Je te déteste Rafe Cameron...

XVIII

J'étudie la feuille où le plan pour faire remonter toute l'or est écrit. 

-Je pense que ça peut marcher. Dis-je. 

-Logique, c'est une idée de Pope. Dit Kie. 

Kiara regarde en direction de Pope. Sarah et moi nous regardons. On pense que les deux se plaisent.

Jj se dirige vers nous. 

-Bon les filles, on ne peut pas vendre les lingots d'or avec ses symboles dessus. 

-Je m'en occupe. Dis-je en me levant. 

Je place les lingots dans une petite casserole et je commence à les faire fondre, on ne verra plus les épis de blés inscrit dessus. 

*

On se gare devant une petite boutique. On sort tous du van.

-Tu parles d'un travail Lola. Tu les a fondus de façon docteur Frankenstein. 

-Tu n'aurais pas fait mieux que moi Jj. 

-Eh bien si, figure toi que j'ai déjà fait de la soudure. 

-Ah oui ? Et quand ça ? 

John b se place entre nous deux. 

-Bon les frères et sœurs, on se détend, ok ? 

-C'est facile à dire. C'est pas toi qui doit aller convaincre un mec d'acheter ce truc. Et d'ailleurs, pourquoi est-ce que c'est à moi de le faire ? 

-Jj, tu mens mieux que personne. T'es le seul capable de faire ça. 

-Pope a raison. Dis-je. 

-J'ai toujours raison. 

Nous entrons dans la boutique. 

-Bonjour Madame. Dit mon frère. 

-Bonjour. Répondit-elle.

-Vous rachetez de l'or ? 

-C'est ce qui est écrit sur la pancarte devant. 

-Alors j'espère que vous en rachetez beaucoup car je vais vous étonner. 

-Plus rien ne m'étonne jeune homme, mais voyons ça. 

Jj sort les lingots fondus de son sac et les poses devant la vielle dame. 

Elle lève le regard vers lui et se mets à rigoler. 

-C'est du toc. 

-Du toc ? Vous êtes sur ? 

-Oui, forcément.

-Tenez le et voyez comme c'est lourd. 

La dame écoute Jj et prends le tas fondu avec difficulté. Elle sort une loupe, munit d'une lumière et l'observe. 

-C'est du tungstène peint en doré. 

Elle prend un marteau et tape dessus pour voir si il casse. 

-Impressionnant non ? 

-Calme toi petit gars, je vais le tester à l'acide. 

Elle sort un petit bocal d'acide et en verse dessus. 

-Ce n'est ni du plaqué, ni de la peinture. 

-Je vous l'avez dis, cet or est aussi réel que moi. 

La dame se retourne et pèse l'or. 

-Trois kilos. 

Elle se tourne vers nous.