Chapitre 26

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**Car ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de sagesse.**

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Après 16 h de vol, j'atterris enfin sur la terre canadienne.
J'enregistre mes bagages et sors de l'aéroport.

- ouf, enfin à Montréal.

Je regarde autour de moi, il n'y a personne ayant une pancarte indiquant mon nom.
Un monsieur s'approche de moi.

Le monsieur - avez-vous besoin d'aide ?

- non, merci, j'attends quelqu'un.

Le monsieur - puis-je vous tenir compagnie en l'attendant ?

Il me fait un clin d'œil, on sent un pervers.

- non merci !

Je me décale, vois une pancarte ayant mon nom.

- * cris *, Papa Jean-Paul, je suis là

Papa Jean-Paul - * sourire *, Trésor, ma fille.

Il s'approche de moi, me prend dans ses bras.

Papa Jean-Paul - tu as vieilli hein, ça fait longtemps.

- vraiment longtemps.

Papa Jean-Paul - allez donne les bagages, on parlera à la maison.

- d'accord, Papa Jean-Paul.

Papa Jean-Paul - * s'exclame *, trois valises, ma fille !

- comme tu vois là, normalement, je voulais juste venir avec deux, une pour mes vêtements et une pour mes choses de filles, l'autre-là, c'est maman.

Papa Jean-Paul - * moqueur *, même deux, c'est trop.

- * boude *, je voulais emmener toutes mes choses.

Papa Jean-Paul - okay madame, mais cette valise pèse une tonne, qu'est-ce que tu as mis dedans ?

- c'est maman, elle a mis la nourriture du pays, elle disait que ça faisait longtemps que vous n'aviez pas mangé ça.

Papa Jean-Paul - * sourire *, ah, Marianne, donc cette semaine, on mangera les plats du bled, c'est bien ça.

Je ris. On monte dans la voiture, on démarre.


***


Nous sommes enfin arrivés. C'est une très grande maison, je commence à regretter pourquoi j'ai accepté cette idée d'aller vivre au campus, ah, c'est pour le plan.

- quel trajet ! Je pensais qu'on n'allait jamais arriver.

Papa Jean-Paul rit, on descend de la voiture.

Papa Jean-Paul - tiens

Il me donne une valise et prend les deux autres.
On arrive devant la porte.
Il sonne.

Ding, dong, personne

Papa Jean-Paul - elle est où Rosela !

- Rosela ?

Papa Jean-Paul - oui oui, la gouvernante de la maison.

- * sourit *, une gouvernante, ça c'est cool,

Il rit et sonne à nouveau.
Une femme ouvre la porte. Je ne m'attendais pas pour avoir une noire.

Rosela - bonsoir monsieur, bonsoir mademoiselle Trésor, soyez là bienvenue. Veuillez rentrer.

Amour imméritéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant