Chapitre 9

947 60 16
                                    

Buck venait de donner le biberon à Joy, lui avait fait son rot et changé sa couche. Sa fille était à présent dans son transat et essayait d'attraper les petites peluches qui pendaient.

Il était allé chercher deux verres de thé glacé quand il s'arrêta pour regarder la scène face à lui. Eddie souriait tendrement à sa fille qui venait de prendre sa main dans les siennes.

- Elle t'adore. Dit-il en reprenant ses pas.

- C'est réciproque. J'aimerais tellement avoir des souvenirs de Christopher au même âge.

- Tu n'en as aucun ?

- Pas assez.

- Tiens. Il lui donna son verre.

- Merci.

- Maddie doit être à l'école maintenant. Tu les as prévenu ?

- Oui. Il n'y a aucun souci.

Eddie se décale pour le laisser s'asseoir proche de sa fille.

- Cette journaliste est vraiment quelque chose quand même. Elle nous sait en couple depuis un mois et elle pense tenir un scoop en nous voyant venir avec deux voitures. Dit-il. Ce n'est pas après un mois, même d'une relation sérieuse, qu'on vit ensemble.

- C'est vrai. Tu vivrais avec avec quelqu'un au bout de combien de temps ?

- Je ne sais pas. Je n'ai jamais eu de relation très sérieuse, mais plus d'un mois, c'est sûr. Et toi ? Tu as vécu avec la mère de Christopher après combien de temps ?

- Six mois. Mais si j'avais su le genre de femme qu'elle était...

Il posa sa main droite sur le genou gauche.

- Tu ne pouvais pas savoir qu'elle mère elle allait devenir.

Son cœur eut un raté quand le brun posa sa main gauche sur la sienne.

- Merci de m'écouter, de me conseiller et de dire ce qui m'apaise.

- Tu n'as pas à me remercier. Les amis sont fait pour ça.

- Nous sommes seulement amis ?

Il vit le visage du brun s'approcher du sien.

- Eddie...

- Tu es plus qu'un ami pour moi, Evan.

Il ferma les yeux quand les lèvres du brun se posèrent sur les siennes.

- Pardon, je...

Il le fit taire en agrippant sa nuque et en l'embrassant à son tour. Cette fois-ci ce fut un vrai baiser.

Ils restèrent ensuite un instant front contre front.

- Nous allons trop vite Eddie. Nous ne nous connaissons pas assez, puis si c'est juste une relation éphé...

Ce fut le brun qui lui coupa la parole en l'embrassant.

- Comme tu l'as dit à la journaliste, si nous entamions une relation, ce sera sérieux car nous sommes deux pères de famille. Du jour où je t'ai rencontré, tu m'as plu, mais je ne pensais pas te revoir, mais le lendemain, j'ai appris que nous allions travailler ensemble. Lors du barbecue, je voulais déjà t'embrasser. Je sais que c'est rapide, mais je ne veux pas attendre et rater la chance d'être avec toi, surtout si tu veux aussi de moi.

- Je le veux aussi. Mais je ne sais pas vraiment ce que c'est d'être dans un couple. Avec la mère de Joy, ce n'était pas vraiment ça.

- Et moi, vu ma relation avec Shannon... Bref. Nous irons à notre rythme, nous apprendrons ensemble. D'accord ?

- Oui. C'est d'accord.

Ils s'embrassèrent tendrement. Baiser qui fut coupé par les petits bruits de Joy. Ils sourirent.

- Elle s'énerve. Elle ressemble à sa tante comme ça.

Ce qui fit rire Eddie.

- Ne le dit pas à Maddie.

- Promis.

La porte d'entrée s'ouvrit quelques minutes plus tard sur cette dernière et Christopher.

- Hey champion.

- Bonjour Buck.

Le petit lui fit un câlin, puis il alla dire bonjour à Joy.

- Papa, quand j'ai vu que c'était tata Maddie qui venait me chercher, j'avais peur que tu aies eu un accident, mais quand j'ai su qu'on passait la soirée ici, j'étais trop content.

- Désolé de t'avoir fait peur mon grand.

Il fut ému de voir père et fils Diaz enlacés.

- Buck, une petite princesse aimerait faire un câlin à un grand garçon.

Il sourit en voyant Joy tendre ses bras.

Il se baissa pour prendre sa fille dans ses bras. Mais elle ne voulait pas y rester, elle voulait être avec Christopher. Alors il s'assit à ses côtés et le petit prit les mains de Joy qui souriait.


Lua tama, lua tamaiti, se uso o le aiga, se aigaDove le storie prendono vita. Scoprilo ora