→ le jardin d'Eden

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les rayons du soleil sur la peau de ton visage, réchauffent tes larmes fraîchement coulées de tes pupilles vert d'eau.
autour, plus un bruit. ailleurs peut-être, mais autour, plus un seul frémissement autre que celui de tes songes. un autre ailleurs encore, peut-être à nouveau, un lys qui tombe à terre, désarmé.
ici, rien.
rien que le carmin de tes lèvres étiré dans une grimace de douleur et de plénitude. contraste oui, et alors ?
d'un revers de la main tu écrases ces larmes au travers de ton épiderme, brûle tes paupières au feu de l'astre qui t'éclaire et t'affales dans l'herbe de la prairie qui t'entoure. tu clignes des yeux, une dernière fois
puis ferme à jamais ton regard sur ce monde.
adieu, bambin né des dieux et mort des hommes, ton sang à jamais coulera dans mon cœur et scellera mon esprit.

"égocentrisme"Where stories live. Discover now