Elemanga08 m'a demandé le lemon de la partie précédente donc le voilà :)
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Sanzu baissa son visage vers lui et l'embrassa avec douceur, en serrant son corps contre le sien. Rindo glissa ses mains derrière sa nuque, il approfondit leur baiser avec amour, et il finit par sentir les doigts de son petit ami caresser sa peau sous son t-shirt. Sanzu effleura ses muscles en le faisant frissonner, comme s'il cherchait à mémoriser chaque détail de son torse et à les graver dans sa mémoire, puis il le fit se mettre sur le dos et s'allongea sur lui. Rindo soupira de soulagement en sentant le poids du jeune homme sur lui, il plia ses jambes et les écarta pour être plus à l'aise, avant que Sanzu ne viennent doucement embrasser son cou. Il déposa ses lèvres sur sa peau en faisant s'élever sa température, une dernière fois, il le couvrit de baisers passionnées en savourant le goût de sa peau, avant de finalement revenir sur ses lèvres, comme s'il ne pouvait pas se tenir éloigné d'elles trop longtemps.
Rindo enfouit ses mains dans ses cheveux roses, il les caressa avec des gestes lents, imprégnant en lui la sensation de les toucher, il fit rencontrer sa langue et celle de Sanzu avec envie, des décharges électriques traversèrent son corps, et pour la première fois depuis une semaine, il se sentit prêt à aller plus loin avec son petit ami.
— J'ai envie de toi, murmura-t-il à quelques centimètres de sa bouche.
Sanzu se releva alors. Il enleva lentement son t-shirt, révélant son torse parfaitement dessiné, et le jeune homme se redressa à son tour pour l'imiter. Une fois qu'il fut débarrassé de ses vêtements, son petit ami le tira sur lui et le fit s'asseoir sur son bassin, il ancra ses yeux dans les siens en lui jetant un regard de braise, et caressa le creux de ses reins.
— On le fait une dernière fois, demanda-t-il d'une voix grave.
— Jusqu'à ce que le soleil se lève, répondit Rindo avant de poser de nouveau ses lèvres sur celle de Sanzu.
Sanzu l'enlaça en répondant à son baiser. Il fit lentement glisser son caleçon le long de ses cuisses, sans rompre le contact de leurs lèvres, et passa ses mains sur chaque partie de son corps nu. Il le touchait comme s'il découvrait son corps, comme si c'était la toute première voir qu'il le voyait, et qu'il le sentait nu. Chacune de ses caresses faisaient naître des frissons en Rindo, il avait à la fois froid et cherchait la chaleur de son petit ami, mais il avait aussi chaud et sentait de la sueur se mettre à couvrir sa peau.
Sanzu caressa un instant ses fesses, en approfondissant davantage leur baiser. Il caressait sa peau avec lenteur, délicatesse, ses mains se baladaient entre ses fesses, ses hanches, son ventre, sa poitrine et se rapprochaient dangereusement de son entrejambe. Rindo le sentait partout sur son corps, comme s'il l'envahissait, et il avait de plus en plus envie d'offrir entièrement son corps à son petit ami pour qu'il puisse faire ce qu'il voulait de lui. Le toucher à sa guise, inlassablement, le caresser, embrasser chaque centimètres carrés de sa peau, et lui faire tout ce qui lui passait par la tête.
— Fais-moi ce que tu veux, murmura-t-il, la voix grave.
— Tout ce que je veux, répéta Sanzu en souriant.
— Je veux que tu me fasses l'amour jusqu'à me posséder entièrement, chuchota Rindo en bougeant légèrement son bassin sur celui de son petit ami.
Sanzu finit par poser sa main sur son entrejambe et le caressa avec un sourire.
— Si tu savais tout ce que je voulais faire... tu ne me dirais pas ça, dit-il avec amusement.
Il souleva le jeune homme et l'allongea sur le lit.
— Mais si c'est ce que tu veux...
Sanzu embrassa sa poitrine en se penchant sur lui. Sa langue titilla ses tétons alors qu'il relevait les yeux vers lui, puis il descendit progressivement sur le bas de son ventre. Rien que le sentir embrasser son ventre suffisait à soulager Rindo, le jeune homme ferma les yeux de bien-être, il posa fébrilement sa main sur les cheveux de son petit ami pour les caresser, avant que celui-ci ne descende entre ses jambes. Rindo se mit à frissonner de plaisir alors que quelque chose d'humide touchait son entrejambe. Les ongles de Sanzu s'enfoncèrent dans sa peau, le jeune homme pouvait sentir son regard brûlant sur lui, et chacun de ses mouvements de bouche lui procurait de merveilleuses sensations dans le bas de son ventre.
— Tu l'as déjà fait à plusieurs, murmura Sanzu en continuant de l'embrasser.
— Non, répondit Rindo, le souffle court.
— Tu sais ce que j'adorais voir ?
Rindo secoua la tête sans ouvrir les yeux.
— Je me suis déjà imaginé que tu le faisais à plusieurs, et que tu te faisais prendre par plusieurs personnes en même temps.
— Plusieurs, gémit Rindo en sentant son petit ami l'embrasser. T'es malade...
— Oui. Que plusieurs gars s'occupaient de toi, que tu avais les yeux bandés, et que tu nous laissais faire ce qu'on voulait. Mais que c'était toi qui décidait... C'était... terriblement excitant.
Rindo gémit de plaisir sans chercher à comprendre, il appuya sur la tête de son petit ami en se cambrant encore plus, et ferma étroitement les yeux.
— Je suis près à faire tout ce que tu veux si ça te plaît, dit-il, le cœur battant.
Sanzu ne répondit pas, et fit progressivement entrer le jeune homme dans sa bouche.
Rindo ouvrit la bouche pour prendre de grandes inspirations. Il garda les yeux fermés et se cambra de plaisir jusqu'à former un arc de cercle avec le creux de ses reins, ses mains se refermèrent sur les cheveux de son petit ami. Il appuya sur sa tête, mêlant ses doigts aux mèches soyeuses de Sanzu, jusqu'à le faire entièrement entrer dans sa bouche. Des vagues de chaleur se mirent à traverser son corps alors qu'il rejetait la tête en arrière, en gardant fermement ses yeux fermés. Son bassin se mit à se mouvoir contre la bouche de son petit ami, ses jambes s'écartèrent, de la sueur se déposa sur sa peau en même temps que des rougeurs naissaient sur ses joues.
Tout son corps était pris d'une vague de plaisir, Rindo se cambrait toujours plus en guidant les mouvements de Sanzu, il se mettait dans la position qui excitait le plus son petit ami, en lui offrant une magnifique vu sur son torse bombé et sa tête qui tombait en arrière. Le voir dans cette position devait énormément plaire à Sanzu, il allait de plus en plus vite, mais toujours avec des mouvements intenses et qui gardaient une certaine lenteur.
Rindo avait de plus en plus chaud et peinait à respirer. Il se sentait au comble de l'excitation, il sentait le regard de son petit ami sur lui, et sentait qu'il mourrait d'envie de pouvoir le toucher, ce qui lui donnait encore plus chaud.
Un gémissement finit par franchir la barrière de ses lèvres alors qu'il appuyait encore plus sur la tête de Sanzu. Son petit ami accéléra la cadence et Rindo se retrouva tellement cambré qu'il en avait presque mal. Mais une puissante décharge de plaisir lui fit aussitôt oublier la douleur et il se sentit se vider d'un coup dans la bouche de son petit ami.
Ses mains tombèrent sur les côtés de ses hanches lorsqu'il lâcha Sanzu, il respira précipitamment un instant, et sentit son petit ami se relever. Mais il n'eut pas le temps de retrouver son calme qu'il sentit soudain deux doigts entrer en lui et lui provoquer de nouvelles décharges électriques. Rindo rouvrit les yeux en lâchant un gémissement de surprise. Il avait du mal à analyser ce qu'il voyait, mais il réussit à voir Sanzu se lécher les lèvres avec un sourire. Il s'était redressé entre ses jambes, et le contemplait à présent, tout en bougeant ses doigts en lui. Il le regardait avec envie, Rindo pouvait lire dans ses yeux qu'il était affamé de son corps et qu'il se délectait de la vue qu'il lui offrait. Il le regardait comme s'il était la chose la plus excitante qu'il n'ait jamais vu, de toute évidence, le voir prendre autant de plaisir devait bien l'exciter.
Rindo se cambra alors de nouveau. Il ouvrit une fois de plus ses jambes, et ramena ses bras près de ses oreilles pour avoir l'air encore plus attirant aux yeux de son petit ami. Ses joues le brûlaient, elles étaient de plus en plus rouges, et son regard était brumeux. Il était totalement ailleurs, il ne ressentit même pas de douleur lorsque Sanzu le fit sien. Il ne ressentit qu'une profonde sensation de bien être, un sentiment chaud qui grimpait en lui et le faisait se sentir incroyablement bien.
Rindo était complément ailleurs, sentir Sanzu bouger en lui avec de grands mouvements, ses mains qui serrait avec force ses hanches, ses ongles qui griffaient sa peau glissante, ses petits gémissement qui s'échappaient à chaque accoup qu'il faisait, son bassin qui cognait contre lui, ses lèvres sur son torse lorsqu'il se baissait, et son regard si brûlant, imposant... Ça avait le même effet qu'une drogue sur le jeune homme. Il ne pouvait que le laisser faire, être à sa merci et se laisser submerger par l'intense plaisir qui l'assaillait.
— Rin..., murmura Sanzu en se penchant sur lui. Ça devrait être interdit d'être aussi excitant...
Rindo ne réussit pas à répondre. Il ne put que jeter un regard brumeux à son petit ami, en ouvrant la bouche pour respirer, s'accrochant à son cou alors que Sanzu accélérait la cadence. Ce dernier sourit en voyant son état, il posa son front contre le sien et lâcha ses hanches pour venir caresser avec des gestes imperceptibles les côtés de son torse, tout en déposant ses lèvres sur les siennes pour lui voler son dernier souffle. Rindo gémit en lui rendant son baiser, il se laissa s'abandonner aux mains de son petit ami, et finit par se vider un nouvelle fois.
— J'espère que t'es pas fatigué, dit Sanzu en se retirant de lui pour enlever son préservatif.
— Loin de là, répondit Rindo d'une voix essoufflée.
Sanzu enfila une nouvelle protection. Il souleva le jeune homme et le plaqua contre le mur derrière le lit en le prenant de nouveau sur son bassin.
— Et dire que je vais plus avoir droit à ça pendant longtemps, dit Sanzu en caressant les fesses du jeune homme. Je pourrais jamais me lasser de toi, et ton corps c'est encore une autre histoire...
— Je t'enverrais des photos pour t'aider à tenir, murmura le jeune homme en embrassant le cou de son petit ami pour goûter à sa peau.
Elle était brûlante, salée, et sans rien de particulier sûrement, mais Rindo se sentit excité rien qu'en l'embrassant et en passant sa langue dessus.
— Tu sais... la semaine dernière, t'avais plusieurs traces dans le cou, même si t'avais essayé de les cacher.
Rindo rougit sans savoir quoi répondre.
— T'en avais une là, continua Sanzu.
Il déposa un baiser dans le creux de son cou.
— Une ici.
Il embrassa le côté de sa nuque, près de la racine de ses cheveux.
— Et une là, termina-t-il en posant ses lèvres au-dessus de sa clavicule gauche.
Sanzu leva les yeux vers lui, avec de remonter l'une de ses mains sur son torse et de caressa sa poitrine.
— Est-ce que tu en avais aussi là, demanda-t-il en posant le bout de son doigt sur son pectoral droit.
Sans le quitter des yeux, il fit bouger son doigt sur sa peau, avant de le faire toucher son téton et de finalement passer en dessous pour venir en bas de sa poitrine.
— Là ? Ou bien...
Son doigt, qui s'était arrêté quelques secondes, reprit son chemin et serpenta entre ses abdominaux, avant de tomber sur son bas-ventre.
— Ici ?
Rindo ne répondit pas, il était trop captivé par les mouvements du doigt de Sanzu, et par son visage si près du sien pour pouvoir donner une réponse cohérente. Il finit par venir toucher l'intérieur de ses cuisses, toujours sans le lâcher des yeux.
— Tu en avais n'est-ce pas ?
— Oui, dit le jeune homme dans un souffle.
— Laisse-moi te marquer à mon tour, maintenant tu es à moi, et je veux que tout le monde le sache.
Rindo acquiesça vivement et sentit Sanzu le faire sien de nouveau.
— Ohh..., gémit-il en s'accrochant à lui.
— Tu l'as fait combien de fois avec lui, demanda Sanzu en bougeant doucement en lui.
— Q-quoi, gémit Rindo sans comprendre.
— La dernière fois aux bains, tu l'as fait combien de fois ?
— T-toute la nuit. Pourquoi ?
— Parce que je veux que tu l'oublies complètement, et que tu vois qu'avec moi c'est bien mieux, déclara Sanzu avec un sourire. Je veux te montrer que je suis meilleur.
— T'as été blessé dans ta fierté quand j'ai dit qu'il était plus rapide que toi, comprit Rindo d'un ton moqueur.
— Oui, et je vais te faire regretter d'avoir dit ça.
— Vas-y. Fais-le moi regretter, murmura le jeune homme d'un ton joueur.
Sanzu répondit par un sourire. Il donna un petit coup de bassin à Rindo en attrapant soudain ses poignets pour les lever en l'air et les plaquer au-dessus de sa tête.
— Si je te dis que je pense à lui maintenant, dit le jeune homme en se laissant faire. Que je l'imagine avec nous, qu'est-ce que tu feras ?
— Je vais y aller tellement fort que tu pourras plus jamais marcher, dit Sanzu en accompagnant ses paroles d'un puissant coup de bassin.
Rindo sourit et se pencha vers son petit ami pour approcher son visage du sien.
— Je pense à lui, murmura-t-il d'une voix provocante. Tellement fort que je le vois presque à ta place...
Sanzu sourit à son tour. Sa main de libre glissa lentement sur la taille du jeune homme, elle l'agrippa d'un geste puissant, alors que son torse se plaquait contre le sien. Il maintint ses poignets en hauteur et commença à lui donner plusieurs coups de bassin, en ancrant ses yeux dans ses iris améthystes. Il ne prenait pas la peine d'y aller doucement, ses coups étaient forts, puissants, intenses, il s'amusait à faire de grands mouvements en lui pour presque sortir entièrement de son corps, avant de nouveau y entrer brutalement et frapper sa prostate. Son regard était brûlant, profond, son menton légèrement relevé pour imposer une certaine domination à Rindo.
Le jeune homme comprit rapidement que Sanzu n'allait pas le ménager, et qu'en le provoquant autant, il allait vraiment perdre l'usage de ses hanches. Mais il ne s'en plaignit pas, ne plus pouvoir marcher n'était qu'un détail, et il adorait voir Sanzu aussi dominant.
Il répondit aux coups de hanches de son petit ami en faisant frapper son bassin contre le sien, même si le plaisir l'écrasait et qu'il était presque paralysé. Son dos cambré ne cessait de taper contre le mur derrière lui, produisant un son de martèlement qui devait sûrement se faire entendre par toutes les chambres à proximité.
— Tu veux que t-tout l'étage nous entende, gémit Rindo en fermant les yeux.
— Oui, surtout tes plans cul, répondit Sanzu avant de sucer sa peau.
— Là c'est sûr qu'ils nous entendent, dit alors le jeune homme en laissant tomber sa tête en arrière.
Sanzu lui répondit en martelant sa prostate. Rindo se mit à gémir bruyamment, tirant sur ses poignets pour essayer de se libérer, mais Sanzu tint bon sur sa prise et sourit contre sa peau. Il finit par faire jouir le jeune homme en le faisant presque crier de plaisir.
— Je t'ai fait mal, demanda Sanzu en lâchant ses bras pour s'enlever de lui et jeter son préservatif.
— Non, j'adore quand t'y vas aussi fort. Tu veux vraiment que tout le Bonten nous entende ?
Sanzu enfila un nouveau préservatif et le reprit dans ses bras.
— Oui, je veux que tout le monde sache que tu passes une nuit incroyable, dit-il en souriant.
— Eux aussi doivent passer une bonne nuit, vu tous les lits qui craquent...
Rindo et Sanzu tendirent l'oreille. En effet, leur lit n'était pas le seul à faire du bruit bizarrement, et des gémissements lointains se faisaient aussi entendre.
— Qui a une chambre à côté de la tienne, demanda Rindo en caressant les cheveux de son petit ami.
— Seishu, répondit Sanzu en déposant de légers baisers sur ses épaules. Izana... Keisuke... Draken...
— Je me disais bien que c'était Yuzuha que j'entendais. J'hésitais avec Emma.
— On devrait insonoriser les chambres, répondit Sanzu avant de poser ses lèvres sur les siennes.
Rindo sourit contre sa bouche et répondit à son baiser avec envie.
— Par contre Rin... Je trouve que tu gémis pas assez, dit Sanzu en allongeant lentement le jeune homme. Donc on va procéder autrement.
Quelque chose de noir apparut devant ses yeux et finit par se poser dessus. Sanzu noua un ruban autour de sa tête avec délicatesse, puis il attrapa ses mains et les leva près de sa tête. Rindo sentit quelque chose de froid autour de ses poignets, et comprit rapidement qui venait de se faire attacher au lit.
— Ouvre les jambes, ordonna Sanzu en caressant ses cheveux.
Le jeune homme s'exécuta immédiatement. Il s'attendît à le sentir le faire sien de nouveau, mais il sentit quelque chose d'autre entrer en lui et se mettre à vibrer. Ses joues rougirent violemment et il se cambra en hoquetant de plaisir.
— C'est pas du jeu, gémit-il en se tordant de plaisir.
— Tu m'as dit que je pouvais faire ce que je voulais.
— T'es un tricheur, dit Rindo alors que ses jambes tremblaient.
— Et toi t'es sublime. Voir ça d'un point de vue extérieur c'est terriblement excitant.
Rindo gémit et se contorsionna dans tous les sens pour essayer de se libérer. Il tira sur ses menottes en vain, sans pouvoir s'empêcher de se cambrer de plaisir.
— Sanzu j'en peux plus, dit-il en tremblant.
— Déjà ?!
— Je suis sensible vu tout ce que t'as fait !
— T'inquiète pas ça va aller, j'augmente la puissance.
Rindo sentit les vibrations s'intensifier, il tira encore plus sur ses menottes en se débattant de plaisir, sous le regard fasciné de son petit ami. Son plaisir était trop fort pour lui, il n'arrivait pas à le contenir et il avait l'impression d'être pris de toute part. Son corps le brûlait, il avait chaud, la sueur perlait le long de sa peau, et il avait beau se tordre dans tous les sens, se cambrer, ouvrir les jambes et respirer fortement, le plaisir était toujours plus fort.
— Sanzu, gémit le jeune homme en se sentant au bord de l'orgasme.
— Dis rien, je suis en train de graver cette image dans mon esprit, dit son petit ami avec excitation.
— Augmente la puissance, gémit alors Rindo.
— T'es sûr ?
— O-oui !
Sanzu s'exécuta alors et le jeune homme sentit les vibrations monter encore en intensité.
— Oui, gémit-il en se soulevant presque de plaisir. Oui ! Oo-oh !
— T'y es presque !
— Oooh ! Oh-oui !
Rindo attrapa les chaînes de ses menottes à l'aveuglette et s'y agrippa avec force alors que son corps se paralysait son le coup du plaisir.
— A-arrête le, dit-il d'une voix essoufflée.
Sanzu coupa les vibrations et le libéra de tout ce qu'il lui avait mis. Il vint ensuite s'allonger sur lui en posant délicatement son corps contre le sien, comme s'il voulait retrouver son contact avec douceur et ne faire plus qu'un avec lui, puis il embrassa tendrement son visage.
— Ça va, demanda-t-il en le caressant.
Rindo acquiesça en peinant à respirer.
— J-j'ai besoin d'une pause là, dit-il d'un air étourdi.
Sanzu lui fit un sourire rassurant. Il inversa leur position pour le prendre sur lui, et l'entoura de ses bras pour le câliner avec douceur. Rindo ferma les yeux un instant pour écouter son cœur battre, et se remettre de ses émotions. Faire tout ça l'avait fatigué, surtout ce dernier round qui avait été éreintant. Il n'avait plus d'énergie, il devait un peu se reposer avant de reprendre.
— Rin, murmura Sanzu après un moment de silence. Tu vas faire attention à toi hein ?
— Hein, fit le jeune homme sans comprendre de quoi il parlait.
— Cette semaine. Tu vas faire attention, tu le promets ?
— Oui, t'en fais pas.
— Et tu me promets que quoiqu'il se passe, t'essayeras pas de nous rejoindre ?
— Oui oui...
— Même si tu apprends qu'il y a des morts ou des capturés, insista son petit ami en le forçant à le regarder.
— Oui c'est bon, murmura Rindo sans conviction.
— Ok... Si jamais il m'arrive quelque chose, tu-
— Non arrête, dis pas ça il va rien t'arriver, dit Rindo en se redressant aussitôt.
— Rin écoute moi.
— Non ! Commence pas à dire des choses comme ça, il ne va rien t'arriver ok, tout va bien se passer, tu vas rentrer avec Shinichiro et on sera tous heureux !
— Mais c'est possible que...
— Non ! Non c'est pas possible !
Sanzu prit son visage entre ses mains et caressa avec douceur ses joues. Il le regarda avec tendresse, ses yeux azurs brillaient d'amour pour lui, d'une façon que Rindo n'avait encore jamais vu. Le voir ainsi serra le cœur du jeune homme. Il avait l'impression que Sanzu cherchait à graver son visage dans son esprit pour penser à lui jusqu'à la fin, qu'il n'allait jamais revenir, et qu'il lui jetait un regard d'adieu. C'était ça, il le regardait comme si c'était la dernière fois qu'il le voyait.
— Rin, si jamais je ne reviens pas-
— Tu vas-
— Laisse-moi finir, dit calmement Sanzu en couvrant sa bouche avec sa main. Si jamais je ne reviens pas, je ne veux pas que tu restes bloqué sur ça. Je sais que c'est horrible à demander, et que c'est dur, mais je veux que tu te relèves et que tu avances, que tu ne penses plus qu'à nos souvenirs heureux. Quand on s'est rencontré et que la première chose qu'on a faite, c'est se disputer pour quelque chose de stupide. Toutes nos soirées dans des bars où on finissait bourrés comme deux idiots et que Ran et Izana devaient toujours venir s'occuper de nous. Quand on se disputait stupidement et qu'on s'arrangeait pour avoir le plus de personne de notre côté, et que du coup ça formait deux clans dans le Bonten. Quand on se bagarrait avec notre mitraillette comme si c'était des sabres lasers et qu'on ne risquait pas de se prendre une balle en pleine tête. Quand on voulait savoir si Hajime et Seishu étaient en couple et qu'on a mis les sous-vêtements de Senju et des préservatifs plein dans la chambre de Seishu pour voir la réaction. Hajime a pleuré pendant une semaine après ça, Seishu ne nous a plus adressé la parole de tout le mois, Senju s'est foutue de notre gueule pendant un bon moment et Kazutora est parti faire une dépression dans son coin..., se rappela Sanzu en souriant.
Rindo sentit des larmes se glisser dans ses yeux. Il ne répondit rien, impuissant devant son petit ami, et ne put que le regarder avec détresse, alors que lui continuait de le regarder avec tendresse et lui caresser le visage.
— Je t'ai rien laissé Rin, finit par dire Sanzu. Je sais que Seishu a écrit quelque chose pour Hajime, au cas où, et que Hanma a accepté de laisser sa chaîne à Emma... Mais moi je n'ai rien fait. Je ne veux pas que tu cherches des lettres ici, ni que tu demandes à Senju ou Takeomi. Il n'y a rien. J'ai hésité à le faire, j'y ai pensé toute la semaine. Mais je suis incapable de te dire à quel point je t'aime sur une lettre, et je me suis rendu compte que si je te laissais quelque chose, ça t'empêcherait d'avancer. Ce serait comme une ancre plantée dans le passé, qui t'empêcherait de te libérer de tout ça. Et puis ça ne ferait que rappeler notre triste fin...
Le jeune homme battit des paupières pour faire tomber ses larmes sur sa joue. Sanzu les essuya aussitôt et l'approcha de lui pour poser son front contre le sien.
— Je t'aime Rindo, et je te promets de tout faire pour revenir, murmura-t-il en caressant ses joues. Mais si je n'y arrive pas, je ne te demande qu'une chose. C'est de penser à tous nos bons souvenirs, et de sourire en pensant à moi. Je veux que tu te battes pour ton bonheur, quoiqu'il arrive. Tu me le promets Rin ?
Le jeune homme hocha la tête en hoquetant. Il fondit en larmes sans pouvoir se retenir et prit son petit ami en tremblant.
— Je veux pas te perdre, dit-il d'une voix étranglée.
— Je serais toujours avec toi Rin. Tu seras jamais seul, dit Sanzu en le serrant avec force.
— Me laisse pas, j'y arriverais pas sans toi...
— Je ne te laisserais pas... Je serais juste... un peu plus loin.
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Criminel de pensée
FanfictionInitialement, @l0ubliable m'avait demandé de faire un os Rinzu sur un fanart... j'en ai fait une histoire 😃 Il y a trois ans de ça, Shinichiro Sano, membre fondateur du Bonten, a disparu lors d'une violente altercation avec la police. Depuis, plus...