"𝐄𝐯𝐞𝐫𝐲𝐨𝐧𝐞 𝐢𝐬 𝐚 𝐦𝐨𝐧𝐬𝐭𝐞𝐫 𝐭𝐨 𝐬𝐨𝐦𝐞𝐨𝐧𝐞"
Cette apocalypse m'a tout pris,
Mon continent,
Mon pays,
Ma mère,
Mon père,
Mon grand-frère,
Ma petite-soeur,
Ma vie.
Il ne me reste plus rien, mis à part ma colère et mon e...
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☾
Jésus m'avait prévenu de l'arrivée de ce groupe mais je ne pensais pas qu'ils arrivaient aussi tôt. Nous étions comme à notre habitude en train de nous entraîner. Indra, la chef de notre armée, avait surveillé les habitants pendant que Geralt, mon bras droit, m'avait aidé à me préparer. Il fallait que je fasse mes peintures de guerre avec mon propre sang et mette une nouvelle armure. "La première impression est la plus importante" soit disant.
Comme si nous n'avions pas suffisamment de problème. Il fallait que Paul ramène une bande d'abruti dans ma communauté. C'est à peine si j'avais eu le choix de les accueillir. Ils avaient une requête et je me devais de les écouter, par respect pour Paul, et parce que Negan semblait être leur cible.
Ce cher Rick Grimes se tenait devant moi, droit comme un pic. Les autres membres de son groupe inspectaient l'arène de combat désormais vide.
- Allons parler en privé.
Je descends les escaliers, prenant la tête du groupe. Si je veux avoir leur respect, et surtout montrer la puissance de ma communauté, il fallait que je les enmene à la salle du trône. Un léger sourire étire mes lèvres en passant dans l'allée des crânes, la où repose des têtes embrochés sur des pics sur quelques mètres. Avec un peu de chance, ils ne finiront pas ici.
C'est après quelques minutes de marche silencieuse que l'entrée du trône est devant nous. Deux de mes hommes s'agenouillent en me voyant. D'un signe de tête, j'ordonne à mes sujets de laisser entrer mes invités.
La salle du trône.
Une pièce faite entièrement de bois, du sol jusqu'au plafond, mes appartements étant à l'étage. Une long tapis dévoile le chemin jusqu'à une chaise, elle aussi en bois, posé sur une estrade. Des crânes encore une fois, servaient de décoration. Mais ceux-ci n'étaient pas ceux de mes ennemis, mais des anciens dirigeants de Quiorryg. En l'espace de quatre ans, cinq personnes avaient dirigé cet endroit. Mon père, ma mère, mon frère, mon mentor, puis ma sœur. Ensemble, on formait un conseil. Désormais il ne reste plus que moi.
Je m'assois sur mon trône, une jambe sur l'autre, le dos droit. Le rapport de force était enfin répartis. Personne ne parle, ce qui me donne l'opportunité de les analyser. Vu leur langage corporel, ils ne savaient pas quoi dire, ni comment se comporter. C'est un bon point. Il ne faut pas qu'ils se sentent à l'aise ici. Je ne veux pas qu'ils s'éternisent.
Geralt se racle la gorge, comme pour les ramener à la réalité. Rick se tourne alors vers Jesus, en espérant certainement qu'il commence la conversation.
