Quelle est cette lenteur qui égrène les heures
Elles qui dans le malheur voient couler tant de pleurs,
Impatience oubliée, la vie comme un boulet
Nous laisse anesthésiés sans ressort ni gaité.
Même les cris se sont tus, quelque chose s'est rompue
On se sent vide et nu l'âme dans le refus,
Plus rien ne compte vraiment, notre cœur est vacant
Et l'espoir s'enfuyant on s'approche du néant.
La douleur nous enserre, que la vie est amère
Il n'est plus de prière pour porter la lumière,
Et parfois on enrage mais rien ne nous soulage
La douleur est une cage ou mouiller notre encrage.
Réduit à presque rien, plus rien ne nous retient
On en oublie les liens qui peuvent faire tant de bien,
À errer dans le noir pétrit de désespoir
On veut dire au revoir on ne peut plus rien voir.
Douloureuse blessure elle réduit le futur
On ne voit plus qu'un mur obstacle bien trop dur,
On verse tant de larmes jamais elles ne désarment
La vie n'a aucun charme, la souffrance est une arme.
Mais un jour viendra le pire s'estompera
Et l'espoir renaîtra mais pourtant jusque là
Que de larmes versées que de cris étouffés
Pour avoir tant aimé ceux qui nous ont quittés.
Régina Augusto Auteure.
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Histoire d'inspiration
PoetryIl n'y pas grand chose à dire, j'ai envie de partager quelques textes que je trouve beaux ou qui m'inspirent :) Publication hasardeuse et absolument pas régulière :)