Psycho - OUTERBANKS

55*

— Qu'est-ce que tu viens de dire ? Ward veut être
sur d'avoir bien entendu.

— Joyce m'aime et je l'aime aussi, alors on
c'est remis ensemble, répond Rafe mot pour mot.

— Mais qu'est ce que tu connais à l'amour
toi hein? Il l'attaque.

— Rien, c'est vrai, mais ce que je sais c'est que
je suis bien avec elle, elle me comprends, elle tient
à moi et me donne de l'affection. Et son père, lui,
il me traite comme un fils, il me juge pas et il me pousse vers le haut, pour une fois dans ma vie j'ai l'impression d'avoir une vraie famille, une larme coule sur sa joue.

— Qu'est ce que tu peux être stupide! Il s'approche menaçant. Tu crois qu'elle t'aimerait toujours autant si elle savait ce que t'as fait, que tu t'étais servi d'elle? Et son père tu penses qu'il t'apprécierai encore si il savait que tu es un tueur ? Ils aiment seulement le personnage que tu t'es créé, pas
le vrai toi. Alors qui t'accepte comme tu es réellement ici ? Seulement moi !

— Tout ça c'est du passé, j'ai changé, je ferai plus
de mal à personne. Joyce fait de moi quelqu'un de meilleur, t'entends ? J'ai même arrêté la drogue, alors oui j'aurai pas du lui mentir mais c'est toi, toi qui m'a poussé à le faire. Mais je te remercie car maintenant notre relation est réel, et personne ne nous séparera, même toi.

Ward sent la colère envahir tout son être,
comment son fils pouvait être aussi hautain et lui manquer de respect de la sorte en lui désobéissant
et lui parlant ainsi. Il ne se maîtrise plus et se met à attraper Rafe par le cou.

Celui-ci évidemment se débat et ils commencent à se battre.

— Pourquoi tu tiens tellement à gâcher ma vie, pourquoi je peux pas être heureux bon sang ? Rafe le pousse de toute ses forces en hurlant de nombreuses larmes coulant sur ses joues.

Ward tombe violemment par terre, et reprends
son souffle difficilement.

— C'est fini maintenant, t'entends ? Je te laisserai plus décider à ma place, il passe au dessus de lui et s'en va.

Il sort et essuie ses larmes en attendant
son taxi, il regarde sa montre.

Cette dispute avait durée tellement longtemps
qu'il n'avait même pas pu préparer quelque
chose pour Joyce.

Elle devait déjà être rentrée, alors il décide de prendre au moins un bouquet de fleurs au coin de
la rue.

Il monte et toque, elle ouvre et le voit avec
un grand bouquet de fleur, elles étaient toutes de différentes forme et couleurs.

— Rafe, elles sont magnifiques, elle sourit
et le sert fort dans ses bras.

Il suffisait de si peu; c'était son rayon de soleil
à lui, il était de bonne humeur juste en la voyant sourire.

Ce qu'il aimait avec Joyce, c'est que pour elle
le matériel n'avait aucune importance, il
pourrait lui offrir une voiture ou un collier de pâte, elle aurait la même réaction.

C'était l'intention qui lui faisait plaisir et c'est
pour ça qu'il aurait aimé pouvoir lui offrir la terre entière si il le pouvait, car elle le méritait vraiment.

— Je suis désolé, d'être rentré en retard pour ce soir, et dans cette état, il était tout transpirant.

— C'est pas grave, c'est ta journée tu as eu raison de sortir. Je nous ai réservé un petit restaurant et on
à encore le temps d'aller prendre une douche tout les deux et de se préparer.