l'imposture royale

Le Voyage

Erika ne comprenait pas à quel honneur il lui avait offert tout ces... trucs. Mais elle les accepta sans poser de questions.
Sur le point d'aller les rangers dans son placard, Hevral l'arrêta toute suite.

- Erika, je voulais vous présenter mes excuses. Je vous ai manqué de respect devant les miens, je ne vous ai pas écouté et vous ai accusé à tord. Pardonnez moi. J'espère que ces petits cadeaux m'aideront à obtenir votre pardon.

Erika ne pu s'empêcher de lui sourire. Il regrettait ses actions, et c'est tout ce qui comptait.

- Je ne vous en veux pas. Vous avez agit tel que vous l'avez fait parce que, quelque part j'avais tord.  Donc je m'excuse aussi de ne pas avoir respecter votre demande.

- Non ne vous excusez pas, je ne suis pas digne de...
Il ne termina pas sa phrase qu'Erika s'avança vers lui, s'accrocha à ses épaules,et monta sur la pointe des pieds pour l'embrassa tendrement sur la joue, avant de s'en aller précipitamment. Laissant Hevral subjuguer par la douceur de son geste.

- J'arrive pas à croire que ce geste si enfantin, me mette dans toutes mes états. Fit-il alors qu'il est seul dans la pièce.

Les joues en feu, Erika se refugea dans sa chambre. Mais qu'es ce qui l'avait prit ? Ses sentiments prenaient le dessus sur elle.

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Erika s'était occupé de faire leurs valises. Hevral l'avait informé que leur séjour se limiterait à deux semaines. Alors elle n'en fit pas trop et prit juste le nécessaire.
Mais quand le chauffeur fut sur le point d'embarquer les valises dans le coffre de la voiture, Arlène arriva suivit d'une servante qui trainait avec elle une valise identique à celle d'Hevral.
Sans comprendre, elle demanda au chauffeur de remplacer la valise du Roi faites par sa femme, par celle qu'elle avait ramené avec elle.

- Maman, pourquoi vous échangez les valises ?

- chut, ne parle pas trop fort ou tout mon plan va tomber à l'eau. Chuchota Arlène de peur qu'Hevral découvre tout son plan.

- Tu comprendras plus tard ma chérie.  Bon voyage ! J'espère que tu rentrera avec une bonne nouvelle.
La servante s'en alla presque en courant, pour ne pas que Hevral les démasque.
Erika garda le silence comme le lui avait demandé sa belle-mère.

- Bon voyage belle-sœur. Fit Ria en la prenant dans ses bras.

- Merci, et s'il te plait ne fait pas de bêtises en attendant. D'accord ? Murmura Erika à son oreille.

-  C'est promis.

- Dit la même chose à qui tu sais. Murmura t'elle de nouveau.

Après avoir réprimandé Yvan pour avoir acheté à son insue la nuisètte qu'il avait bien aimé voir sur Erika, mais qu'il avait jugé bon de ne pas le faire par respect pour les sentiments de sa femme. Elle n'était pas prête, la dernière fois avait suffit pour lui faire passer ce message.
Il rejoint sa femme dans la voiture et ils se mirent en route pour l'aéroport.

A peine arrivé a l'aéroport, ils gagnèrent directement le jet. Et s'en volèrent toute suite après.
Erika s'était installé dans une chambre. Comme le lui avait ordonné Hevral, car le voyage serais très long.

Hevral profita du fait que Erika ne soit plus là, en face de lui pour se concentrer enfin. Et traiter des documents important.
Ils se rendaient à Viguine, la capitale économique d'Edomiaste. Elle se situait à une assez grande distance de RASULE, la Capitale du Royaume.
Il s'y rendait dans le but de soutenir un projet prometteur.
Mais ce n'était pas le seul but, il avait décidé d'emmener Erika pour lui permettre de sortir un peu. A cause de lui, elle sortait peu.
Pourtant elle lui avait confié autrefois que chez elle à Euphrate, elle n'avait pas le droit de sortir non plus. Elle l'avait confié l'air de rien, mais il avait pu voir dans ses yeux que cela l'attristait.
Et lui, il avait agit exactement pareil.
Donc ce voyage était un moyen pour lui de se faire pardonner, et de la faire se sentir vraiment chez elle.
Il souhaitait que par ce voyage, ils pourront plus se rapprocher. Mieux se connaître.
Il voulait ôter toutes ses craintes, peut être qu'avec plus de chance elle pourrait... L'aimer ? Non personne ne pourrais l'aimer. Mais il espérait au moins qu'elle l'apprécie, et qu'elle n'ait plus autant peur de lui.