On doit allez faire des courses les garçons.

Je me tourne vers Lucas qui est affalé sur le canapé devant la télé.

- Où est Estéban?

Il hausse les épaules. Quel idée j'ai eu de me mettre en colocation avec deux mecs!

- Je vais faire les courses.

- Je t'aiderais à ranger.

Je le fixe et lui lance un sourire mauvais.

- Tu as plutôt intérêt.

Je prends mon sac à main et enfile mes écouteur. L'air New Yorkais me feras le plus grand bien. Ça fait une semaine que j'ai eu le droit de partir du hangar. En faites ce n'est même plus le notre. Mon père à finalement accepté l'échange avec les Yorks. Après ça, le gang à était totalement dissous. Les seuls à être rester ensemble c'est Lucas, Estéban et moi. J'ai rencontré Estéban juste après le départ d'Adrian et ça a très bien collés entre nous. On a une grand complicité et avec tout ce temps passé ensemble on a pu construire une réel amitié. En sortant je découvre directement le marchand de journaux. Tout les jours j'ai le droit à mon exemplaire gratuit. Je dois avouer que je crois lui avoir taper dans l'œil à ce marchand.

- Bonjour Emmy!

Je lui sourit et m'empare du journal. Et comme d'habitude, je le vois lui. La nouvel star entouré de tout ses groupies. Si c'est pas pathétique. Je le pensais capable de tenir sa promesse et je regrette d'avoir tant cru en lui. Il m'a menti. Après quelque mètre je jette ce torchon dans la poubelle. Là où est sa place. Je m'arrête devant le marchand de fruit pour lui commander des oranges. Ça me fait beaucoup de bien de pouvoir vivre à nouveau ma vie. En toute liberté et simplicité. En partant je rentre dans un torse dur.

- Merde, regarde où tu vas toi!

Cette voix...

- Emmy?

Je n'arrive même pas à le regarder dans les yeux. Sa main attrape mon menton pour faire en sorte que nos yeux sois unis l'un dans l'autre.

- Depuis quand...putain, qu'est-ce que tu fou là?

Je lève mon sachet d'orange pour le lui mettre devant le nez.

- Des courses.

Il me détaille, et ses yeux vert me fond toujours autant d'effet. Je le sens se raidir en entendant une voix de femme.

- Mon chéri, qui est cette jeune fille?

Une jolie femme approche. Ses cheveux son blonds, très bien coiffé et ses yeux son bleu. Elle a l'air assez âgés et alors quand il dit ces mots je comprends.

- Maman, tu veux bien nous laisser?

Sa mère acquiesce pour mon plus grand malheur.

- Depuis quand ton père t'a laisser partir?

Il m'attrape le bras et me traine hors de cette foule. Son comportement d'homme toujours autant supérieur m'insupporte.

- Une semaine.

Adrian passe sa main dans ses cheveux en se mordant les lèvres.

- Pourquoi tu n'es pas venu me voir?

- Je suis censé savoir où tu habite?

Je lui dit tout ça sur un ton sec. Ce ton qu'il déteste que j'emploie avec lui. Mais contre toute attente il ne dit rien. Il reste même longuement dans le silence. Un silence pesant, lourd.

- Je suis pressée.

Je remets une mèche de cheveux dans ma queue de cheval et m'apprête à partir. Seulement têtu et téméraire comme il est, Adrian me retient fermement par le poignet.

- Fait gaffe, je ne voudrais pas me retrouver à la une des journaux.

Je regarde sa main qui agrippe mon poignet et il comprend alors où je veux en venir.

- C'est quoi ton problème?

- Je n'en ai pas.

- Pourquoi tu me fuis alors?

- Je t'en pose des questions, moi?

Il soupire et je sais qu'il se contient et qu'il s'empêche d'exploser en public. En faites il n'a pas changé, il n'a pas évoluer. Du coin de l'œil j'aperçois sa mère qui nous observe.

- Donne moi ton numéro.

- Non.

Ce mot qu'il hais entendre. Jamais personne ne lui dit « non », pour lui ce n'est même pas envisageable qu'on lui refuse quelque chose. Et bien il y a un début à tout dans ce cas.

- Emmy...tu fais chiez sérieux!

Des passants se retourne et nous reluque.

- Fait gaffe, tu risque de perdre ta réputation en parlant comme ça à une fille.

- Tu m'as fait une promesse.

- Oui, je m'en souviens.

- Tu ne l'as pas tenue.

Je sens un brin de déception dans le ton de sa voix.

- J'aurais pu la tenir si entre temps je n'avais pas appris les choses immonde que tu m'as faites.

Cette fois son visage exprime l'incompréhension. Il m'attrape les épaules et se rapproche de moi pour me parler. De sorte à ce que personne n'écoute notre échange.

- De quoi tu parle, bordel?

Les larmes me monte à nouveau. Je le hais tellement, lui et tout ces mensonges. Je ne peux plus me l'encadrer, je veux qu'il parte loin, très loin et qu'il ne revienne jamais. Je me détache violement de lui.

- Ne m'approche plus!

Et puis je fuis, loin de ce traitre que je ne pourrais sûrement jamais pardonner.

Fight (En correction)Donde viven las historias. Descúbrelo ahora