COUP DE FOUDRE ET PASSION **

Chapitre 4

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Huit heures trente, j'arrive à mon bureau, je salue le personnel présent ensuite, je m'installe à mon bureau, ma secrétaire me sert un café noir bien serré puis elle m'informe que Jean Kirchstein désire me voir. Je lui fais signe qu'il peut entrer.

- Bonjour Monsieur.

- Que veux-tu ?

- J'ai appris que vous aviez convoqué mon ex. Auriez-vous des vues sur lui Monsieur ?

- En quoi cela te regarde-t-il ?

- Il est impuissant et aveugle Monsieur.

- Et...

- Il n'est pas vraiment votre genre. Vous aimez le sexe Monsieur et les mecs plus virils.

- Je répète en quoi cela te regarde-t-il ?

- Je dis ça, je ne dis rien.

- Si c'est pour sortir de la merde, tu te la fermes.

- Je ne dis que la vérité Monsieur.

- Comment sais-tu qu'il est impuissant, tu ne couchais plus avec lui ?

- Un mec qui baise plus après un accident et qui ne bande plus, c'est quoi pour vous !

- Je ne suis pas sûr que ce soit l'accident. Je crois que c'était toi le problème.

- MOI ? Mais je n'ai rien fait !

- Tu l'as trompé et trahi Kirchstein.

- Je suis presque certain que vous ferez la même chose. Donc, vous et moi, on est pareil.

- Ne me compare pas à toi.

- Vous avez beau dire, vous êtes de la même trempe que moi et vous le blesserez.

- Tu as fini de déblatérer maintenant va travailler ou je te vire sans passer par la case départ.

Jean sort du bureau en grommelant sans saluer Livaï.

Quelques instants après la porte se rouvre avec fracas sur une tornade rousse en mode furax.

Livaï se prend l'arrête du nez tout en soupirant.

- Que t'arrive-t-il encore ?

- Un abruti m'a bousculé en bas de l'immeuble.

- Et...

- Il a failli me faire tomber moi ta femme.

- Failli seulement ! Je te rappelle que tu es ma femme que sur le papier et si tu restes c'est pour notre fille et l'argent.

- Et alors, je ne suis pas la seule, j'espère que tu le renverras cet imbécile.

- Que veux-tu que je fasse, je ne l'ai même pas vu. Maintenant tu me laisses, j'ai un rendez-vous.

- Avec qui une Pouffe, un mec !

- Un professeur de Musique pour Mikasa.

- Elle est trop jeune.

- La Musique s'apprend jeune.

- C'est une femme ?

- Es-tu jalouse ?