l'ombre de ton corps

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et les mêmes questionnements sans réponses
s'affolent dans mon cerveau sans arrêt
je suis l'esclave de ces délicieuses ronces
que dans mon cœur tu as planté.

certes, de délicates roses ont finit par fleurir
au détriment des cernes que tu me fais porter.
si tu savais seulement ce qui se cache derrière ce sourire
celui que devant les autres, je dois présenter.

derrière lui, se tapis toutes ces nuits où j'admirais
l'ombre de ton corps, qui dans mes rêves, se glissait
j'essayais désespérément de rattraper ta main
mais tu filais au soleil levant, me laissant sur ma faim.

et à chaque fois que j'espère te revoir
tu n'apparais alors que dans ma mémoire,
ton visage deviens flou, nos discussions troubles,
même si pourtant d'affection, je redouble.

j'aurai dû manger la reine avec mon fou,
ton fourbe pouvoir a rendu mon monde sourd
je n'entends que ton nom, je ne veux que ton goût
je n'arrive plus à porter seule cet amour, il est bien trop lourd.

je ne désires que le bleu de tes yeux,
je ne prétends à rien, si ce n'est pas tiens
je n'acceptes que ton regards sur mon corps,
et il n'y a aucun accord avec une sonorité plus plaisante que ta voix avant que tu ne dormes.

mais quelle imbécile je fais, avec cette envie insatiable
d'être posséder par celui qui ne se possèdes pas..

à quoi servent donc ces quatrains que tu ne liras pas,
à quoi servent ces larmes que tu ne verras pas,
à quoi sert donc ce corps, que tu n'enlaces pas.

si tu savais à quel point je te hais,
tu comprendrais à quel point tu me plais
car malgré toutes les blessures que tu m'as infligée
il n'y a que ton prénom qui résonne dans mes pensées.

érafle moiWhere stories live. Discover now