ch22: un cour de qualité

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Je m'aventurai dans une partie de Bisapadddec où je n'avais encore jamais mis les pieds. Comme partout, les longs couloirs de pierres étaient éclairés par des lampes en forme de cristaux mais ils étaient plus sinueux que les autres. Nous arrivâmes devant une petite porte en chêne que Bisbille ouvrit avant de s'écarter pour me laisser entrer. Je fit un pas en avant pour atterrir dans la pièce la plus bordélique que je n'ai jamais vu.

Des feuilles volantes remplies de notes couvraient le sol. Le grand bureau était à peine visible sous les livres et autres bric-à-brac. Les étagères croulaient sous les ouvrages et manuscrits en tout genre. Quant aux murs... ils étaient remplis de photos et de dessins de toutes époque. Je reconnus certains demi-dieux représenté car ils étaient dans mon ancien manuel d'histoire, d'autres m'étaient inconnus.

- Installe toi je t'en prie, me dit la déesse mineur en me désignant un petit fauteuil recouvert d'une pile de livres.

Je bougeai délicatement les bouquins et m'assis. Elle dégagea une chaise et se mit en face de moi.

- Bien, dit-elle, commençons par le commencement. Je vais t'apprendre a reprendre conscience dans un rêve et à le maîtriser. Je tiens à te prévenir que ce n'est pas une science exacte et qu'en plus je ne suis pas une déesse infernale, mes compétences en la matière sont limitées. Tu es près ?

j'acquiesçai.

- Bon, ferme les yeux et détend toi. Écoute attentivement ma voix. Tu vas t'endormir. Une fois que ce sera fait et que tu rêvera tu te concentrera sur ta conscience. Tu imaginera devant toi une grande porte faite de corne, passe cette porte et pense très fort a ce que tu veux voir. Pour cette fois imagine quelque chose de simple et chouette comme une petite vallée fleurie. Si tu voix une âme qui erre dit lui de partir.

Je ferma les yeux et expira un grand coup.

- Tu es près ?

- Oui, murmurais-je en essayant de contrôler le tremblement de ma voix.

- Bien, dit elle.

Elle se lança dans une longue litanie de mots en grec ancien que je ne compris pas mais qui me rendirent les paupières lourdes et l'esprit dans du coton. Quelques secondes plus tard je m'endormis berné par sa voix calme et ses mots magiques.

Je me retrouvai comme d'habitude dans la décharge pour assister à la mort de ma sœur mais cette fois je fermai mon esprits aux bruits alentours. J'imaginai devant moi une grande porte sculptée entourée de cornes et petit à petit, elle se concrétisa devant moi. J'avançai d'un pas et elle s'ouvrit dans un grand bruit et je me fit aspirer à l'intérieur.

Je visualisai une belle prairie qui pris forme autour de moi au début floue comme une aquarelle avec trop d'eau puis de plus en plus solide.

J'étais sur un rocher posé sur un petit amas de terre verte d'herbe et multicolores de fleures, a mes pieds se trouvait une petite vallée qui aurait pu être magnifique si elle n'était pas remplie de cadavres. L'odeur nauséabonde des corps assaillit mon nez et fit remonter mon cœur dans ma gorge. Je ne sus détacher mon regard de cette boucherie au point que je ne remarqua pas tout de suite les âmes qui flottaient au dessus des boyaux.

J'allais leur dire de partir mais tout ce qui sortis de ma bouche quand je l'ouvris était de la bile noir.

Le décor changea. Je me retrouvai dans une grande salle souterraine avec,en son centre, un immense cercueil de pierre d'où se dégageait des énergies loin d'être rassurantes. A côté du cercueil se tenait un garçon de quelques années de plus que moi, le visage défiguré par une cicatrice.

L'ombre d'un espoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant