(BWWM)
Ebony Mbongo âgé de 23 ans est issue de la grande famille multi-milliardaire Anglo-Congolaise, ses parents Olivier et Bijoux sont connus pour être des géants dans le monde des affaires étrangères. Ebony quant à elle, est toujours en pleine é...
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Manhattan 20h45
- Ebony, dépêche-toi! On va être en retard ! entendis-je depuis ma chambre.
- Oui, oui j'arrive ! crie-je à mon tour.
Je passe un dernier coup de gloss sur mes lèvres et me regarde une dernière fois dans le miroir, ça devrait le faire. Ma coiffure n'est pas non plus, j'ai plaqué mes cheveux aux gel et j'ai fait un chignon bas. Je rejoins ma mère et mon père qui m'attendait au salon, il me siffle en me voyant et je tourne sur moi-même.
- Mais regardez-moi cette beauté, tu es bien la fille de ton père.
- Petit vantard, tu ne vois pas qu'elle a le visage de sa mère ? Arrête donc, tchipa ma mère, tu es magnifique ma beauté.
- Il fallait bien que je sois belle pour fêter la nouvelle collaboration de Papa, j'arrive pas à croire que Rico's Company collabore avec ton entreprise. Je suis fière de toi.
Mon père me prend dans ces bras et m'embrasse le front en me murmurant un « merci ma fille ». Je lui souris et il se détache de moi.
- Bon on y va ? On est retard, dit-il.
- À qui la faute, dit ma mère en me toisant
- Bien au contraire, on est pas en retard c'est les invités qui son en avance, dis-je pour me défendre.
***
Le chauffeur se gara devant l'immense manoir ou à lieu de gala. Il y avait énormément de photographe et de journaliste présent. Ma mère se tient à mon père et prenne la pause devant les paparazzi, j'essai de passer derrière eux mais mon père me retient et me place entre les deux, je soupire et force un sourire.
Je déteste les paparazzi et toutes ces conneries là, c'est pas pour moi.
Après d'innombrable photos, je m'éloigne d'eux tous et mon père répond à deux-trois journaliste avant d'enfin entrer dans la salle ou à lieu le gala.
Des gardes du corps nous ouvrent la porte, et la salle était déjà remplie de monde, l'endroit était classe sophistiqué et luxueux. Tout de suite mes parents partent salué les invités et je fais un effort surhumain pour faire de même.
Un homme tout aussi opposant que mon père, avec une barbe bien taillé s'approche de mon nous, pour son âge il prend très bien soin de lui il doit avoir la cinquantaine.
- Mon associé, te voilà enfin ! Je me demandais quand tu allais arriver, dit l'homme en lui serrant énergiquement la main.
- Tu sais les femmes, pour se préparer ça peut prendre une journée entière. Gerardo, rit mon père, content de te voir.
Je roule les des yeux et secoue la tête. C'est donc lui le nouvel associé de mon père (comme-ci il en avait pas assez d'ailleurs). Il pose un regard sur moi et me tend la main.
- Tu dois être Ebony, ton père me parle tellement de toi si tu savais.
- Il est fan de moi, ris-je, enchanté je suis Ebony.
- Si mes mes neveux te verraient ils tomberaient sur ton charme, crois-moi, dit-il en me faisait un clin d'oeil. Tu es à tombé par terre.
- Tel père, tel fille, dit fièrement mon père.
Ça, ça m'étonnerait pensais-je. Il dit sûrement pour me faire plaisir, mais au vue que de ma couleur de peau, je ne pense pas attirer les blancs encore moins les italiens. Ces hommes préfèrent les belles femmes aux cheveux raides et longue et leurs belle peau porcelaine...
Je ne suis pas le genre de ces hommes là.
Comme on dit, à sa chacun son chacun !
- En parlant de neveux, regardez qui voilà ! Enzo, Riccardo venez, venez !
Gerardo fait un signe à des hommes qui se trouvait un peu plus loin, deux hommes s'avancèrent vers nous. L'un est blond aux yeux bleu, ces cheveux sont mi-long, ça lui rajoute un petit charme. Il un sourire colgate collé à son visage, tandis que le deuxième c'est tout le contraire, ces cheveux brun vire au noir, sa barbe est parfaitement bien taillé, il était plus grand que le blond, il dégageait une nonchalance, et une arrogance. Il portait un costume et une chemise noire parfaitement bien taille pour lui, il a laissé 2-3 boutons ouverts laissant entre-voir son torse, ce qui franchement n'était pas déplaisant.
C'est le genre qui plait à la gente féminine, beau, virile, ténébreux...
C'est si cliché.
Plus il s'avance vers nous, plus son regard s'attarde sur moi, il ne me lâche pas du regard et je fais de même. Lorsqu'il arrive à notre hauteur, le blond nous salut très chaleureusement en nous faisant une accolade ce qui m'a un peu surprise, contrairement aux brun qui s'est simplement contenté d'un hochement de tête.
- Enzo ne fait pas le timide, je te présente Olivier l'associer dont je t'ai parlé. Voici sa femme et sa fille Ebony.
Après un effort surhumain, il sert la main de mon père et fait la bise à ma mère. Lorsqu'il s'avance vers moi, il me toise sans rien me dire, gêné par son regard insistant je baisse les yeux, je l'entend lâcher un petit rire avant de prendre ma main et d'y déposer un baiser tel un gentleman.
Il plonge son regard dans le mien et se redresse me surplombant de toute sa hauteur.
- Je savais pas que t'allait baisser les yeux la première, l'entendis-je me dire avant s'en aller.
J'écarquille les yeux, et ma bouche se forme en « O ».
- Il t'a dit quoi ? Demande ma mère.
Ah parce qu'en plus personne n'a rien entendu ? Mon ego en a prit un coup, je fronce les sourcils et secoue la tête.
- Il m'a salué de façon... originale, dis-je d'un sourire forcé.
