04. Calme.

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"La patience est la clé de la délivrance." Naguib Mahfouz.




Pov Roma :

Un jour.

Deux jours.

Trois jours.

Quatre jours.

Cinq jours.

Six jours.

Sept jours.

Exactement une semaine que le temps s'est arrêtée.

Plus personne, plus d'explosion. Le calme absolu, un peu trop. Toujours aucune trace, aucun indice, aucun signe.

Absolument rien.

Peut-être est-ce une simple explosion comme il peut y en avoir tous les jours dans ce milieu ?

J'ai envie de m'en convaincre, d'y croire, c'est seulement ça, une explosion sans importance.

Mais ça sonne si faux..

J'en suis persuadé, c'est le début de quelque chose. Et mon intuition ne m'a jamais trahi.

Alors que j'allais me lever de mon bureau et me diriger vers ma chambre, des pas lourds se font entendre près de mon bureau.

- Roma, souffle Angel essoufflé, après avoir ouvert la porte.

- On a un.., essaye-t-il de placer entre deux essoufflements.

- Respire mec, tu viens de te faire un marathon à toi tout seul là. 

- Ouais ouais, attends deux secondes, je reprends juste mon souffle, prononce-t-il en s'asseyant sur le fauteuil, en face de mon bureau.

- Un problème ?

- J'ai une information assez intéressante qui m'est parvenu.

- Raconte, sifflais-je, en m'appuyant sur mon fauteuil, soudain très intéressé par la tournure de cette conversation.

- Une explosion du même type s'est reproduite.

- Pardon ?

- Le schéma se répète, aucune trace, aucun signe. Juste une explosion et la disparition.

- Où ça ?

- J'en viens à la partie la plus intéressante, en Espagne.

- En Espagne ?

- Explosion qui visait plus précisément la mafia espagnole, continue-t-il.

- Tu te fou de moi ?

- Absolument pas, dit-il fière de lui.

- La mafia espagnole, merde. 

- Exactement.

Bah putain, moi qui commençais à croire à la légende.

La mafia espagnole existe alors bien réellement.

- J'ai une autre information très croustillante.

Posant mes deux coudes sur le bureau en me redressant, Angel prend ça comme une invitation afin de poursuivre son explication.

- Sergio Firenze Arteaga, ça te dit quelque chose ?

Sergio Firenze Arteaga.

Voyant que je ne réponds pas, il reprend.

- Chef de la mafia espagnole.

- Bordel, Angel tu es un putain génie ! 

- Je ne suis pas ton second pour rien. J'ai mes sources, fais-moi confiance.

- Beau travail Ange. Maintenant, raconte-moi comment t'as réussis et plus important, ce qui s'est produit de leur côté.


Quel est le lien entre lui et moi


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Prenez soin de vous.

L.

RDMWhere stories live. Discover now