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Dédicace aux gens du rp qui attendent cette fic depuis... Septembre? On est absolument pas presque mi-décembre 🤡.
Ne vous attendez pas à grand chose, 5 chapitres de 300-500 mots et pas beaucoup de développement de la relation. Je suis mitigé. C'est la première fois que je fini une histoire qui n'est pas un one-shot de moins de 600 mots-

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À Mondstat, le soleil venait de se coucher. Les rayons de la lune transperçaient les fenêtres du Cadeau de l'Ange, d'où une douce mélodie s'élevait. Dos au comptoir, Diluc essuyait des verres, fredonnant l'air que Venti chantait, debout près de la porte, sa lyre à la main.

«Diluuuuc ?», interrogea Kaeya.

Un énorme soupir s'échappa des lèvres du barman.

«Non, Kaeya. Tu as fini ton verre ? Tu peux t'en aller, maintenant. Il me semble que les Chevaliers de Favonius ont du boulot.

- Très bien, très bien, je te laisse en tête-à-tête avec l'amour de ta vie», ricana d'une voix basse Kaeya en pointant d'un coup de tête Venti, qui chantait encore, avant de sortir, accompagné de Rosaria, direction... la Queue du Chat.

Diluc se retourna de nouveau vers les placards adossés aux murs, et repris son nettoyage mécanique. Il détestait l'avouer, mais Kaeya n'avait pas tort. Il appréciait Venti, et c'était probablement la seule personne qu'il n'avait jamais su aa après le décès de son père - sans compter les gens qui comptait déjà pour lui avant-. Depuis l'attaque de Stormterror, où il avait découvert la facette courageuse et remplie de sérieux de l'alcoolique, il ne pouvait s'empêcher de penser à lui. Honnêtement, qui aurait cru que derrière ce musicien joueur et insouciant se cachait Barbatos, Dieu de la liberté, archon anemo, sérieux, déterminé... et beau? Quoi que, en y repensant, ce qu'il connaissait de Venti avant n'était pas déplaisant pour autant, mis à part son côté... champion de la descente de liquide alcoolisé. Sa voix était tout aussi belle que lui, il chantait bien, et ses paroles étaient toujours empruntes d'une trace de nostalgie qui rendait le tout plus vivant. Ses fines mains, qui caressaient les cordes en rythme, et ses mimiques, quand il s'adressait à lui, lui réclamant un verre, ou une pomme...
Ouais... à bien y repenser, cela faisait longtemps qu'il l'aimait. Pourquoi s'embêter à se trimballer un pauvre fruit, qu'il ne mangerait pas, s'il ne la donnait pas au tressé ?

Soupirant une énième fois, il posa son torchon, et s'évertua à sortir les derniers bourrés, endormis sur leur table, de la taverne. Le barde était toujours là, muré dans un silence qui lui était peu commun, observant les faits et gestes de Diluc.

«T'as une pomme?» Sa voix s'éleva soudainement.

«Deux secondes. Et n'espère pas que je te porte comme ces abrutis, je sais que tu n'es pas bourré, Venti.

- Hehe... tu m'as démasqué. Tes bras sont plutôt confortables, c'est dommage», bouda-t-il, une moue se formant sur son visage.

Le rouge secoua la tête, faussement désespéré, en lançant la pomme en direction du barde.

«Allez, oust, monsieur l'archon, la taverne est fermée.

- Aww, j'imagine qu'il ne me reste plus qu'à aller dormir sous ma statue..

- Je sais que tu as une maison», Diluc roula des yeux.

Et le petit s'en alla, pomme à la main, toujours boudant, marmonnant quelque chose comme "aveugle, imbécile", sous le regard preque amusé du Héro de la Nuit.

Sleepy Head - Diluven. Where stories live. Discover now