Chapitre 15

39 9 8
                                    

Le soir, pendant qu'Athena commençait à préparer le dîner, elle aperçut près d'une fenêtre, une petite fourrure vert clair. La jeune fille faisait une délicieuse quiche Lorraine, où elle y ajoutait des épinards. Contrairement à beaucoup d'adolescentes de son âge, les épinards étaient l'un de ses légumes préférés. Alors, elle pencha la tête intriguée, et elle remarqua des petites oreilles blanches. Pour ne pas apeurer l'animal et sa mère, qui pouvait facilement être effrayée à cause de l'alcool, elle décida de délicatement ôter son tablier puis elle prévint sa mère qu'elle sortait cinq minutes. Une fois sur la terrasse, l'adolescente observa quelque chose d'étrange, d'inhabituel. Il ressemblait énormément à un blaireau mais sur le dos jusqu'au cou, il avait une longue et profonde blessure. Athena, en voyant sa souffrance, courut pour lui venir en aide. Étrangement, il prit peur et s'en alla. Elle trouvait cela étrange, aucun animal n'avait réagi de cette manière en la voyant. Depuis petite, les animaux l'aimaient et l'approchaient sans crainte.

Une fois, alors qu'elle n'avait que deux ans, Athena jouait avec son père au ballon. C'était, d'ailleurs, ce dernier qui lui a raconté l'histoire, quand elle était plus grande.
À ce moment-là, la famille de la petite fille était tout simplement adorable. Ses parents ne se disputaient pas encore, alors Athena se demandait parfois ce qui avait bien put causer ce changement, si soudain, de comportement ? Mais l'adolescente n'en savait rien, elle était tellement jeune quand cela avait commencé... Elle avait déjà eu l'envie de demander à ses parents, mais de peur qu'il ne la fasse souffrir, elle s'était tue.
Au bout de cinq minutes de match avec son père, la sportive qui n'avait que deux ans, perdait, sans étonnement. Puis, quelques minutes plus tard, un chien, qui venait de nulle part, les regardait, assis, sagement dans l'herbe. Il était marron avec de petites oreilles blanches et des poils longs et sales, ce qui ne le rendait pas appréciable aux yeux de son père. Puis, à un moment, le gros ballon rebondit sur la tête de la fille, ce qui la déstabilisa. Avec l'élan de sa balle, elle ne résista pas une demi-seconde, elle tomba en arrière. Son père avait crié, Athena n'en avait pas eu le temps. L' enfant le savait, elle allait très certainement se faire mal. Elle tomba, tête la première, sur le rebord du terrain. La chute fut très rapide, mais pas assez pour le chien. Il avait sentit la mauvaise trajectoire de la balle, alors qu'il s'était levé, il courut protéger l'enfant. Et heureusement, il arriva juste à temps, Athena n'avait rien n'eût de grave.
C'est ainsi, à ce moment-là, qu'Athena commença à beaucoup se familiariser avec les animaux. Et, depuis l'événement, elle s'était promise, plus tard, qu'elle en adopterait un.

Alors qu'elle était plongée dans ses pensées, sa mère arriva de mauvaise humeur. Elle avait faim. Athena, le savait, si sa mère était exigeante en nourriture, il lui fallait dessoûler. Alors, tristement, elle décida que de faire une soupe à la dame, qui lui servait de mère, était la meilleure idée. Alors, la cuisinière retourna, désespérée, préparer son nouveau plat.

***

Le mercredi matin qui suivait, les filles se retrouvèrent dans la cour de récréation. Elles avaient un lourd emploi du temps, la matinée de travail commençait à huit heures et demie et finissaient à treize heures. Alix et Athena étaient arrivées en même temps dans la récréation. Pour le plus grand plaisir des deux filles, qui n'allaient, ainsi, pas rester seules avec les apprenties de Shavix. Lorsque la sonnerie sonna, les deux sorcières se regardèrent fixement, d'un regard commun. Si jamais, leur amie ne venait pas, Alix et Athena devenaient des proies faciles pour leurs adversaires ; Nathalia et Lilie. Maïlys tardait, la deuxième sonnerie sonna, elle n'était toujours pas présente. D'ailleurs, leur professeur non plus : il était en retard ce qu'il ne lui arrivait jamais. Les filles s'inquiétaient. Le premier cours se passa finalement en permanence, ce fut un homme pas très commode qui surveillait la grande salle. Quand les deux filles quittèrent celle-ci, elles firent bien attention à coller au groupe, avec Esther et Alice, par exemple. Mais heureusement pour elles, Maïlys était de retour au collège ! Elles n'eurent pas le temps de parler mais Alix se sentait bien plus en sécurité avec son amie en plus.
Le cours suivant fut fort ennuyant, ainsi que le suivant et ce fut seulement celui de physique qui réveilla Alix. Le chapitre étudié était celui de la vitesse de la lumière, et même Maïlys fut intéressée par le sujet.

Amitié en équationWhere stories live. Discover now