𝘪𝘪- 𝘭𝘪𝘭𝘪𝘵𝘩 𝘳𝘢𝘤𝘰𝘯𝘵𝘦...

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               UNE VALISE DANS UNE MAIN, l'autre sur l'arrosoir tremblant, nous étions prêt à partir

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               UNE VALISE DANS UNE MAIN, l'autre sur l'arrosoir tremblant, nous étions prêt à partir.

  Dès que je frôlais le Portoloin, j'avais été happée vers l'avant. La sensation était troublante, comme si je m'étais transformée en chewing-gum et qu'un sale gosse me tirait dessus pour former un fil, le plus long possible. Ça m'attrapait l'estomac et ça me tirait dans un décor de théâtre.

  Je fermais les paupières. Je n'aimais plus trop les voyages en Portoloin. Les couleurs vives et expressives qui me frappaient la rétine... ce n'était... je ne voulais pas... cela me rappelait trop maman et l'explosion qu'elle a dû encaisser pour ne jamais en ressortir.

  Mais, n'en parlons pas. N'en parlons jamais.

  Finalement, je sentis que la vitesse diminuait. Une vague de pollution se chargea de nous accueillir. Comme des crêpes, au lieu de retomber dans la poêle, on s'écrasa dans une petite ruelle. Une venelle juste derrière la gare de King's Cross. Si je n'avais pas levé les bras, c'était mes dents qui m'auraient réceptionnées sur les briques rouges.

Par Merlin et Circé ! Vivement que je passe l'examen de Transplanage !

- Tout va bien, les filles ? demande Papa en soufflant les mèches blondes qui lui couvraient les yeux.

- Il va vraiment falloir investir dans un poney volant... je marmonne en me redressant.

- Je n'ai rien de cassé, dit Luna. Papa, tu peux me passer l'exemplaire du Chicaneur que je t'ai demandé s'il te plaît ?

  Papa s'agita et sursauta comme une puce.

- Ah ! Oui ! L'exemplaire ! Attend un instant ma chérie.

  Je souriais en les couvant du regard avant de m'éloigner vers la sortie de la ruelle.

  L'atmosphère empressée de Londres bourdonnait. Une ruche à Moldus, je pensais. Où des voitures aux carcasses brillantes se tassaient dans les rues. Les passages piétons étaient piétinés par la masse de fourmis. Puis, les feux changeaient la donne et tout recommençait. Magique.
  Je me demandais toujours comment ils faisaient pour vivre aussi entassés... les sorciers ne pourraient jamais se supporter assez. Il y aurait plus de sortilèges Interdits lancés que d'appels pour le thé.

- Lilith ? m'appelle Papa de sa voix un peu nerveuse. Il faut y aller ! L'aiguille tic et l'horloge tac !

- J'arrive !

  La gare n'était pas moins bondée. Est-ce que Fred et George sont déjà arrivés ? J'espérais bien, sinon c'est moi qui allait me coltiner la recherche du compartiment vide.

  Luna trottinnait à côté de moi. Les Moldus arrivauent en retard pour prendre leur train. Les coups de sifflets explosaient. Les gardiens de quai remettaient leur casquette. Et, en moins de temps qu'il fallait pour le dire, on passait la barrière magique.

𝗟𝗜𝗟𝗜𝗧𝗛 - 𝙏𝙊𝙈 𝙅𝙀𝘿𝙐𝙎𝙊𝙍 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant