Chapitre 1

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Bonjour à toutes et à tous !

Me voici avec une nouvelle fanfiction dédiée au couple Clexa. Cette fois-ci, j'ai décidé de sortir de ma zone de confort pour vous offrir un crossover avec l'Univers de Harry Potter. Aucun personnages de la sage ne sera présent, uniquement l'Univers. Une histoire sombre, une enquête délicate... J'espère sincèrement qu'elle plaira autant aux fans de Clexa qu'aux adeptes de l'Univers magique. N'hésitez pas à commenter, à me donner votre avis et autres critiques, c'est toujours bon à prendre !

Je ne sais pas à quel rythme je vais publier, je vais faire de mon mieux promis. Demain je pars pour 10 jours en vacances, alors je voulais vous faire ce petit cadeau avant mon départ. Je vous souhaite une bonne lecture, et à très vite.


Au milieu de la foule d'employés et de visiteurs réunis dans l'atrium, les bruits de pas de la jeune auror se perdaient dans ce capharnaüm habituel. Ses bottes de cuir marron, aussi confortables que solides, n'étaient pourtant pas les plus discrètes sur ce carrelage immaculé. D'un geste habile de sa main droite tenant sa baguette en bois d'érable légèrement tortueux et sculptée de manière élégante, elle fit sécher ses vêtements victimes un peu plus tôt de la célèbre pluie londonienne. Possédant en son cœur une goutte de sang de vampire, sa baguette était réputée instable, imprévisible, et même très dangereuse pour toute personne autre que sa propriétaire. Sensible aux émotions et autres humeurs de l'auror, personne ne pouvait prédire à l'avance les effets de ses sortilèges. Au département de la justice magique, tous avaient appris à se méfier de cette sorcière aussi instable que sa baguette, mais ses résultats plus que satisfaisant dans son travail en faisait un élément indispensable à la communauté.

Montant dans l'ascenseur reliant les différents niveaux du Ministère, une petite note de service en papier volant sous forme d'origami vint se poser sur son épaule, comme pour faire une pause dans son trajet. Arquant un sourcil en regardant le bout de papier qui semblait aussi l'observer, elle finit par lever les yeux au ciel d'un air dépité avant de ne plus y accorder d'attention.

« Niveau 2, département de la justice magique. »

La voix annonçant l'arrêt, Alexandria quitta l'ascenseur, laissant derrière elle l'origami qui partit se poser sur une autre épaule. Le couloir bien plus silencieux, elle marchait d'un pas déterminé, passant devant plusieurs bureaux et autres salles de réunions. Quelques sorciers sur son chemin, elle les salua poliment sans réellement leur accorder d'importance. Arrivée devant sa porte, elle la déverrouilla d'un coup de baguette et se glissa à l'intérieur pour déposer son long manteau de cuir marron foncé. Il était à la fois épais et souple, la protégeant des intempéries du pays tout en lui permettant de ranger quelques objets indispensables dans ses poches.

Dès son vêtement posé, une enveloppe qui semblait l'attendre sur son bureau s'envola de quelques centimètres pour lui faire face puis se mit à lire son propre message. Se faisant tout d'abord rappeler à l'ordre pour avoir fait exploser le bureau de Monsieur McPherson, libérant ainsi une centaine de post-it volant qui avaient pollué le département pendant deux jours le temps de tous les récupérer, la lettre prit par la suite un ton plus graveleux. Wood était attendue dans le bureau du Directeur dès la fin de l'énonciation du message. Ceci fait, c'était avec un « fait chier » très caractéristique qu'elle sortie de son bureau pour arpenter à nouveau les couloirs.

Le département de la justice magique étant le plus grand du ministère, l'auror remercia mentalement l'architecte d'avoir mis tous les bureaux dans le même secteur, même celui du directeur. Devoir tout traverser l'aurait à coup sûr passablement énervée.

Frappant à la porte, une voix venue de la poignée de porte en forme de tête de bélier l'invita à entrer. L'intérieur du bureau, aussi sombre qu'élégant, était éclairé par plusieurs bougies volant de ci de là et un magnifique chandelier noir et or à douze bougies. Aux murs, des tableaux dont les locataires vaquaient à leurs occupations trônaient près de plusieurs armoires et autres bibliothèques. Des reliques, des livres, des récompenses diverses reçues par le ministère, et même un petit canard en plastique jaune. Assis derrière son large bureau, la tête dans plusieurs parchemins, l'homme à la cinquantaine, au teint blafard et au crâne rasé semblait trop occupé pour accorder plus qu'un simple signe de main invitant son auror à s'asseoir. Connaissant bien son patron, la jeune femme resta silencieuse, même si cela mettait sa patience à rude épreuve, jusqu'à ce qu'il daigne enfin se redresser pour la regarder.

Nosce te ipsumWhere stories live. Discover now