SUCIDESUKA /Journal D'Une Borderline

JEUDI 3 DÉCEMBRE...

Retour au présent

Aujourd'hui je me sents toujours aussi vide ......
Vide aussi bien à l'intérieur qu' à l extérieur de mon cœur..
-Je vous ai supportée sans vous faire aucunes reproches croyant que nous étions si proches ...

-J'ai appris que l'amitié n'était qu'un fil qui pouvait se découdre et se casser à tout moments , je sens votre ignorance à travers moi ...vos regards encore me poignant l'estomac ....

-Je marches pas à pas sur des pierres ,pendant que vous êtes sur vos lauriers ...
Autour de moi ce n'est que sombreté qui apparaît ,quand je traverses cette endroit

- Je vous vois me mépriser
Mais je ne comprends pas la raison de votre violence envers moi ,je ne comprends pas non plus votre façon d agir ou de penser ,je ne cesses de me répéter que le problème vient de moi mais hélas cela ne me donnes toujours pas la réponse pour pouvoir arranger cela...

Pendant que je suis assises à cette chaise je me mis à écrire ,puis je leva la tête croisant vos regards perçants,je vous sent comme transpercer mon âme,sur le coup je me dis que je suis issues d'une paranoïa aiguë ...
mais en retenant vos regards je vois la certitude effaçant cette paranoïa,en effet ces regards pointes bel et bien vers moi ...

C est à ce moment là que je ne me sents pas comme quelq'un mais comme une chose ,alors je décida de poursuivre mon écriture en me disant que cela passera hélas non... Alors les larmes montent en moi et je quittes la salle pour rejoindre la salle des pleurs ...
M'enfermant dans une impasse lugubre et étroite je me sents dans un bocal mais moins disparate....

Croyant pouvoir effacer vos mépris ,mes larmes coulent jusqu à joindre un cri poussé avec un zeste d'effrayant en moi
Ma tête tourne ,je ne sais plus où je suis je suis perdues je suis incapable de me souvenir de cela , je restes abasourdie me demandant qu'est ce que je fais là comment suis je arrivée ici à pleurer dans cet endroit nommé toilette .

Transpercée par cette peur je me sents incapable de retourner en classe, je me pose assise au sol contre le mur remettant en question mes choix de vie entrepris jusqu ici me souvenants qu'ils vont à l'encontre de l'avis de mes parents, ..
une silhouette arrive à moi et me demande comment je me sents
Je me mets à lui raconter , cette personne comprends ma tristesse et compaties

,nous discutons jusqu à la fin du cours
La sonnerie retentie... je reviens cherchant mes affaires et pris la fuite aussi vite ......
Je m assoupies rentrant chez moi me disant que cet enfer est enfin fini du moins pour la journée puisqu'il me reste 247 jours d'affronts dans cet endroit nommé

ENFER .......