Chapitre 10

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~ Point de vue d'Amixem ~

21 : 43 pm

Devant mon ordi entrain de valider la prochaine vidéo mon téléphone sonne et affiche "Soleya".

Le sourire aux lèvres je décroche à ma fille.

*Appel entrant*

Homme : Monsieur Chabroud ?

Moi : Oui. Vous êtes ?

Pourquoi un homme à le téléphone de ma fille ? Je fronce les sourcils dans l'incompréhension.

Homme : Sofian Rokstep. Je suis pompier d'Angers.

Mon souffle se coupe. Je ne veux pas entendre ce qu'il va me dire.

Homme : Votre fille vient d'avoir un accident de voiture, elle est en état critique vous devez vous rendre immédiatement à l'hôpital d'Angers.

Je ne réalise pas ce que je viens d'entendre, ma tête tourne je commence à voir flou.

Homme : Monsieur, vous m'entendez ?

Moi : Merci.

Sans rien ajouter de plus je raccroche.

*Appel terminé*

Je cours le plus vite possible dans la salon retrouver ma femme assise sur le canapé. Elle me regarde se questionnant sur ce qu'il m'arrive.

Moi : Soleya est à l'hôpital ! Je dois y aller !

Elia : Quoi ! Qu'est-ce qu'il se passe !?

Moi : Accident de voiture. Fais garder les filles et rejoins moi.

Je fonce à ma voiture et roule à une vitesse qui ne m'est encore jamais arrivée.

Sur le chemin je souhaite juste voir et pouvoir parler à ma fille même si au fond de moi je sais que c'est impossible d'après ce que m'a annoncé ce pompier.

J'arrive en furie à l'accueil et un infirmier m'intercepte quand il me reconnais.

Infirmier : Elle est au bloc. Vous devez patienter.

Je m'effondre sur un siège de la salle d'attente. Ma tête entre les mains je laisse couler toutes les larmes de mon corps.

*Appel entrant*

Moi : Jordan...

Jordan : Max j'arrive. Tiens le coup.

*Appel terminé*

Ça me fait tellement de bien d'entendre sa voix malgré ce qu'il s'est passé l'autre jour, j'ai besoin de mon ami.

Mes larmes ont cessé de couler, je n'ai toujours aucune nouvelle de mon enfant, ma colère monte de plus en plus mais ma tristesse prend toujours le dessus.

Jordan : Max...

Il se tient debout face à moi, les yeux aussi rougis que les miens. Il m'ouvre ses bras.

Je lui donne un câlin et me détache de lui.

L'attente est insoutenable. Une heure. Ça fait une putin d'heure que ma fille est en salle d'opération.

Vous connaissez cette sensation où vous vous dites "est-ce que je vais pouvoir lui redire au moins une fois que je l'aime ?" ? Et bien c'est exactement ce que je ressens à ce moment précis.

Je ne crois pas spécialement en Dieu mais pour être franc je n'ai jamais autant prié que maintenant.

L'infirmier arrive et se tient devant nous, ses mains se triturent et son regard est baissé.

Infirmier : Les opérations se sont bien passées, cependant elle est plongé dans un coma auquel on est incapable de donner une durée.

Jordan me regarde dépité et prêt à craquer de tristesse.

Moi : Où est ma fille ? Je veux la voir.

Infirmier : En chambre 912.

Sans même remercier l'infirmier Jordan et moi fonçons en direction de cette chambre.

Une seconde d'hésitation m'empare avant de prendre la poignet de la porte pour l'ouvrir.

Je prend une grande inspiration, ouvre la porte en grand et voit ma fille allongée les yeux clos dans ce lit blanc.

Je m'approche tout doucement suivit de près par Jordan.

Je la regarde et prend sa douce main dans la mienne.

Moi : Mon coeur, ouvre tes yeux je t'en prie. Je ne te demande qu'une chose d'un père à sa fille, réveille toi je t'en supplie. J'ai besoin de toi, j'ai besoin de mon enfant, pitié ouvre tes yeux.

Je m'effondre en pleure devant ma fille presque sans vie.

Je sens la main de Jordan presser mon épaule pour m'apporter son soutien et à ce moment je me dis que lui aussi doit en souffrir.

Je me retourne face à lui et voit ses joues trempées de larmes.

Je le regarde et l'étouffe d'un câlin.

Ma femme entre dans la chambre à ce moment là.

Sans expressions sur son visage elle s'approche de Soleya sans même me lancer un regard.

Elle prend sa main et approche sa bouche de son oreille.

Elle lui dit doucement mais fermement...

Elia : ... ma chérie, tu es la femme la plus forte que je connaisse, bas toi tout va bien se passer. Ton père a besoin de toi plus que n'importe qui alors tu vas te battre pour lui, je t'interdit de l'abandonner. Tu n'as pas le choix de te réveiller, il pleure tout ce dont il est capable, je sais que tu ne supporte pas le voir triste, bas toi, bas toi pour lui, bas toi pour ton père.

Après ces paroles pleines de sens elle dépose un bisou sur son front et la regarde sans la quitter des yeux.

Je lâche le bras de mon ami et me dirige vers ma femme.

Ma main sur son épaule, elle y dépose la sienne. Elle est forte, elle est forte pour deux car moi j'en suis incapable.

01 : 47 am

Toujours assis près de ma fille, j'ai refusé l'avis des infirmiers qui m'ont dit de rentrer avec ma femme.

Jordan : Mec, je suis désolé. Désolé d'avoir était violent avec toi.

Max : T'excuse pas.

Je lui tend ma main. Il la prend.

Max : Je ne t'en voudrais jamais de réagir comme ça pour Soleya.

Son sourire me fait plaisir, Jordan est mon meilleur ami, je lui donnerai ma vie autant qu'il donnerait la sienne à ma fille.

02 : 01 am

Jordan est partit il y a quelques minutes mais il revient vite.

Mes yeux posés sur Soleya je repense à ce qu'il s'est passé, je repense à Lucas et mon envie de le butter prend le dessus. Il n'a pas interêt à passer dans mon champ de vision car je jure devant dieu que je lui éclate la gueule.

La porte s'ouvre, Étienne, Thomas et Yvan apparaissent.

Je suis tellement heureux de voir mes amis.

Ils me regardent tous les trois les yeux remplis de compassion.

Étienne : Elle est aussi forte que son père, tout ira bien.

Il est gentil de vouloir me rassurer, mais on en sait rien, elle peut se réveiller demain comme son coeur peut s'éteindre de la même manière.

Sans rien ajouter Thomas et Yvan me prennent dans leur bras pendant qu'Étienne vient attraper la main de ma fille.














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ça va aller maxime... ♡ ♡ ♡

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Joyca~ILoveYou~6Donde viven las historias. Descúbrelo ahora