Joyca~ILoveYou~7

Chapitre 21

Il me dévisage sachant pas si je dis la vérité où non.

Max : Tu te fou de moi ?

Moi : Beh non.

Max : Et donc t'as peur ?

Moi : Mmh.

Julien : Il faut pas que ça t'effraie. C'est une bonne chose Jordan.

Moi : Non mec. Je ne veux pas tomber amoureux.

Max : Pourquoi ?

Moi : Parce que ça apporte que des emmerdes.

Julien : Roh la la mais quel cliché.

Moi : Ferme là Ju'. Tu viens me voir parce que tu chiales à cause de ta rupture et t'ose dire ça.

Julien : Parle mieux petit frère.

Max : Hé ho on se prend pas la tête là.

Il fait de grands gestes théâtrales pour tenter de nous faire rire.

Max : Jordan écoute. Je sais qu'aimer ça fait flipper mais c'est la plus belle chose qui puisse arriver à un Homme. Isis ne t'apportera pas toutes les merdes que la plus part des filles apportes, elle est si différente.

Moi : Justement, c'est ce qui me fait peur. Elle est spéciale et moi je sais pas gérer ça.

Max : Tu t'en sors parfaitement en tant qu'ami, tu seras encore meilleur en tant que copain.

Je grimace face à ce mot bien trop officiel.

Des petits pas discrets s'approche de la pièce alors Max pose son doigt sur sa bouche pour nous dire de nous taire.

Nos regards se tournent dans l'ouverture de la porte quand Isis apparait timidement.

Max : Trésor ?

Isis : Je.. je pense que je vais aller me coucher. Mais faites comme chez vous d'accord.

Max : T'inquiète pas pour ça.

Max rit doucement suivit de Julien ce qui fait sortir un sourire sur le visage d'Isis.

Isis : Jordan. Viens s'il te plais.

Dès que son dernier mot est sortit de sa bouche elle tourne les talons et monte à l'étage.

Moi, je regarde l'ouverture de la porte vide avant de réagir. Sans lancer de regard à mon frère et Max, car je sais déjà ce qu'ils pensent, je la rejoins.

Elle m'attend devant la porte de la chambre que j'empreinte depuis quelques jours.

Isis : Je t'ai préparé la chambre pour que tu te sente bien. Je.. j'ai.. quand j'ai une crise j'ai besoin que Max prenne soin de moi, et.. euh.. je me suis dis que je pourrais être là pour toi à mon tour.

Elle ne me regarde pas en disant ça, bien trop gênée pour affronter mon regard.

De mes mains je prends les siennes.

Moi : Merci Isis, tu es... incroyable.

Isis : Je.. j'ai juste essayé de comprendre ce que tu ressens après une crise.

Moi : Tu es parfaite.

Son regard se plonge rapidement dans le miens et elle se met à rire doucement, comme si je venais de faire une blague. Puis ses mains se retirent des miennes.

Elle me contourne et se dirige vers la porte de sa chambre.

Moi : Isis.

Son regard retrouve le miens et même avec les quelques mètres qui nous séparent j'arrive à voir la fatigue dans ses yeux.