Je les aime.
Je les aime tous.
Même s'ils ne m'ont pas sauvé.
Et j'aurai voulu les revoir une fois avant de crever.
Mais je meurs, comme beaucoup d'autres, aujourd'hui.
Alors tant pis.
Tant pis je vais mourir
Et je n'aurais pas revu leur sourire
Je n'aurais pas réentendu leur voix
Je n'aurais pas re-senti leur peau
Je n'aurai plus
Eux
Eux
Eux
Je n'aurai plus
Et dans la mort, personne.
Si j'avais pu leur dire merci.
Si j'avais su leur dire merci.
Si j'avais compris comment rendre leur amour.
Si j'avais appris comment le partager.
Si j'avais eu une chance de me faire pardonner pour tout ce que je leur avais fait.
Si j'avais.
Et dans l'enfer je n'ai plus.
Je crois que, tant que l'on a pas oublié l'âme et l'esprit d'une personne décédée, elle ne meurt pas réellement.
Je crois que, je devrais peut-être finalement d'abord payer une dernière fois en les voyant pleurer.
Puis, je serai tranquille.
Je serai libre.
Et si la mort m'apportait les ailes que je n'avais pu avoir ?
Voler
Voler
Voler
En espérant retrouver mon sourire
Dans la mort.
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À minuit mon cœur s'arrête.
PoetryA minuit mon cœur s'arrête, ma respiration se coupe, mes larmes tombent et le sang coule. Qui aurait pu changer ça ? personne. J'aurai pu vivre. J'aurai put essayer encore, encore, encore, encore. Mais pourquoi ? po...
