Chapitre 2

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Une dizaine de jour venaient de s'écouler, les deux garçon s'étaient évités. Une énième soirée s'était déroulée..

 Après celle-ci, durant le milieu de la nuit; le ciel s'était couvert. 

Les orages éclatèrent, grondèrent. La pluie menaçante faisait un raffut lorsqu'elle entrechoquait les parois du paquebot. Ce bruit métallique, le mouvement incontrôlable du navire suivant les vagues, qui elles, devenaient plus grosses, plus fortes, certaines atteignaient même à s'écraser contre la terrasse, faisaient des sons insupportables. Mais le pire était les cris des passagers.

Le navire était sur le point de couler. 

Les voix criante se rajoutant aux bruits de l'océan déchainé réveilla Zuko, il se leva le plus rapidement possible, et il tenta d'ouvrir la porte de sa chambre mais en vain. Pris de colère, il réessaya en y donnant des coups avec son corps et il s'y foula l'épaule. Il serra les dents.

Putain de merde ! 

Le brouhaha; l'eau qui heurtait les hublots de sa chambre, la porte bloquer et les précipitations que l'on pouvait entendre dans le couloir le fit paniquer. Il commença à donner des coups et à hurler à l'aide.

Sokka qui traversait le long couloir entendit les accoues contre la porte à côté de lui, il continua sa fuite comme si de rien n'était mais il s'arrêta à mi-chemin et hésita. Il savait que c'était Zuko, il le détestait, mais le bateau était sur le point de s'effondrer sous les eaux. Il fit demi-tour et força l'ouverture de la porte en tirant de toutes ses forces.

" -Je vais t'aider !"

Zuko n'avait jamais été aussi rassuré d'entendre la voix de quelqu'un, tout au plus qu'elle lui était familière.

" - Merci !"

Sokka réussit à l'ouvrir, mais il sentit que le bateau se penchait petit à petit et que de l'eau ruisselait sous ses pieds.

Il aura intérêt à me remercier.

Zuko était étonné de voir que c'était ce garçon à la peau caramélisée qui venait de lui donner une chance de survivre. Il n'eut le temps de réagir que l'autre garçon lui prit le bras et le tira à l'extérieur de la chambre.

" - Ne restons pas là imbécile !"

 Sokka se mit à courir, tenant toujours le garçon aux cheveux d'ébènes. L'eau sous leurs pieds prenaient de plus en plus d'ampleur.

" - On n'y arrivera pas !

- Tais-toi Zuko, on y arrivera !

- On va mourir espèce d'idiot ! 

- Zuko écoute moi bien." Sokka tourna son regard vers son interlocuteur.

" Je ne compte pas mourir auprès d'un mec comme toi ! auprès d'une pourriture gâtée ! Tu devrais être heureux que je t'ai ouvert cette porte ! Alors quitte à faire la princesse que l'on doit secourir, essaye au moins de m'encourager !"

Zuko écarquilla les yeux en fronçant les sourcils.

"- Comment oses-tu me parler ainsi ?!"

Sokka soupira juste, montrant son mécontentement, essayant de se concentrer à leurs survies. Arrivant enfin à la porte qui les sortiraient de ce corridor, Sokka l'ouvrit brusquement et la traversa, sa main glissant peu à peu aux poignets de Zuko.

" Tiens moi ! Le bateau commence à tanguer !"

C'est alors que Zuko agrippa aussi sa main autour du poignet de l'autre garçon, sentant qu'il allait perdre l'équilibre tandis que Sokka serra les dents pour garder le sien, cramponnant ses pieds au sol.

De son autre main, Sokka pris la barre de fer accroché à la porte. Le bateau commençant à se placer à la vertical, les pieds de Sokka et Zuko glissèrent du sol. En l'espace d'un instant, les deux hommes venaient d'une posture normale, devenant dorénavant un risque de chute.

Si Sokka lâchait cette barre, alors ils tomberaient le long du couloir, tel une chute dans un trou et s'écraseraient contre un mûr ou une autre parois solide qui pourrait leurs coûter la vie.

Cependant, Sokka était loin d'être le plus fort des deux, la seule chose qui lui donnait la possibilité de tenir ces quelques secondes qui semblaient être une éternité, était son envie de vivre. Une larme de peur glissa sur la joue du jeune garçon à la peau foncée, tandis que Zuko regardaient la grande salle qui se tenait derrière la porte.

Si Sokka ne m'aurait pas sortit de ma chambre, il aurait eu le temps de rejoindre les barques de secours..

C'est à ce moment qu'un fauteuil de la salle qu'ils avaient tentés d'atteindre glissa vers eux, dû à la gravité. Zuko l'apercevant pris le réflexe de se balancer sur sa gauche pour que le meuble qui fonçait vers eux ne passe qu'à côté d'eux. 

L'épaule foulée de Zuko se fit souffrir, il grogna de douleur.

Les choses se déroulaient si rapidement que Sokka n'avait réagit qu'une fois que le fauteuil avait heurter une porte en bas du couloir. Il tourna la tête et il vit le luxurieux siège en miettes. et de l'eau montée de là.

" - Zuko regarde ! L'eau monte d'en bas !

- Oui et donc ?

- Je suis peut-être fou mais..

- Mais quoi ?!"

Sokka soupira.

" - Elle va nous poussée vers la salle ! On a encore une chance ! Mais prend une grande inspiration.

- Tu es fou.

- C'est sûrement notre seule chance !

- Tu as pensé au courant ?!"

C'est à ces mots que Zuko sentit les vibrations de l'eau qui entrechoquait les mûrs du couloir et s'approchait d'eux à une vitesse plus que folle.

" - .. Bon d'accord ! On a pas le temps pour réfléchir à ça de toute façon !"

Les deux hommes prient une grande inspiration avant de se couper la respiration, la main de Sokka glissa de la barre de fer.

C'est alors que nos héros, fût pris par les courants forts et violents. Sokka avait raison sur un point, l'eau les remontait, et les fit entrer dans la salle, cependant, la puissance de ses vagues ne fit pas du tout exécuter le plan du jeune garçon. 

Zuko tenait encore fermement son potentiel sauveur, bien que l'eau était gelée, que la fatigue et la douleur de son épaule le rendait faible, pour rien au monde il ne l'aurait lâché à cet instant.

Sokka perdit connaissance puisque le courant l'avait emmené droit contre un mûr, le choc qu'il venait de subir l'avait assommé..

Lorsque Zuko ressentit que Sokka ne lui tenait plus le poignet, il fût pris de panique et tenta de le prendre contre lui afin de le protéger des autres coups qu'il pouvait subir.

C'est alors que lui-même se retrouva assommer par un meuble qui venait de tomber dans ces eaux troubles.

Our Bubble ( Zukka )Where stories live. Discover now