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C'est déjà mon quatrième aller-retours je n'en peux plus.

Et bien sûr, comme je suis à pied toutes les personnes me survolant me narguent du style:

«  bah alors tes ailles sont tellement faibles qu'elles ne peuvent même pas porter du poissons? »

Pff bande d'idiots, mes ailles pourraient tous vous faire vous retrouver sur l'autre rive si j'en avais vraiment envie. Mais je veux leur prouver que je ne suis pas seulement forte grâce à mes ailles, mais aussi avec mes bras et mes jambes!

Si je prend du temps ou que je gaspille mon énergie c'est mon problème.

Le jour où ils se feront arracher les ailles il faudra pas se plaindre qu'ils ne sauront rien faire!

Bien que se soit impossible...

Nos ailles font parties de notre colonne vertébrale et nos muscles et nerfs sont reliés à certains de nos organes vitaux. Ce qui nous vaudrait si on venait à nous les enlever, une mort directe, et si par un miracle improbable on survivait cela nous coûterait une paraplégies au moins des jambes et des douleurs atroces dans tout le corp. Tellement atroce que nous supplierions le premier passant venu de nous achevé sur place avec n'importe quoi, pour vue que ce soit rapide.

Brrrrr rien que d'y penser j'en ai des frissons dans le dos.

Mais pas le temps de penser à ces atrocités, les paniers de poissons vont pas arriver tout seuls par magie près des grills!

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Ça fait bien deux heures que ça dure et j'en suis à mon dixième paniers transporter. C'est bientôt fini.

Je suis à environ encore 20 mètres du village quand je vois l'un des enfants de ma tante, Dean venir tout essoufflé à ma rencontre.

« Bah alors tu as vue un monstre pour arriver aussi vite à moi? »

Tout essoufflé il me dit alors « C'est... c'est Jules! On était dans la forêt quand on a vue des humains! On...on a voulu partir mais ils avaient installé des pièges près de la rivière ... Ju...Jules s'en est pris un! Et les humains l'on entendu... il il m'a dit de partir tout de suite après que les humains on commencer à se diriger vers nous! »

A ses mots mon sang n'a fait qu'un tour et c'est en lâchant mon panier rempli de poisson que je me suis précipitée dans la forêt.

Comment des humains on pu s'aventurer aussi près du village sans que les sentinelles les voient?

Je vous en supplie faite qu'ils n'aient pas blessé Jule... si il existe un dieu ou je ne sais quoi, je vous en supplie, gardez le en vie!

Là!

Ils sont là mais où est Jules?

Ils...ils ne l'ont pas déjà...?

Non, il est ici tout va bien!

A travers les branches des arbres je pouvais le voir, il était dans une petite cage avec son pied droit salement amoché.

J'avais tellement envie de les tuer là, sur le moment.

Comment osent t-ils faire ça? Pourquoi l'enfermer dans une si petite cage? Même si nous avons des ailles, nous ressentons pareillement les sentiments humains. Le fait d'avoir des ailles leur fait donc penser que nous ne somme que des animaux, nées pour être en cage et admirer juste pour leur propre plaisir?

Ils me dégoûte...

Bon, réfléchissons,
Revenir au village ne servira à rien à part crée une panique générale, ils ne m'ont pas encore vue mais ce n'est qu'une question de temps.

Il faut que j'agisse vite et bien, il en va de la vie de Jules!

Ah? Mais c'est vrai! Mes ailles ne sont pas visibles dans cette tenue. Je pourrais en profiter et faire comme si je m'étais perdue, ensuite, apeurée par les chasseurs, je me recule jusqu'à « accidentellement » trébucher et ouvrir « toujours par malchance » la cage où est retenue Jules. Son pied l'handicape mais ses ailles n'ont pas étés abîmés. Il faut juste qu'il pense, quand je vais le libérer, qu'il ne faut pas qu'il vole trop haut et qu'il zigzague entre les arbres, ainsi si jamais les chasseurs on des fusils ou des arcs, il sera plus dur à toucher.

Bon allez tu peux le faire... tu n'as qu'à te dire que se sont juste des Yoyougats sans ailles!
Ils ne savent pas que tu n'es pas humaine.

3...2...1 GO!

Je fait mine d'avoir couru pendant quelques temps et arrive devant eux a environ 5 mètres de la cage.

Ils se retournent et me jugent.

« Euh je...je me suis perdue dans cette forêt... »

Maintenant c'est le moment de reculer vers la cage...mais???

« Aïe! »

Je me retourne et la, je commence à sérieusement paniquée.

Fait chi*r il y'en avaient derrière!

« Bah alors ma belle tu as peur? »

Me dit un avec un sourire malsain sur les lèvres, en se rapprochant lentement de moi.

Alors ça ce n'était pas prévue...

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Voilà mon deuxième chapitre :)
N'hésitez pas à donner votre avis!
Bye et à la semaine prochaine!

Ailes blanches Où les histoires vivent. Découvrez maintenant