𝑃𝑎𝑟𝑡 𝑉𝐼𝐼𝐼

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Mardi 8 mars: 

Tu te lèves, toujours aux cotés de Pierre, descends préparer le petit déjeuner avant de remonter réveiller Mattia. 

Y: c'est l'heure de se réveiller...

M: hm *il se frotte les yeux, tu ouvres les volais* hm, maman 

Y: allez, en plus, c'est Pierre qui vient te chercher à l'école, et ça veut dire? 

M: pas de garderie ! *tu rigoles*  

Y: mais demain, Pierre ne sera plus là, alors, garderie *il souffle* allez, petit déj 

M: oui, tu m'as fait mon chocolat ? 

Y: tout pareil que d'habitude, avec tes tartines *il sourit* on te coiffera après. 

M: ok *vous descendez, déjeunez, puis tu coiffes Mattia, avant de le laisser devant la télé pour pouvoir toi aussi t'habiller* 

Y: on est partis ! 

M: mon sac, c'est bon, je suis prêt 

Y: n'oublies pas ton manteau 

M: il est là *tu souris* 

Y: allez, parce que maman, elle va être en retard au travail sinon 

M: oh, et les patients, ils ne vont pas être contents *tu souris*

Y: t'es bien attaché ? *il hoche la tête* et en plus, si maman commence sa journée en retard, 

M: elle va la finir, en retard

Y: et oui, parce que je ne peux pas enlever des patients, sinon, ils vont avoir encore plus mal *tu lui souris* - on est arrivés

M: à ce soir ! *tu souris, il prend son sac* 

Tu surveilles qu'il rentre bien dans l'enceinte de l'école, la personne à l'entrée te fait un signe de main, tu lui en retournes un. Tu passes ensuite, une assez bonne journée, une journée bien chargée comme la plupart des journées d'hiver, le froid amène des douleurs.

Lorsque tu rentres, tu les entends rire, ça te réchauffe le coeur. 

M: conduis correctement ! Mais, mais, t'es pilote ou quoi ? Parce que ça ne se voit pas *tu rigoles*

P: alors, ça, ça, c'était super méchant *tu rigoles, Mattia te prend dans ses bras* 

Y: ça va, c'était bien l'école 

M: c'était cool, j'ai eu tout bon à ma dictée *tu souris* 

Y: c'est super ça - t'as fait tes devoirs ? 

P: oui, on les a fait en arrivant *tu lui souris* 

Y: c'est super ça, merci 

M: on a goûté et tu ne sais pas ce qu'on a fait ? 

Y: dis moi tout 

M: on a fait des cookies ! *tu souris* 

Y: trop bien ! Ce sera pour le dessert ? 

M: oui, tu verras, ils sont trop bons 

Y: ah, parce que t'en as mangé un ? *il affiche un grand sourire* deux ? *il sourit un peu plus* ce n'est pas du boulot, ça *il rigole*

M: Pierre en a mangé 3 *tu souris* 

Y: et il en reste au moins ? *vous rigolez* 

M: oui, on en a laissé pour ce soir 

Vous dinez donc, Pierre avait préparé des escalopes, ça te fait sourire de l'avoir, même si ça te fait bizarre. 

M: et les cookies, pour le dessert. *il sort tout fier ses cookies* 

Y: hm, trop bons ! *il sourit* 

M: tu vois, je te l'avais dit ! *tout content* en plus, on a du aller faire les courses et tout. 

Y: ah bah, heureusement qu'ils sont bons alors *il sourit, ça fait sourire Pierre* 

Vous couchez ensuite Mattia, il était excité ce soir, vous avez rit. 

M: au revoir, Pierre *il lui fait un bisou* 

P: au revoir *il lui fait un signe de la main, vous fermez la porte*

P: il est marrant ce môme *tu souris* 

Vous vous retrouvez ensuite, à nouveau, pour faire la vaisselle. 

Y: alors, content de repartir ?

P: plutôt oui, mais bon, la France va me manquer *tu souris* tu vas me manquer... *tu souris aussi*

Y: bien sûr, tu vas rencontrer plein de monde et tu vas nous oublier

P: hm, impossible - vous l'avez vraiment affiché *tu souris* c'est marrant - je vous en ferai un mieux, quand même

Y: si t'as le temps, ne te forces pas *il souffle* 

P: je n'aime pas quand t'es comme ça *tu hausses les sourcils* gênée, tout le temps, tu ne veux rien accepter de moi, je t'ai fait qqc, il y a qqc qui ne va pas ? *tu souffles* 

Y: rien, t'as rien fait justement - tu n'as jamais pris une fois des nouvelles, en 8 ans, pas une fois. Je n'attends plus rien de toi. 

P: *il souffle* j'avais des rêves à réaliser *tu fais les gros yeux* 

Y: je vois 

P: c'est pas ce que je voulais dire *il souffle* - tu n'as pas non plus pris de nouvelles... 

Y: c'est toi qui est parti, je te rappelle. Et pour ta gouverne, tu es la plus grande fierté de tes parents, alors des nouvelles, j'en ai toujours eu. Tu es parti, et pas une seule fois, tu m'as dit, "viens au Mans", "viens me voir à ma course", ou "ça va Ama, ça fait longtemps". *il baisse la tête* 

P: je le fais maintenant, j'essaie de rattraper le temps 

Y: et c'est sympa, je te promets, mais ne me reproches pas d'avoir changer, de ne pas aimer ce que je fais ou comment je suis parce que tu ne m'as pas vu changer, tu n'as pas été là ces 8, voire plus, dernières années. Tu ne me connais plus, Pierre. *t'es énervée* 

P: désolé, je ne voulais pas que tu le prennes comme ça 

Y: j'ai été à tes 18 ans, Pierre, et c'est la pire chose, t'étais là, avec tous tes potes de karting, tout un tas de gens de tes écuries, de business, etc. Ta copine, blablabla. Et moi, tu m'as présentée comment ? "La fille de potes à tes parents". Moi ? La fille de pote à tes parents ? Super, top. Je ne pensais pas que tu me portais aussi bas dans ton estime. 

P: je ne me souviens pas... 

Y: ce que je veux dire, c'est qu'on n'est pas du même monde, et c'est très bien comme ça. *tu jettes le torchon, souffles* bonne nuit, le clic- clac est tout à toi. 

P: Ama ! *tu continues de monter* Ama ! 

Y: bonne nuit, Pierre. Et bonne continuation. 

P: Amalia, s'il te plaît - Ama, reviens 

Tu rentres dans ta chambre, la porte flanque. Tu te poses dans ton lit, énervée. Tu entends Pierre monter les escaliers, ta porte s'ouvre.

P: bonne nuit Ama

Y: bonne nuit 

P: je fermerai en partant *tu hoches la tête*

Y: hmhm *il referme la porte* 


𝐁𝐞𝐬𝐭𝐟𝐫𝐢𝐞𝐧𝐝𝐬 𝐢𝐧 𝐚𝐧𝐨𝐭𝐡𝐞𝐫 𝐥𝐢𝐟𝐞Where stories live. Discover now