10 - Âme-frère

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Paris, 14h.

Nous discutions du live de ce soir, où je pourrais m'installer et Doigby proposa que je live sois à la G-Corp, sois chez lui. Mon frère nous proposa plutôt de prendre chacun un studio de la G-Corp, ce qu'on accepta sauf Kamel, qui lui, préférait être chez lui. Chose que Corentin accepta.

-Bon, dis Arif, on va retourner à nos locaux respectif mais avant je dois passer chez Lucas voir Lock. Il m'a toujours pas rendu mon casque que je lui avait prêter. Dit-il en en frottant ses yeux.
-Profites-en pour parler de ce soir, voir ce qu'ils en pensent. Dit mon frère en réglant deux trois choses sur son pc.
-Je gère ça, je t'envoie un message sur WhatsApp dès que je sais. Il ce tourne vers moi. Tu veux venir avec moi Billie?
-Je.. euh..
-Finalement on va tous y aller. Dit mon frère en ce levant de son siège. Et on prendra ma voiture.

Kamel nous scruta sans comprendre la réaction de Corentin. À vrai dire, mon frère avait toujours était très protecteur avec Mélissa et moi, notre petite dernière étant bien trop jeune à l'époque pour être protéger des garçons. Il nous laisser tout de même avoir des copains, sortir avec des garçons, mais il était très protecteur et aimer savoir avec qui nous traînions et si ils étaient de confiance.
Mais, allez savoir pourquoi, il était pire avec moi. Il en es venu presque aux mains quand nous étions au collège.
Sûrement car il ce sentait mal pour moi, de savoir que je n'ai jamais connu le bonheur d'une vrai « famille ». Mais je ne lui en avait jamais voulu d'avoir était trop « coller » sur mon dos. Bien au contraire. Car c'est grâce à lui que j'ai connu l'amour du jeux vidéos, qu'ils nous a appris à tous l'amour du jeux vidéos.
Je regarde dans le rétro, étant assise derrière Gota, Kamel à ma droite et Arif étant passager. Mon frère me lança un regard par le rétro intérieur, il me sourit de toute ses dents.
Si il savait à quel point je l'aimais ce petit con! Malgré toute les fois où l'on s'est battus, où, à cause de lui, je tomber de mon skate. D'ailleurs, j'ai plusieurs cicatrices suite à ça.
Je nous revoyais plus jeune, il devait avoir 10 ans et moi 8 ans. Nous jouions dans le skate Park voisin, mon frère skater de temps en temps, ou faisait du roller ou encore de la trottinette. Que moi, ma passion, était bien le skate.
Il m'aidait à m'entraîner et à prendre confiance en moi. Ensuite, on ce poser sur le petit carrée d'herbe pas loin, rempli de fleur blanche et d'arbre dont les feuilles était d'un vert verdoyant. Nous goûtions, en parlant de tout et de rien, on ce chamaillait aussi beaucoup.
Il était bien plus que mon frère, il était mon meilleur ami. Suite à ce souvenir, je m'approche du siège de Corentin et posa ma main sur son épaule brièvement. Je savais qu'il n'aimait pas montrer qu'une once de ses sentiments devant les autres, et je respectais son choix et son avis.
Arriver devant un grand bâtiment parisien assez moderne, nous descendions tous de la voiture. Arif s'avança avec Kamel, tandis que j'attendais Corentin, qui fouillais dans le coffre.
Je vois les deux hommes entrer dans le bâtiment sans nous attendre, je commençais à m'impatienter.
Je marche en direction du coffre.

-Sérieux Coco, t'es long! Tes potes sont déjà rentrer!

Je sentis une main me tirer, et je tomba dans le coffre. Le rire de Corentin ce fit entendre à mes oreilles. Je grogna, il attrapa ma tête et ébouriffa mes cheveux avec son poing.

-Tu pensais à quoi p'tite tête?
-De quoi? Demandais-je, surprise.
-Dans la voiture, maligne.
-Ah, riais-je. Je pensais à quand on était jeune et qu'on aller au skate parc.
-Pourquoi ce souvenir la?
-Parce que c'était un beau souvenir je trouve, l'un des plus beaux de notre enfance.
-Mh, je trouve pas. Perso, mes souvenirs préférés, c'est quand tu venais dans ma chambre en cachette de maman le soir, pour me regarder jouer. Et tu t'endormais toujours sur mon épaule. Ria-t'il les yeux regardant le plafond de la voiture. Tu avais même de la bave qui coulait parfois là. Dit-il en passant son doigt dans le coin de sa bouche.
-Connard, riais-je en lui donnant un coup de coude, ce qui le fit rire.

Il rattrapa ma tête et que de frotter son poing sur le sommet de mon crâne comme il a pu le faire quelques minutes plus tôt, il me donna un petit coup de tête très léger, avant de sourire.

-Tu m'as manquer sœurette.
-Toi aussi Coco.

Poids LourdWhere stories live. Discover now