« Symbole d'espoir laissé dans les cieux
Deux âmes sœurs, les yeux dans les yeux
Deux miroirs en face l'un de l'autre reflétant l'éternité »
Une petite étoile est venue éclairé ma vie, je n'ai pas su la retenir.
𝙆𝙚𝙣 𝙎𝙖𝙢𝙖𝙧𝙖𝙨 𝙚𝙩 𝙎𝙤𝙡𝙚𝙖...
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𝙎𝙤𝙡𝙚𝙖 𝘽𝙡𝙖𝙣𝙘
Allongée et enroulée dans les draps du rappeur, le soleil s'est levé depuis quelques heures déjà, mais je ne bouge pas du lit. Dans les mêmes conditions, je ne peux pas bouger du lit où les bras du brun me retient au niveau de mes hanches et sa tête qui est coincé sur mon épaule. Je commence à apprécier ses matins tout en douceur et tranquille. Dans le creux de ma clavicule, je sens le souffle chaud qui s'écrase contre mes cheveux en pagaille.
- tu viens, on part quelque part ? Genre viens on va chez moi à Nice. On se pose sur la plage et on profite du beau temps ? Déclare d'un coup Ken en me secouant légèrement pour attirer mon attention sur ces propos.
- Tu es fou Ken ! Mais ça me tente punaise ! M'exclame-je emballer de sa soudaine idée et conquise par l'idée de profiter du beau-temps. Viens on va plutôt vers l'Espagne ? Quoi que, je ne suis jamais allée à Nice et j'aimerais bien voir la plage.
Le brun se relève du canapé, appuyé sur son coude tout en retirant ses bras chauds de mon corps pour attraper l'ordinateur du rappeur qui gît pas très loin de nous. L'écran s'allume rapidement sur la page d'accueil, le brun passe ses doigts sur le clavier pour chercher un site de location d'appartement et des billets de train pour descendre dans le sud. Ce ne sera peut-être pas de longues vacances, ni de luxueuses vacances mais je sens que ce seront les meilleures vacances. On traque les annonces qui sont disponibles pour une courte durée, peut-être un weekend. Au bout d' une heure, on arrive à trouver un appartement et des billets pas trop chers et réservés directement. Une petite aventure de l'inconnu commence immédiatement, nous avons deux heures pour tout rassembler et partir.
- Va vite te préparer, soso. On part dans pas longtemps. S'exclame-t-il en enlevant les draps de mon corps.
Je saute sur mes jambes, attrapant à la volée un sac pour jeter quelques affaires en boule, puis je réunis les affaires dont je laisse traîner partout chez Ken. Je m'installe beaucoup chez lui, me dis-je intérieurement. Puis une fois les habits rangés, je cours à la salle de bain chargé ma trousse de secours et en même temps à prendre une petite douche. Nous avons réussi à tout faire en même pas une heure avant de partir pour la gare.
Le métro, à cette heure, est bondé de monde et de touristes qui viennent d'arriver sur Paris. La station de la Gare est elle aussi comble, on se perd dans l'étouffement du passage incessant et les passagers qui déboulent tous les côtés pour aller plus rapidement jusqu'à leurs points d'arrivée. Perdu dans l'immensité, Ken m'attrape le poignet pour me guider dans la Gare comme un point de repère, il me guide jusqu'à la rail.
- J'ai cru que tu allais te perdre, Soso. S'exclame-t-il en rigolant en se moquant clairement de moi.
Le brun rigole de plus belle, ses fossettes sont encore plus voyantes et son sourire peut faire charmer n'importe quelle fille. Son rire emporte mon rire, mon cœur bat plus vite dans ma poitrine. Nous marchons à nouveau au même rythme, quelquefois à slalomé entre les passants rapidement et à ne pas perdre de vue le brun qui marche légèrement en avant.
