Heart : Tome 1 | En réécriture |!

Chapitre 4

Note de l'auteur : L'histoire commence tout doucement à se tisser, j'espère que pour l'instant vous appréciez ! Sur ce bonne lecture !

Je m'assis sur ma chaise en tissus blanc qui sentait encore le neuf, j'allongea ma tête sur mon bureau et regarda encore une fois le médaillon en le faisant tournoyer en tenant la chaîne dorée grâce à ma main droite. Le pendentif accrochée au bout me disait quelque chose, comme si je l'avais déjà vu auparavant. Dans tous les cas il avait l'allure d'un bijoux ancien comme ceux de ma grand mère Sophie, peut-être qu'elle pourrait m'aider à en apprendre un peu plus sur ce pendentif.

Je fus brusquement arrêtée par le bruit d'une tape de la main sur la porte de ma chambre, je me hâta de cacher le pendentif et l'enveloppe dans un tiroir et alla ouvrir.
C'était mon père.
Contrairement à ma mère il n'avait pas la sale manie d'entrer comme si rien n'était, sur ce point là je ne pouvais que le remercier !
Mais je voyais à son visage que quelque chose n'allait pas, son sourcil gauche était plus relevé que le droit : cela signifiait qu'une chose le préoccupait.
Il resta sur le pas de la porte et me demanda de but en blanc non sans avoir une légère pointe d'agressivité dans la voix :
- L'homme qui vient de partir et bien il n'est pas un peu trop jeune pour être ton professeur de physique chimie et qui plus est ton prof principal ?

Je ne savais pas quoi répondre, je me contenta d'hausser les bras, mon père avait complètement raison sur ce point. Il était impossible que Jordan soit prof en étant aussi jeune même en sautant plusieurs classes (ce qui était inimaginable sauf s'il était un véritable génie mais dans ce cas pourquoi avoir choisit le métier d'enseignant ... ), il enchaîna alors :
- Meldy tu me dirais si tu avais des problèmes ? Avec des garçons par exemple ...
Mes joues devinrent rouges à ce moment-ci, j'étais entrain d'imaginer les pensées qui étaient entrain de se trimballer dans la tête de mon père.
Je vous épargne les détails.
Je lui balbutia :
- Papa ... Je t'assures que tout va bien ... Tu me connais ...

Il se gratta l'arrière de son crâne en lâchant un soupire et déclara :
- Oui ma chérie dessolé de t'avoir dérangé, c'est juste que ce Jordan ne m'inspire rien d'habituel ... Mais bon ! Tu viens manger le dîné est prêt !

Je décontracta mes muscles et souris, je sortis donc de me chambre devancé par mon père pour aller dans la cuisine rejoindre le reste de ma famille. Léo et Bastien étaient assis devant moi et déclarèrent en une parfaite synchronisation :
- Enfin ! On a faim nous !
Je rigola et mon père en fis de même, ma mère les réprimanda tout de même en leur disant de se calmer.

Par la suite le dîné se déroula tranquillement juste au moment où Léo me demanda la bouche encore remplit de nourriture :
- Au faites grande sœur, c'était ton copain le garçon de toute à l'heure ?

Ma mère faillit s'étrangler en entendant ceci et les yeux de mon père était tellement exorbités que ses vaisseaux commençaient à éclater, Bastien quand à lui continuait de manger normalement comme si son jumeau n'avait rien dit.
Je fus moi même surprise par ses mots, mais en réfléchissant bien il était vrai que sa question était toute naturelle.
Je n'avais jamais ramené de garçon à la maison de ce fait depuis maintenant seize ans je n'avais pas encore eu à faire à ce genre de situation pour le moins embarrassante.
Je pointa mon regard dans le sien, il arrêta de mâcher laissant sa bouche légèrement entrouverte ce qui était tout sauf charmant, je lui dit alors :
- Non ce n'est pas mon copain mais mon professeur.

Malgré ma déclaration l'ambiance était toujours aussi pesante et Bastien qui n'avait pas bronché depuis tout à l'heure posa ses couvert et orienta son visage vers le mien et me dit de but en blanc :
- Tu nous mens, tu nous caches un truc.
Son yeux verts qu'il avait hérité de ma mère étaient froids et me transperçaient littéralement, Bastien comprenait que ma vie avait changé et que Jordan faisait partie de ce changement. Ma mère regarda ce dernier avec un visage pleins de questions et lui demanda :
- Que veux-tu dire par la ?