Dans ma ville, tout le monde fait le mort
Nous avons perdu nos frères et nos soeurs
Les citadins n'osent plus bouger leurs corps
Nous avons bien envie de nous laisser faire !
Avec le temps la situation est claire
Il n'y a plus personne qui puisse nous sauver
Et moins on fait, moins on a envie de faire
Il semble que nous-mêmes, nous sommes mauvais !
Mon portable désormais, sonne dans le vide
Une peur bleue me ronge comme un ver
Mon sang deviendra de moins en moins fluide
Il ne me reste qu'à prier Notre Père !
Une peur bleue se lit sur nos visages
Il n'y a plus personne pour nous sauver
Nous avons peur de nos propres images
Il semble que nous-mêmes, nous sommes mauvais !
YOU ARE READING
La prose en excès
PoetryC'est une histoire de déluge. Les mots sont dangereux, la prose en excès d'autant plus ! Suite au mauvais karma, les hommes abandonnent leur terre. Cette histoire est un peu triste !