Megumi x reader

𝗩𝗜𝗜 －𝗜'𝗹𝗹 𝗸𝗻𝗼𝘄

- ...
- Bien. Elle va bien.

Je caresse sa main avec mon pouce.

- C'est qui Tsumiki ? Demande Yuji.
- C'est sa grande sœur, répondis je doucement.
- Quoi ?! T'as une soeur ?! Tu trouves pas que tu nous caches beaucoup de trucs, Fushiguro ? S'écrie Kugisaki.

Il ne répond rien à ça mais baisse un peu les yeux. On dit au revoir puis rentrons dans la voiture.
Je pose ma tête sur l'épaule de mon copain et ferme les yeux en soupirant. On roule quelques minutes dans le silence, je m'endors tout doucement sur monsieur.

- Arrêtez-vous ici, demande subitement Megumi.

Je lève la tête. Nous ne sommes pas du tout au pont.
Il me fait sortir du véhicule. Je me frotte les yeux et le regarde. Je sais déjà ce qu'il va me dire.

- Tu vas nous attendre ici.
- D'accord.

Il semble surpris que je ne réplique pas.

- Va manger un truc, on s'en occupe.

Il embrasse mon front et me frotte le dos. Il sait que je n'aime pas cet endroit.

- Je t'appelle quand on a finit.
- Mmh...

Il lève mon menton avec son index pour que je le regarde. Je me force à sourire, il m'embrasse doucement.

- Vas-y, avant qu'ils ne se posent trop de questions.
- Oui. À toute à l'heure madame.

Il m'embrasse à nouveau puis rentre dans la voiture. Je lui fais un signe de main et le regarde partir. J'entends les pensées des trois autres, ils comprennent pas trop.

Il n'y a pas grand chose à savoir. J'ai faillit sauter de ce foutu pont, quand on m'a annoncé que mes deux parents n'étaient plus. J'étais jeune, je croyais qu'ils avaient rejoins un pays enchanté, et qu'il fallait tomber de haut pour les retrouver. J'ai peut-être pas de souvenirs d'eux à l'heure d'aujourd'hui mais petite, je me souvenais de tout les moments heureux passés avec eux deux. Naitre orphelin est une chose, mais gouter au bonheur et à l'amour pour ensuite le perdre brutalement en est une autre.

*

- Donc vous avez rien trouvé ?
- Rien. Pas une trace de malédiction ou de fléau.
- On tourne en rond... c'était notre seule piste.
- Ouais, ça craint, soupire Yuji.
- Pourquoi ?
- Si c'est un endroit maudit, n'importe qui en pourrait être victime... !
- Il faudrait peut-être se jeter dans le vide, dis-je.

Megumi tique à ma phrase.

- On a déjà essayé, soupire la brune.
- Mais vous êtes fous ?! S'écrie l'assistante.

Je tourne la tête en entendant les pensées de deux individus qui m'étaient familiers. Ils sont à vélos et dérapent en s'arrêtant, nous renversant presque.

- Fushiguro, (t/p) ! Vous êtes là, dieu merci !
- Oh, c'est pas l'idiot de la toute à l'heure ?
- Si.
- Fujinuma ? Demande le noiraud.

Je fronce les sourcils.

- Je suis contente que tu te rappelles de moi, rougit la jeune fille.

Je fronce d'autant plus les sourcils.

- Hum... j'ai entendu parler de tout ces morts... et après que mon frère m'ai reparlé aujourd'hui... je crois que ça à un rapport avec quelque chose qu'il m'est arrivé, tremble t'elle.
- Quoi donc ?
- Je suis allée au pont, en quatrième... et... depuis quelques temps, la porte automatique du magasin de mes parents se dérègle quand je la franchis...

Elle est morte de peur, la pauvre.

- Je suis sure et certaine que ça a quelque chose à voir avec le pont. Fushiguro... est-ce que je vais finir comme ces gens ?
- À quand remonte cette histoire de porte automatique ? Demande la blonde.
- Hm... une semaine je dirait.