Morceau de journal...

17 0 0
                                    


Il faut que j'écrive. Il faut que je libère cette douleur. Cette douleur au cœur qui me hante depuis le mois de Mars. À la suite d'une tentative pitoyable de vouloir renouer une relation amicale, je me suis faite incendiée. On m'a traité de manipulatrice, qui adore faire chier son monde. On m'a accusé d'être une gamine, de me réveiller que j'avais 24 ans et non pas 4 ans.

J'ai haï les paroles de la personne.

Si elle passe par là, sache déjà que je ne te pardonne pas pour tes paroles. Je t'en veux énormément.

Tu ne me connais pas. Oui, c'est un fait. Mais alors, pourquoi venir me dire mes "quatre vérités" d'une façon aussi agressive ? Parce que tu veux protéger ton amie. NOTRE amie. Enfin, je pense pas que cette amie commune soit encore mon amie, vu comme tu t'acharnais à vouloir m'éloigner d'elle.

Ecoute bien...Ou plutôt...Lis bien.

Je sais que tu vas t'en foutre de ce que je vais écrire. Mais, pas grave, je m'en fous.

J'ai été la manipulée. J'ai été rackettée. J'ai été traitée comme de la merde. On a fait comme si je n'existais plus. Et crois-tu que je sois restée comme j'étais ? Bien sûr. Mais j'essaie de plus être naïve. Je sais que je le suis moins.

Les gens disent que les victimes peuvent devenir comme leurs bourreaux. Je ne m'abaisserai pas à ça. Je ne deviendrais pas comme ceux qui m'ont fait souffrir. Pourquoi ? Parce que je suis plus forte qu'eux. Je vaux bien mieux qu'eux.

Je vais te dire pourquoi je ne suis pas ce dont tu m'accusais. Je suis impulsive. Comme toi. Impulsive dès que je prends peur ou que j'ai un sentiment d'injustice.

Je n'arrête pas de penser à vous, à cette fille, qui jadis était mon amie. J'aurai aimé que mon message passe. Que vous compreniez que mon seul désir...C'était juste tourner la page et avancer à vos côtés.

Chaque fois que j'y pense, une colère remonte en moi. Je m'imagine, avec vous, en train de vous cracher toute ma haine. Vous dire à quel point vous avez tord et que je ne suis pas la gamine que vous pensez que je sois.

Mais ça n'avancerait pas à grand-chose. Car la violence...Ca n'aide pas.

Maintenant, je m'adresse à mon ancienne amie.

Th. Ecoute. Je ne suis pas revenue sur le serveur shifting pour toi. Je sais très bien que notre amitié est brisée. Que quoi que je fasse, ça ne marchera pas. Je n'essaie aucunement de te récupérer en tapant se texte. Parce que...Si moi, je t'ai déçue, tu ne sais même pas à quel point tu m'as déçue aussi.

Début janvier, tu voulais essayer de renouer le contact. Tu voulais aussi qu'on redevienne amie. Je t'ai rejeté froidement. Mais comprends-moi. J'avais encore mal au cœur, à cause de notre dispute. J'avais besoin de temps.

En mars, même si la douleur était toujours là, j'ai eu le désir de vouloir nous pardonner pour tout ce qu'on avait fait. Je savais d'avance que ça allait être difficile. Qu'on allait être tendue (ou en tout cas...moi j'allais l'être quelques temps). Mais j'étais prête à essayer.

Quand tu m'as finalement répondu, ta réponse ne m'a pas du tout fait plaisir. J'ai eu l'impression qu'une flèche empoisonnée transperçait mon cœur. Tu m'as dit clairement que tu n'avais plus la force, pas le cœur de débattre à nouveau de ça.

Tu étais fatiguée. Probablement à cause de ça, et probablement aussi à cause de tes études (ce que je peux comprendre, pour ce coté-là). Ta réponse m'a fait violemment paniquée. J'ai cru que j'avais échouée. Et après t'avoir bloquée sur Facebook, ta chère amie est venue me dire mes soi-disant quatre vérités. Quelques temps plus tard, je me suis dit que j'allais te débloquée (sur discord). Je ne cache pas que j'avais une petite espérance qu'on retente de reprendre contact. J'ai été trop con... 

Ce que je ne supportais pas, et ce que je ne supporte toujours pas, c'est le fait qu'on ait terminé tout ça si violemment. J'aimerais enlever cette histoire de la tête. Mais je n'y arrive pas. Ça me hante.

Inconsciemment, ça m'est resté, cette blessure mentale que je me suis faite avec cette dispute.

Je ne demande pas votre pardon. Je ne peux pas l'accepter.

Je me suis déjà excusée deux fois. La deuxième ayant été rejeté, je doute que ça marche ce coup-ci.

J'espère juste une chose : que ce texte m'ait aidé à faire une croix sur ça.

Et s'il vous plait. Si vous venez me critiquez en privé. Foutez le camp. Je n'ai pas besoin qu'on me dise ce que je suis censée être.

Sinon, si vous voulez parler calmement, je serai là.

Bonne journée/soirée à vous tous.

Mon bazar personnelUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum